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lieux communs (et autres fadaises)

17 janvier 2021

poulailler 15

(donc si j'ai bien compté, cette rubrique (NC-F pour nouveau couvre-feu) devrait donc courir (sur ses petites pattes de poulette) au moins jusqu'au n°30 (et certaines mauvaises langues caquètent sur le ouaibe en évoquant déjà le rereconcon (3ème du nom, donc), pour février, affirmant le tenir de "sources bien informées", m'en fous j'ai assez de PQ, de masques, de gel, de pâtes, de guinness, et au moins cinquante (50!) livres à lire, mais ce ne sont peut-être que des paroles en l'air, ô, mauvaises langues... Qui vivra verra, s'pas?)

poule-qui-court

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"Ce gouvernement a décidément un sérieux problème avec l’image et la photographie. Qu’on en juge : c’est en catimini que le 31 décembre au matin a été publié au Journal officiel un décret de réorganisation du ministère de la Culture reléguant la délégation à la photographie au rang de simple "bureau". Une sous-catégorie dans les arcanes ministériels.

Après avoir vu sa liberté d’informer malmenée dans la rue par la loi sécurité globale, la photographie voit maintenant son statut en prendre un sérieux coup. Il a fallu des années pour que la Culture, se rendant peu à peu compte de l’importance des enjeux et des difficultés d’une profession en voie de paupérisation, finisse par créer un département en son sein qui lui est dédié, au même titre que la danse, la musique ou le théâtre. L’initiative lancée par Frédéric Mitterrand avait mis cinq ans pour se concrétiser sous Françoise Nyssen. Elle est finalement balayée d’un revers de main trois ans plus tard par Roselyne Bachelot.

Photographes et agences ont pourtant multiplié les tribunes pour alerter les pouvoirs publics et nous les avons abondamment relayées dans nos pages. Pour essayer de comprendre les maux qui rongent la profession, les gouvernements ont successivement lancé des assises, des observatoires et dernièrement un "parlement de la photographie". La réponse à ce branle-bas de combat est cinglante : la photographie est reléguée au rang de sous-catégorie, de sous-art. Au moins, cela a le mérite de clore cet éternel débat : la photographie est-elle un art ? Le photographe Gustave Legray, fondateur de la Société française de photographie, qui a participé à la première grande commande française en 1851 (la mission héliographique), émettait le voeu que "la photographie, au lieu de tomber dans le domaine de l’industrie, du commerce, rentre dans celui de l’art". Il doit se retourner dans sa tombe et tous les photographes avec lui." (Libé)

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Ils ont le droit eux, de se serrer de se papouiller et de s'embrasser comme ça ?

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incroyable : pendant que je jouais au tarot avec Malou, il a neigé, et j'ai rien entendu!

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"Des drones qui quadrillent le ciel de plusieurs villes françaises pour faire respecter le confinement, des robots-quadrupèdes qui trottent à côté des joggeurs pour leur rappeler les règles de distanciation sociale à Singapour, des caméras thermiques à l’entrée des bâtiments et d’autres utilisées pour vérifier le respect du port du masque : l’industrie de la surveillance se souviendra sans doute de 2020 comme de l’année de tous les possibles. Même si, bien sûr, le déploiement de cette kyrielle de dispositifs ne s’est pas fait sans contestation. On peut penser au débat autour de l’application de tracing StopCovid (devenue TousAntiCovid), aux interdictions par le Conseil d’Etat de la surveillance des populations par drone, sous la pression d’associations telles que Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’homme (LDH), ou aux manifestations contre la proposition de loi relative à la sécurité globale, comme ce samedi dans plusieurs villes de France. A mesure que la surveillance s’est développée pour gérer la crise sanitaire, elle s’est rappelée à chacun dans ce qu’elle a de plus matériel : entre savoir qu’on est "surveillés" sur le web à cause des trackers et être rappelé à l’ordre par un drone pour non-respect du confinement, il y a un monde.

"Nous vivons en ce moment un retour de la surveillance dans ce qu’elle a de plus archaïque, puisqu’il s’agit très explicitement de gérer des corps", fait remarquer Olivier Aïm, maître de conférences au Celsa, qui vient de publier un manuel destiné à faire date, les Théories de la surveillance. Du panoptique aux surveillance studies (Armand Colin). Car ce qu’étudient les théories de la surveillance est précisément la manière dont ces dispositifs exercent un pouvoir sur les populations dans ce qu’elles ont de plus physique et organique, leur ordonnancement dans l’espace public, leur mise à distance les uns des autres, présentés aujourd’hui comme autant d’armes pour lutter contre le virus.

Né dans les années 2000, c’est un véritable champ disciplinaire qui arrive à maturation, à l’occasion de la numérisation accélérée produite par la pandémie. Le philosophe Michel Foucault, référence tutélaire en la matière, avait déjà souligné l’obsession du contrôle des corps à des fins sécuritaires. Celui-ci investit désormais tous les recoins du quotidien, à tel point que la prise en compte de la surveillance constitue une "culture visuelle, médiatique et sociale à elle toute seule", explique encore Olivier Aïm. C’est que pour surveiller les comportements déviants, tous les moyens sont bons, qu’ils soient géographiques, juridiques, informatiques ou algorithmiques. Si la Cnil, comme le Conseil d’Etat, mettent en garde sur la balance coût-bénéfice en matière de sécurité, la critique peine à se faire entendre, et c’est compréhensible, lorsqu’il s’agit de juguler une pandémie.

On observe alors que la propagation d’un virus est une aubaine pour valoriser des entreprises qui se développaient jusque-là en faisant profil bas. Et de redorer leur blason : Palantir, l’entreprise controversée de surveillance américaine, a récemment été mobilisée pour superviser le déploiement des vaccins aux Etats-Unis. "On a rarement pu aussi bien discerner le paysage de la surveillance", relève le journaliste Olivier Tesquet, qui en proposait une cartographie dans A la trace (Premiers Parallèles, 2020). Le thème s’est d’ailleurs imposé dans le débat en octobre en France, avec la proposition de loi relative à la sécurité globale et qui permettrait entre autres l’utilisation de drones pour filmer les rassemblements. Adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale, la proposition de loi doit être examinée par le Sénat en mars. "On est en droit de se demander : est-ce que le meilleur moment pour parler de ce que nous sommes prêts à concéder de nos libertés individuelles, c’est au milieu d’un confinement ?" s’interroge Olivier Tesquet.

(…)

"Surveillance studies"

Qui observe les surveillants ? Comme toujours, les sciences sociales. A peine formé au tournant des années 2000, le champ de recherche interdisciplinaire, qui considère la surveillance comme une pratique culturelle, a vu son objet devenir omniprésent après les attentats du 11 septembre 2001. Il s’est ensuite métamorphosé au gré des mutations de la "nouvelle surveillance", intégrant des notions comme le surveillance cinema développé par Catherine Zimmer ou le "capitalisme de surveillance" analysé par Shoshana Zuboff. Mais c’est Michel Foucault qui reste la figure incontournable des surveillance studies, ainsi nommées en hommage au philosophe français. Dans son texte fondateur, Surveiller et Punir (1975), il a rendu célèbre le dispositif carcéral du "panoptique" grâce auquel un geôlier unique est capable de surveiller tous les détenus. Foucault montrait que la simple possibilité que le détenu soit surveillé suffisait à modifier son comportement : ce "biopouvoir" rend possible un "gouvernement des vivants". Depuis plusieurs années, les chercheurs s’intéressent à une nouvelle forme de gouvernementalité : la "gouvernementalité algorithmique".

Coronoptique

Néologisme composé de "coronavirus" et du "panoptique", les coronoptiques désignent les dispositifs de surveillance de gestion des épidémies. "Portés par des acteurs variés, ils contribuent à rendre visible le virus, sa propagation et les déplacements de la population", selon Antoine Courmont, sociologue du numérique, docteur en science politique et chargé d’études prospectives à la Cnil. Partant du constat de l’explosion des initiatives techniques intrusives (TousAntiCovid, vidéosurveillance, etc.) aussi bien publiques que privées, locales que nationales, afin de gérer la pandémie de coronavirus, le chercheur estime qu’il est "nécessaire de s’interroger sur la légitimité de ces dispositifs", le respect des libertés fondamentales et de la vie privée des individus. Comme souvent, l’équilibre est précaire entre ce qui doit être surveillé, au nom de quoi et par qui, et ce qui ne doit pas l’être…

Sousveillance

Le geste du manifestant qui filme un policier l’exprime bien : aujourd’hui, le surveillé peut surveiller le surveillant. Cette idée est peut-être née dans l’atelier de l’ingénieur canadien Steve Mann, à l’origine du terme de "sousveillance" et qui, dès le début des années 2000, avait bricolé des petites caméras portatives. Vingt ans plus tard, la faculté de s’approprier des dispositifs de surveillance et de les retourner contre ceux qui incarnent le pouvoir est devenue un enjeu de luttes. Pour le philosophe Jean-Paul Fourmentraux, qui vient de publier AntiData : la désobéissance numérique - Art et hacktivisme technocritique (Presses du Réel), si le gouvernement souhaitait interdire la captation d’images de policiers via l’article 24 de la loi "sécurité globale", c’est qu’il mène une "bataille des images : il veut s’accaparer le droit exclusif de voir et de montrer". Attestation et applications anti-Covid montrent selon lui que le pouvoir reste dans une «conception pyramidale» de la manière dont doit être exercée la surveillance : un regard venu d’en haut, qui impose la transparence en se permettant l’opacité.

Société d’exposition

Sur Internet, on n’a jamais autant accepté la privatisation de nos données personnelles, sans que l’on ne s’en rende vraiment compte. C’est que nous sommes entrés dans la "société d’exposition", d’après le philosophe Bernard Harcourt, professeur de droit à la Columbia university et auteur de la Société d’exposition (Seuil, 2020). Et nous avons sauté dedans à pieds joints à mesure que la numérisation de nos vies s’est accélérée. Plus besoin de nous surveiller puisque nous y prenons part activement avec des likes, des tweets, des partages sur Facebook et des posts sur Instagram ; bref tous nos passages sur des applications où des algorithmes tracent nos moindres mouvements, achats, goûts et habitudes de vie quotidienne. "La société numérique repose sur la folle divulgation de nous-mêmes", expliquait dans Libération Bernard Harcourt. Autrement dit, une société de "servitude volontaire par la séduction". Quand le Big Brother d’Orwell veut interdire et éradiquer tout plaisir, l’économie numérique opère de façon radicalement opposée : chaque internaute, vous, nous, prend plaisir à se montrer tel un exhibitionniste qui s’ignore."(Libé)

 

16 janvier 2021

poulailler 14

"(...) La crise sociale des gilets jaunes et la crise sanitaire du Covid-19 ont aussi témoigné à leur manière d’un certain manque de continuité de l’Etat (comme on peut manquer de continuité dans les idées) et de la tentation autoritaire qui en découle. Un des indicateurs de cette tentation autoritaire est une parole publique de plus en plus infantilisante. Les gilets jaunes furent traités avec condescendance et parfois réprimés brutalement (comme des enfants maltraités et méprisés), mais sans tenir grand compte du sens de leurs revendications, qui étaient, sur le fond, une demande de vérité (pas seulement des "avantages" ou des "augmentations"). Les interventions des politiques prennent de plus en plus un ton paternaliste. L’infantilisation est encore plus caricaturale avec la crise du Covid, à base de paroles officielles moralisatrices, doucereuses, surtout markétisées, sans exposer les arbitrages scientifiques, les choix et les erreurs possibles (et d’ailleurs les erreurs faites). A la fois sans vraie concertation et sans vraie ligne (on teste massivement maintenant, mais pas avant, on ferme tel type d’établissement, c’est indispensable, finalement non, etc.). Ce que l’on dit à la population ressemble à cela : "On ne peut pas faire autrement, c’est donc ainsi que l’on va procéder : soyez sages et vous serez récompensés, sinon vous serez punis." La carotte et le bâton. Et de plus en plus le bâton, forcément, car l’infantilisation pave la voie de l’autoritarisme."
Raphaël Liogier est l’auteur de l’Horreur du vide. Critique de la dé-raison industrialiste, à paraître (LLL)."
(Libé)

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la météo annonce ça mais bon ils exagèrent...

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(Alzheimer Land)

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je suis fasciné par ce (soupirail ? oeil-de-boeuf?) devant lequel je passe chaque fois ou presque que je vais faire les courses, et que je photographie donc très souvent

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météo 2

cet aprèm', en vrai, c'était comme ça

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(jeux aquatiques)

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le plaisir de passer quelques heures à Gy, Emma, Régis, Dominique, autour d'un poulet/frites, habituellement  (d'ordinaire) dominical (vendredinical ici plutôt en l'occurrence), "comme avant" (comme d'habitude, comme si de rien n'était), de perpétuer (perpétrer ?) ce rite de se retrouver tous les quatre, de manger ensemble, et, après le café, de jouer au okey, ce rituel qu'on a connu -apprivoisé- depuis longtemps (au début on a été plus "jeunes", on travaillait encore tous les quatre, puis tous les trois, puis tous les deux... jusqu'à ce que plus personne d'entre nous ne travaille et que nous soyons devenus tous les quatre de joyeux retraités) et donc forcément on se retrouvait le dimanche, pour ce repas en famille élargie (longtemps les garçons ont été là, puis eux aussi ont grandi) pour partager tout simplement ce plaisir-là, ce plaisir  simple, qui est maintenant devenu un peu plus "exceptionnel" (c'est bien, il ne faut pas abuser des bonnes choses) mais oh combien encore plus nécessaire, en ces temps de mesures barrières de couvre-feu et de poulailler, et j'avoue l'avoir spécialement apprécié, ce dimanche vendredi-ci, non seulement manger boire et jouer ensemble, mais, surtout (précisément) être ensemble, là,  tous les quatre, "en dépit de", se laisser aller, échanger, dire des conneries, rire comme des bossus (eh oui, on a aérosolisé grave , mais, en même temps ça fait du bien, ça fait travailler tous les muscles...) , écouter des chansons, se rappeler des choses, chercher le titre d'un film, la date d'un événement, (depuis le temps qu'on se connait, et qu'on partage toutes ces choses...) bref ce moment touchant où on est assis avec ses amis (avec tendresse aussi) et où on aurait envie de juste les serrer dans ses bras

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15 janvier 2021

poulailler 13

(version nuit/petit matin) On est en suspension (comme le virus dans l'air, tout à fait, oui). Suspendus dans cet entre-deux mi-vie mi-gris (comme écrivait il y a très longtemps ma copine Freddy), tous dans nos boîtes comme le chat de Schroedinger (en même temps on est vivants ou on est morts / on est vivant et on est mort), vivant-morts ou morts-vivants ? Si la vie est un songe, le songe est, parfois, saumâtre. Et de saumâtre à saumure il n'y a qu'un pas : nous sommes des harengs, voilà, serrés en nos caques, mais les caques en question sont devenues des contenants individuels ou, au mieux (au pire ?) familiaux, harengs donc attendant espérant une hypothétique réhydratation. Mais, las, juste on pendouille sec sec sec devant notre mur nu nu nu en attendant en espérant on se demande bien quoi, pourtant nos vies en apparence n'ont pas si profondément changé : les emplois du temps et les chronologies individuelles ont gardé presque les mêmes repères, la même succession, le même déroulement : on se réveille, on fait des trucs, on mange, on fait des trucs, on mange on fait des trucs, on se couche et on s'endort (on rêve) et le lendemain matin ça recommence, grosso-modo, il en a toujours été ainsi d'aussi loin qu'on se souvienne, sauf que là, sauf qu'entre le deuxième on fait des trucs et le deuxième on mange a été ajouté pondu tombé du ciel un arbitraire on rentre (impérativement), on rentre impérativement chez soi (quoiqu'en ce qui me concerne ça ne change pas tant de choses que ça, les soirées chez moi j'ai l'habitude sauf que (sauf que) jusqu'ici si je restais chez moi c'est que je l'avais décidé, choisi, voulu (que j'avais toujours la possibilité de sortir, quand je voulais comme je voulais où je voulais pour quoi je voulais) tandis que là non c'est tu rentres chez toi point tu fermes la porte et tu fermes ta gueule et ce pour les douze heures à venir, et c'est cette coercition qui est pénible, étouffante, inacceptable

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"Les variants du virus Sars-CoV-2 sont au cœur de l’actualité. Pourtant, ce virus mute et produit des variants différents depuis le début de l’épidémie. Pourquoi ces derniers nés inquiètent-ils davantage ?

Ces variations sont notables car elles sont associées à une transmissibilité accrue. Le lien est quasi certain, mais pas encore formellement démontré, pour le variant B.1.1.7 identifié en Grande-Bretagne. C’est assez plausible pour le variant identifié en Afrique du Sud mais on n’a pas encore toutes les données pour l’étayer. L’autre point d’attention porte sur un nombre de mutations plus élevé que la moyenne habituelle. Le variant B.1.1.7 porte 14 mutations notables par rapport à son ancêtre connu le plus proche. D’habitude, on est plutôt sur une ou deux mutations.

Certains de ces changements sont dans la position de la fameuse protéine spike qui est à la fois la cible des vaccins, du système immunitaire et ce qui sert au virus pour pénétrer dans les cellules humaines. Ces mutations pourraient expliquer la hausse de la transmissibilité parce qu’elles optimisent la façon dont le virus s’attache aux cellules. D’autres mutations touchent des éléments du virus qui sont reconnus par le système immunitaire et pourraient donc atténuer l’efficacité des vaccins et augmenter le risque de réinfection. Les premières données préliminaires laissent entendre que ces variants ne posent pas de problème pour les vaccins, mais il faut les tester formellement pour en être sûr.

L’émergence d’un variant résistant au vaccin est-elle inéluctable ?

Cela devient de plus en plus clair. C’est le consensus qui est en train de se former. Et ce ne sera pas une mutation. Mais ça sera une série de mutations, par accumulation. Nous sommes dans une phase où le virus circule extrêmement activement et donc il est largement possible qu’il continue à accumuler des mutations et qu’il nous posera problème avec le vaccin dans un délai plus ou moins long. Ce sera peut-être dans six mois, ou dans trois ans.
Plus le virus circule de manière intensive, plus il a d’occasions d’explorer par hasard plein de combinaisons différentes. Il y a donc plus de chances qu’une combinaison problématique émerge. Ce ne sera pas immédiat, loin de là, mais la direction n’est pas bonne." (Libé)

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(version début d'après-midi) (je viens de relire ce que j'ai écrit ce matin j'ai failli tout effacer et puis non) bon faut pas exagérer quand même, la journée, hein, ça va j'ai joué au scrabble avec Marie, ensuite j'ai transformé une salade fenouil/orange/oignon violet qui ne m'avait guère enthousiasmé ce midi en potage avec l'adjonction d'un potimaron vert (qui contrairement à ce que racontent des menteurs via des photos mensongères ne fait pas une soupe verte mais orange), en train de cuire en ce moment, j'ai appelé pépin pour avoir un peu plus d'informations sur le voisin d'en face (mais pas celui des jolies lumières, celui de l'autre côté de la rue), qui était -encore- en train de faire l'idiot, à ranger et sortir des trucs de chez lui, à les entasser sur le trottoir, à haranguer les passants, jouer de la trompette, voire montrer ses fesses (et Pépin m'a confirmé oui qu'il était instable donc rien de très inhabituel) puis pris quelques photos de deux mecs de l'EDF ou approchant, avant  que de revenir ici tapoter un peu tandis que la soupe finit de cuire, il serait peut-être temps, soit de continuer NOS DERNIERS FESTINS (que je trouve de mieux en mieux, et toujours aussi apéritif), soit de finir OVNI(S) que je trouve toujours aussi sympathique malgré la critique pimbêche de cette pimbêche critique dans Libé, à moins que je ne prenne mon courage à deux mains, (et mon bonnet, et mon masque, et mes chaussures, et mon sac à fleurs) pour aller grappiller deux trois choses non essentielles à Monop... puisqu'il est poulailler moins deux, avoir tous ces choix, tout de même, quel bonheur, non ?

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"Sachez-le, l’exécutif aurait tranché pour un couvre-feu généralisé à 18 heures sur toute la France plutôt qu’un troisième confinement. Jean Castex annoncera les nouvelles mesures sanitaires en fin de ce jeudi après-midi. Mais déjà, Stanislas Guerini, le patron de LREM, a avancé une première explication à cette décision. "C’est un virus social. L’intérêt, c’est de contrer l’effet apéro, si je puis dire", a affirmé mercredi le marcheur sur BFMTV assurant que cette restriction a déjà ralenti la circulation du virus dans les départements qui appliquent ce couvre-feu avancé." (Libé)

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Le Parlement lance une consultation citoyenne sur le cannabis "récréatif"

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14 janvier 2021

poulailler 12

 rébus graphique 1 :

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(une douzaine d'oeufs)

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Covid-19 : une "sortie de crise" vers septembre 2021, estime le Pr Delfraissy

 "Il y a trois mois difficiles à tenir", selon l'expert, avant que les choses ne s'améliorent progressivement au fil de l'année.

 La France pourrait sortir de la crise sanitaire -"pas totalement"-, en septembre 2021, a estimé mercredi 13 janvier le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy.

 Alors qu'Emmanuel M. réunit mercredi matin un conseil de défense sanitaire, qui pourrait valider de nouvelles restrictions dans le pays, le professeur Delfraissy a souligné la situation paradoxale dans laquelle se trouve la France. Le pays "se situe mieux que l'ensemble des pays européens (...), que les Allemands, que les Suisse, et les Anglais".

 Toutefois, les indicateurs "stagnent", et le variant anglais menace de relancer l'épidémie à tout moment.

 "On pourrait sortir en grande partie de cette crise -pas totalement, on continuera à porter des masques- autour de septembre 2021", a expliqué Jean-François Delfraissy sur franceinfo.

 Il faudra toutefois continuer à appliquer les gestes barrières. "Le vaccin est la porte de sortie, n'attendons pas non plus tout du vaccin., a-t-il nuancé. Il faut être clair. Le vaccin va permettre (...) de protéger les plus anciens, il va peut-être permettre un jour de jouer un rôle sur la transmission, mais nous resterons sur l'année 2021, encore, avec un certain nombre de mesures barrière. Mais avec une vie sociale qui pourrait s'élargir."

 "Septembre 2021, c'est loin pour moi aussi, a encore confié Jean-François Delfraissy. Et je remercie l'ensemble des Français d'accepter l'ensemble de ces mesures avec beaucoup de confiance, contrairement à ce qu'on dit souvent.

"Je dis : il y a trois mois difficiles à tenir, ce sont les trois mois qui viennent, a-t-il martelé. Le variant anglais vient nous compliquer les choses. Les choses iront un peu mieux au printemps (...) et elles devraient s'améliorer réellement pour la fin de l'été."" (actu.orange.fr)

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(dans le Haut-Doubs)

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(ça me fascine)

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""Злорадство", zloradstvo : la satisfaction méchante que l’on éprouve à contempler les malheurs des autres, à l’instar de la schadenfreude allemande. Ce n’est pas un très beau sentiment : quand on l’éprouve, on ne s’en vante pas. On s’en défend même. Ainsi du sénateur russe Konstantin Kosatchev, qui, en commentant les émeutes du Capitole la semaine dernière, précisait : "Je dis tout cela sans le moindre zloradstvo." Vraiment ? "La démocratie américaine est manifestement boiteuse", "les Etats-Unis ont perdu le cap de la démocratie, et ils ont perdu le droit de le définir. Et encore plus, de l’imposer aux autres". (…) 

Mais c’est plus qu’un revanchisme sur la révolution ukrainienne qui déclenche ainsi la jubilation des porte-voix du Kremlin. La séquence de la présidentielle américaine vient renforcer le narratif sous-jacent de toute la propagande russe : la démocratie, en réalité, n’existe pas, ni aux Etats-Unis, ni en Europe, ni ailleurs. Croire qu’il puisse en être autrement, c’est faire preuve d’une naïveté confinant à la bêtise. Le pouvoir, partout, est toujours confisqué par des groupes fermés, et la seule différence entre un régime autoritaire et une démocratie libérale, est que le premier ne se donne pas la peine de travestir la réalité comme le fait la seconde.

En découlent deux messages implicites. L’un est à l’attention de la population russe : "La démocratie n’existe nulle part, alors ne vous plaignez pas". L’autre est adressé au reste du monde, si prompt à donner des leçons de démocratie : "La démocratie n’existe pas chez vous non plus, alors mêlez-vous de ce qui vous regarde."

De ce point de vue là, les trois derniers mois, comme tout le mandat de Donald T., ont été une réussite totale, et l’occupation du Capitole un magnifique bouquet final. Vu de Russie, plus jamais l’Amérique ne pourra donner de leçons de politique à qui que ce soit : il y a de quoi se réjouir, quitte à tourner au zloradstvo." (Libé)

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  où

(le haut-doubs)

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13 janvier 2021

poulailler 11

Incroyable! Le livre-photo pour lequel je doléais hier matin vient -déjà- d'arriver via chron*post (et celui-ci est impeccable, j'ai vérifié du bout des doigts, avant de me re-laver les mains, on ne sait jamais...) Merci encore Noémie de phot*obox!

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il neigeote
il neigeouille
il neigeasse

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et quoi d'autre ?
ben c'est tout...

no virus
no contamination
no variant anglais
no wuhan
no chloroquine
no gestes-barrières
no aérosolisation,
no masque
no solution hydro-alcoolique
no attestation
no couvre-feu (ah si, ça, oui quand même)
no verbalisation
no police menottes prison
no reconfinement (pour le moment)
no patient zéro
no cluster
no détresse respiratoire
no urgences
no réa
no pneumo
etc.

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je regarde une (nouvelle) série assez plaisante de Canal : OVNI(S) (réalisée par Antony Cordier, -dont j'avais beaucoup aimé DOUCHES FROIDES, HAPPY FEW et GASPARD VA AU MARIAGE...-) un panachage étonnant : de la science-fiction, mais en 1974, sous Giscard... C'est sympathique, entre loufoque et décalé mais avec un petit air pince-sans-rire, un goût certain pour les clins d'oeil, et ça se regarde avec grand plaisir...

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et je lis un polar qui donne faim (ce qui est assez rare pour être mentionné): NOS DERNIERS FESTINS de Chantal Pelletier (en Série Noire), du polar d'anticipation, puisque l'action se déroule en 2044 où a été instauré un permis à points pour la bouffe...

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et j'ai (re)fait des roulés à la cannelle (qui sont encore plus réussis que la première fois, et ça sent toujours aussi bon dans l'appart -tiens, pourquoi je me sens dimanche ?-)

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ah si, j'oubliais : la terre a accéléré en 2020 :

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"De mémoire de satellite, le bilan annuel de la durée des jours a toujours été positif. Le dernier pic date de 2016, avec 490,76 millisecondes supplémentaires sur le temps de référence. Et depuis, ça baisse. Ça baisse régulièrement, et ça baisse vite. Jusqu’à cette année 2020 de tous les records où pour la toute première fois, le bilan est négatif. Cette année, les rotations cumulées de la planète affichent -1,28 millisecondes sur le temps de référence. Et si la tendance se poursuit au rythme actuel, 2021 devrait finir avec 35 millisecondes d'"avance". (Libé)

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(toujours ça de gagné, hihihi)

12 janvier 2021

poulailler 10

(vocifère ?)

la vie poulailler

la vie rétention

la vie contenue

la vie en apnée

(faut s'y faire...)

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bonne nouvelle!

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une édition 2021 entièrement en ligne
tous les films visionnables avec un pass de 12€
(en vente à partir du 20 janvier),

notamment

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"On n'est pas des animaux"
(de Noël Debré, avec Vincent Macaigne)

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qu'est ce que j'ai fait de beau aujourd'hui (de pas comme d'habitude ?)
je suis allé sur le chat de ph*tobox pour ronchonner (et pleurnicher un peu aussi) : le bouquin photos "2020 (annus horribilis), in extenso" (160 pages) m'est arrivé non seulement avec un certain retard, mais aussi hélas un léger défaut de fabrication : toutes les pages (de la première à la dernière) portent la marque d'un impact (léger certes, mais visible, et donc agaçant), et j'ai exposé mon cas et mes doléances à une certaine Noémie, avec envoi de photos à l'appui, qui m'a proposé dans un premier temps un "crédit tirages/photos de 100 unités valable un an", mais qui, devant mon refus, a "été voir ce qu'elle pouvait faire", et a fini par me proposer " en geste commercial et à titre exceptionnel" le retirage (et l'envoi) illico de l'ouvrage litigieux en question, qui devrait me parvenir d'ici quelques jours via chron*post...

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scrabble1

ça, déjà ça fait plaisir...

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mais ça (agrandissement du coin supérieur droit)
c'est quasiment aussi jouissif, non ?

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11 janvier 2021

poulailler 9

hier soir ce que j'ai mangé, ce n'était pas simplement du saumon fumé mais du "Grandes Origines / Saumon fumé des Highlands d'Ecosse avec notes maltées" , ça en jette non ? (pourtant produit Monop' "étiquette orange", à prix réduit, hein)

j'ai appris, en parcourant l'emballage, qu'il existait un profil gustatif pour le saumon (comme pour le whisky ?), du plus mild au plus strong :

délicat :
notes végétales
notes florales
équilibré :
notes fruitées
notes douces
corsé :
notes torréfiées
notes maltées
brut :
notes iodées
notes tourbées

Incroyable, non ?
Instructif, en tout cas...
(et ledit saumon était excellent...)

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(c'est la vie)

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qu'est ce que j'ai fait de beau aujourd'hui (de pas comme d'habitude ?)
j'ai pris la voiture pour aller à Cuse chez Catherine (où je retrouvais Dominique) pour une formule raclette / scrabble / galette parfaitement adaptée pour un retour / poulailler prévu avant 18h, et ça tombait bien ce rendez-vous pris il y a quelques jours, puisque Catherine était un peu tristounette parce qu'elle venait juste de perdre Erika, sa petite chienne noire (que moi aussi j'aimais beaucoup).
On a respecté le programme prévu, et même plus, puisqu'après le scrabble et avant la galette les filles ont réussi à interpoler une promenade dans le village (que j'ai remplacée par une bien plus reposante -et méritée- siestounette postprandiale (c'est Catherine qui m'a rappelé le mot) près du poêle, dans le fauteuil d'Erika, justement...)
JE N'AURAIS PAS DÛ boire trois verres de ce jus de pomme (bio pourtant) qui m'a, lorsque je suis arrivé à la maison, révolutionné les entrailles dans les grandes extrémités (mais, à l'heure où j'écris celà, tout semble être rentré dans l'ordre (et la révolution matée).

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"Le vrai pessimiste sait qu'il est déjà trop tard pour l'être."
(Victor Miesel / Hervé Le Tellier, L'Anomalie)

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10 janvier 2021

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(on reste au chaud pour le ouiqinde)

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(aujourd'hui au JT)
(j'ai toujours eu un faible
pour les reportages sur les chutes de neige apocalyptiques,
surtout vus depuis l'intérieur, bien au chaud et au sec)

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(hier avec Catherine)

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(bon, ça avait un peu fondu depuis le matin, à cause du soleil)

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qu'est ce que j'ai fait de beau aujourd'hui (de pas comme d'habitude ?)
Manue est passée en toute fin de matinée, et comme les années précédentes, pour la cérémonie rituelle dite "de la galette", cette année c'était pistache/griottines (délicieux), mais, 2021 oblige on a fêté ça sans fleurs ni couronnes sans fève et sans couronne (de toute façon on savait que c'était elle la reine et que c'était moi le roi et c'était très bien comme ça...

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Philou est passé en toute fin d'après-midi pour me rapporter gentiment les trois petits bouquins/photos format carré que j'avais faits pour célébrer le conconfinement, qui ont donc réintégré leur étagère, et ont été remplacés dans le sac (que Philou remportait) par Autoportait, d'Edouard Levé

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(sans rapport avec ce qui précède)

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(ni avec ce qui suit...)

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9 janvier 2021

poulailler 7

Le sociologue Bernard Lahire poursuit son enquête sur nos vies ensommeillées et montre que les songes, certes spécifiques à chacun, sont aussi liés à la trajectoire sociale du rêveur. Travail, place dans la société, compétition... autant de problèmes qui, une fois les yeux fermés, nous hantent.

(…)

"Derrière leur apparence farfelue, les rêves ont donc une cohérence ?

On raconte souvent les songes qu’on a soi-même produits comme des réalités étrangères à soi. Ils nous paraissent absurdes, incongrus. Ils sont au contraire aussi logiques qu’une équation mathématique. Sur les raisons de la bizarrerie apparente du rêve, je suis en total désaccord avec Freud. Selon lui, si un rêve est confus, incompréhensible à la première lecture, c’est parce qu’il contourne la censure : le rêveur chercherait en permanence à brouiller le message. Pour le comprendre, il faudrait donc "craquer" le code mis en place pour échapper à la censure. Je pense au contraire qu’il n’y a pas plus "libre" de toute censure que le rêve. Il est sans doute l’espace d’expression le plus franc, le plus direct, le plus cash. Sauf que son langage est très implicite, fait d’évocations, de symboles ; il ne nous donne à voir que quelques pièces d’un grand puzzle. Pour voir l’image complète, il faut trouver les pièces manquantes qui renvoient à des moments précis de la trajectoire sociale du rêveur - pas seulement à ses pulsions sexuelles. Au sein de notre patrimoine d’expériences incorporées, certaines d’entre elles ont été plus marquantes que d’autres et déterminent notre perception du monde, notre rapport à la réalité et aux autres, et, logiquement, nos rêves. (…) Notre passé incorporé nous hante, il colonise notre vie nocturne sous des images très diverses.

Comment s’élabore ce langage intérieur, cette «communication de soi à soi» ?

A travers le rêve, nous ne nous adressons qu’à nous-mêmes. L’implicite est total. Pas besoin de faire l’effort de remettre dans le contexte et d’expliquer quoi que ce soit à un autre que soi. C’est cet implicite qui rend le rêve si compliqué à appréhender, même pour le rêveur une fois réveillé. Le récit onirique fonctionne beaucoup par analogie, comme l’a compris Freud.
Il est aussi avant tout visuel : on y sent peu d’odeurs, on voit les gens parler plus qu’on ne les entend. Le cerveau va donc créer des métaphores visuelles liées à la langue qui est la nôtre. "Je suis au fond du trou" ? Les songes sont remplis de personnes littéralement tombées dans un trou. On a "rompu tout lien" avec son ex-compagne ? Les rêves mettent en scène un pont qui s’effondre, une corde qui lâche. Le rêveur prend les images à la lettre.

(…)

Quel intérêt la vie inconsciente peut-elle avoir pour le sociologue ?

Il faut paradoxalement passer par le rêve, si étrange et irrationnel en apparence, pour mieux révéler les mécanismes qui dictent la vie éveillée. Le rêve n’est pas le moment de l’exception. On croit encore trop souvent au mythe de notre supériorité consciente, rationnelle et intentionnelle. On croit toujours être maître de tout ce qu’on fait. Mais pas du tout : le rêve nous force à voir la part de mécanismes inconscients de nos vies éveillées.

Chaque fois que nous rencontrons quelqu’un, en réalité, nous ne rencontrons pas seulement cette personne. Nous lui superposons toutes les personnes que nous avons connues dans le passé et qui lui ressemblent ou évoquent de manière inconsciente nos préoccupations existentielles. Exactement comme lorsque le rêve met au même endroit des personnages qui n’ont, a priori, rien à y faire ou quand il condense des individus différents. Sauf que dans la vie éveillée, vous ne vous en doutez pas. Et puis, d’une certaine façon, nous sommes plus lucides dans nos rêves.

La vie onirique, parce qu’elle ne s’embarrasse pas de censures, donne accès à une forme de vérité sur ce qui nous "travaille". Chaque nuit, les rêveurs voient des choses qu’ils n’osent pas se dire, des choses qui les embarrassent dans leur vie quotidienne. Ce savoir ne leur est plus accessible lorsqu’ils se réveillent. Mais cette lucidité peut se reconquérir par l’interprétation des rêves."
(Libération)

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(from Chez Pol/Libé)

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(j'ai oublié de le mettre hier)

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(poules et teuf)

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un mot de Pépin au dos de son envoi qui me fait venir une larmichette :

"En attendant les scrabbles et les tarots,
les bières et les cafés partagés
les sorties ciné et les pots au théâtre
Vivement demain"

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qu'est ce que j'ai fait de beau aujourd'hui (de pas comme d'habitude ?)
avec Catherine on est allé marcher un peu dans la neige (enfin, ce qu'il en restait) sur les hauts de Noidans, j'ai eu un peu de mal au début (ça montait, j'avais le masque, je souffais comme un boeuf et tout...) mais après c'était très agréable, on a même croisé la police au milieu de nulle part, partie pour contrôler on se demandait bien quoi... et vu aussi un mec au volant de son 4x4 qui faisait courir ses trois chiens à côté de sa bagnole

*

"Continuer à dire notre monde
La vie est un accident bien plus précieux que tout ça
Continuer à espérer
Continuer à croire
Être vivant, c’est se réinventer
Alors mourir et renaître
Respecter l’avenir
Relever ceux qui tombent, les étreindre
Savoir parler dans la lumière
Continuer à parler dans l’obscurité
Tout est parole
Tout est rencontre
Tout ne s’invente que par la parole
Même le silence s’invente par la parole
Renoncer et reconstruire
Quelle chance de voir devant
Quelle chance d’avoir à se réinventer.
Alors inventons notre avenir,
nos amours, nos amitiés
Étreignez ceux qui vous dégoûtent,
de leur haine faites de l’amour continuez à croire aux rencontres et aux fêtes
Nous sommes vivants et pas encore vaincus
Combattez avec joie
Et souriez à l’avenir même si tout fait peur
La peur, c’est le début des ténèbres c’est le début des angoisses
Et surtout c’est le début de l’autorité
N’ayez pas peur !
Bonne année / quoi / "
VINCENT MACAIGNE

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8 janvier 2021

poulailler 6

alors ça va, mes poulettes et mes poulets ?

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Qu'est-ce que j'ai fait aujourd'hui ? (d'un peu inhabituel je veux dire) Ah oui j'ai passé un certain temps sur le site du Festival de de Gérardmer, ,  (j'avais au départ l'intention de prendre un Pass (50€, quand même...) mais le temps que j'y arrive, (...) ils étaient déjà tous vendus! J'ai donc décidé d'acheter des places à l'unité (5€) et j'ai mis un certain temps pour choisir (un film par jour ça m'a paru... raisonnable.
Il y en a un qui tout de suite m'a semblé incontournable (celui que j'ai réservé en premier) :

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ensuite j'ai choisi

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du fiston Cronenberg,

puis après avoir trèèèèèèèèès longuement hésité :

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(je pense que celui-ci doit être vraiment flippant,
j'ai vu la bande-annonce,
en plus il est hors-compétition, en vidéo HD et sans dialogues...)

et enfin je me suis décidé pour

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Je me suis dit : le festival dure 5 jours (du 27 au 31 janvier) et donc peut-être 5 jours / 5 films ça serait bien (ça me rappelle quelque chose... private joke)... mais bon je me garde pour l'instant le cinquième "sous le coude"...

*

dans la série "nos chers comiques qui commencent par D", entrevu ce matin une photo de ce cher Gérald D., dûment masqué, en train de se recueillir devant... l'ancien local de Charlie-Hebdo, aux côtés de la Maire(sse) de Paris, Anne H., dûment masquée aussi, "en toute discrétion" et j'imaginais toute la bande (Cavanna, Choron, Cabu, Charb et les autres) tous assis au bord de leur nuage à pleurer de rire

et, tiens, continuons de rire :

"AVEU Il n’y a eu pas de changement de doctrine, assure en chœur l’exécutif, mais Olivier Véran a quand même prévu d’amplifier et d’accélérer le mouvement de vaccination face à un démarrage plus que poussif, surtout en comparaison avec le reste du monde. Une lenteur au démarrage fruit d’une erreur stratégique ? Pas du tout, reconnaît le dircab de Jean Castex, révélant ce que beaucoup pensaient mais que la majo n’osait dire. "On n’a pas assez de doses", a confié Nicolas Revel à un élu, selon le Parisien ce matin, ajoutant : "Si on bouge tout de suite, on ira très vite vers la pénurie." Comme avec les masques ? (Chez Pol /Libé)

 

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