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lieux communs (et autres fadaises)

21 novembre 2021

belles jambes diverses

libé adresse

(étonné) aujourd'hui Libé est arrivé dans la boîte pré-lu (plastique ôté, étiquette d'adresse collée directement sur le journal, pages déjà cornées...) on n'arrête plus le progrès!

*

(admiratif) je regarde ce mec rentrer, au 12 : j'ai 5 épaisseurs de vêtements  et lui n'a qu'un t-shirt (noir, certes, mais uniquement ça...)

*

(ému) de recevoir ce jour une "vraie" lettre de Philou, qui me parle d'écrivains(s) et de lecture (et de souvenirs) : Santiago Amigorena, Alberto Manguel, et Christian Gailly

*

(déçu) : le 26 au soir, soit à la date de notre AG, Maylis de Kerangal viendra lire à Pusey dans le cadre des Petites Fugues

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(songeur) ce n'est pas si souvent que j'arrive à la page 1000 d'un bouquin ; il ne m'en reste plus désormais qu'une petite quarantaine, et vais dire au revoir, à regret, au narrateur de Rabalaïre, d'Alain Guiraudie (en continuant de me demander comment Deloin a réussi à  lire ça en quatre jours!)

*

(réjoui) devant cette "machine à écrire les textes des plaquettes d'exposition" trouvée sur tw*tter

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(ravi) que ce soit un de mes films chéris (c'est vrai, difficilement reconnaissable) qui figure sur l'affiche de cette édition 2021 du Festival Entrevues de Belfort (auquel j'aurai finalement tout fait  -et réussi- pour ne pas participer (cette phrase est très boîteuse j'en ai conscience mais je ne vois pas comment la corriger)et refermons la seconde parenthèse)

 

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(nostalgique) évoquant avec Pépin mon goût (aussi soudain qu'immodéré) pour les bonnets à pompon, j'en viens à évoquer le héros de BD auquel pour moi ils se rattachent : Gaston Lagaffe

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(je pensais à une autre planche, que je n'ai pas réussi à retrouver, où gaston porte un bonnet à pompon vert et a bricolé un système ingénieux pour ne pas l'ôter à chaque fois qu'il doit saluer les gens, notamment Mr Boulier, devant lequel il ôte juste le pompon...)
Pépin, lui, m'évoque Modeste et Pompon, que j'ai aussi lu quand j'étais plus jeune, mais même en fouillant sur le ouaibe, je n'ai rien trouvé à propos de bonnet, justement, à pompon.

*

(souriant)

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(no comment.e)

20 novembre 2021

envoi français

THE FRENCH DISPATCH
de Wes Anderson

Quelle tristesse! Pour cette première séance de THE FRENCH DISPATCH, à 18h, on était trois dans la salle 9... Remarquez, vu le nombre de voitures sur le parking, ils ne devaient pas être beaucoup non plus dans les autres, SAUF dans la 8 (par nous dite "la salle des bourrins") où on passait... LES B*DINS!. Oui, quelle tristesse...
Je n'ai rien voulu lire de précis sur le film (j'aime bien me faire mon idée par moi-même) mais j'avais vu un titre dans Téléramuche qui disait "Faut-il encore aimer Wes Anderson ?" (ou quelque chose du genre), ce qui m'avait déjà un peu agaçouillé et je me souvenais qu'à cannes l'accueil avait été... mitigé (mais comme dit Zabetta -qui a de l'entregent- "A Cannes, c'est particulier...")....
Et donc j'y suis allé confiant.
Et j'ai eu bien raison.  Et donc, tout en gardant intactes pour le sieur Anderson mon estime et mon admiration, je suis sorti de la salle en même temps joyeux et émerveillé (comme très souvent en sortant d'un film de W.A, non, pas osuvent, A CHAQUE FOIS), mais aussi avec quelques regrets :
1) on n'en a pas assez!: Ne nous sont racontées que trois histoires, (plus un préambule et un postambule), on en aurait juste aimé davantage...
2) y en a trop ! (je veux parler des sous-tires) comme d'hab' chez W.A, ça parle beaucoup (la fameuse voix-off) ce qui fait que lorsqu'on le voit en VO il faut parfois choisir entre la lecture des sous-titres et le contenu de l'image (qui est en général assez dense)
3) ça va trop vite ! : les sous-titres, l'action, le passage à l'écran de certains acteurs français (qu'on ne voirt parfois que pour quelques secondes), et, surtout, le défilement des noms au générique de fin, qui est spécialement illisible tellement il défile avec célérité...
4) (là c'est de ma faute) : comment se termine la deuxième histoire ? j'ai (épuisement) brièvement piqué du nez, fermé mes petits yeux l'espace oh d'un soupir,  et quand je les ai rouverts, j'ai compris que la troisième histoire avait démarré car je ne reconnaissais personne... arghhh!
5) dans quelle histoire Vincent Mcaigne (qui a été -re-arghhh- coupé au montage pouvait-il bien apparaître ?
Mis à part ces brimborions, bien obligé de constater que le plaisir est intact...
Donc donc donc je vais donc devoir retourner le voir, pour toutes les raisons susdites (et avec un très grand plaisir...)

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une campagne graphique très très très classieuse...

19 novembre 2021

de ci de là

twitter, tumblr, et le reste...
(une image ça fait toujours plaisir)

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18 novembre 2021

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143 RUE DU DÉSERT
de Hassen Ferhani

Mois du Doc 3.
Pour cette séance de 13h30 du 11 novembre dans le bôô cinéma, augmentation quasi-exponentielle du nombre des spectateurs. j'y étais avec Catherine et marie, comme "quand on était jeunes", et il y avait pas loin Christine et Isabelle... Et puis voilà que j'ai un peu piqué du nez au début, et voilà que quand j'ai été réveillé (je n'ai plus fermé l'oeil jusqu'à la fin) je me suis un peu ennuyé. (Tiens, Dominique aurait-elle eu donc raison ?). J'ai rêvassé, disons, devant ce portait de femme dans une maison au milieu de nulle part; dans le désert. Que j'ai trouvé un peu statique et lent. (Pourtant, incontestablement, le désert c'est beau, le jour et encore plus la nuit, et le réalisateur aime le filmer.). Deux séquences musicales viennent heureusement redonner un peu de peps' à tout ça : une en intérieur avec un groupe de musiciens (c'est beau les hommes quand ils font de la musique et qu'ils dansent ensemble), et une autre, plus brève, en extérieur, de nuit, avec du Brian Eno & David Byrne (Qu'ran).
Et donc j'ai rêvassé oui, je n'ai pas vraiment réussi à rentrer dans cette maisonnette, et je me sentais un peu seulet à la sortie, devant le cinéma,  lorsque tout le monde a commencé à faire de jolis compliments, et moi je faisais juste hmm hmm en guise d'acquiescement (comme pour dire aux gens oui oui je suis tout à fait d'accord avec vous) tandis que je restais sur mon quant-à-moi sans oser dire que je m'étais un peu ennuyé...

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Pourtant les photos et les affiches sont très belles, et donnent envie de voir le film...
Je ne comprends pas...
Je devais être trop fatigué, voilà...

17 novembre 2021

double séance là-bas et ici

CRY MACHO
de Clint Eastwood

Oh tiens, il est dans le bôô cinéma en sortie nationale! Et re-oh tiens ils ont même saupoudré quelques séances en VO, et donc j'y étais donc cet aprèm à 13h45, séance dite "de vieux" (on était quand même trois dans la très grande salle 11, j'ai d'ailleurs entendu, juste avant,  à la caisse, trois vieilles s'écrier "ah noooon!" quand le caissier-propriétaire (c'est comme ça dans le bôô cinéma) leur a précisé que le film était en VO...).
Clintounet est vieux, il est vraiment très vieux (waouh! allocin*che m'annonce 91 ans!) et ne se prive pas de nous le faire savoir (il joue -tiens donc- un ancien rodeoman qui s'est cassé un jour le dos (sous son cheval) et donc a dû se ranger des voitures des chevaux, qui est chargé par un boss -envers qui il a une dette- d'aller au Mexique pour récupérer son fils.) Et nous raconte ça dans un film sympathique et un peu paresseux, un peu en pilote automatique, avec, autour de notre vieux cow-boy dans sa vieille grosse bagnole, un gamin révolté, un coq de combat, une chaleureuse tenancière de bar mexicaine, plus, pour faire bonne mesure, quelques méchants d'opérette (ou plutôt de bande dessinée, le genre Caramba! Encore raté!) Et hop! En selle le vieux gringo! (Qui au passage nous expose -ou bien son personnage ?- sa philosophie de vie, une (étonnante pour un Clint E.), petite théorie anti virilisme "rouler des muscles et faire le macho, c'est nul..."). Ok Clintou, si tu le dis... And save the last dance for me...

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LA FRACTURE
de Catherine Corsini

Tous juste arrivé du Mexique, à peine le temps d'un petit crème au bar, et hop! je me suis retrouvé aux Urgences, à Paris. Je ne suis pas d'habitude forcément très client du cinéma de Catherine Corsini, mais là, là, j'ai adoré. Malgré ses excès, ses maladresses, ses invraisemblances, ses lourdeurs, et tout et tout, oui j'ai A-DO-RÉ.
Parce que les comédien.nes, d'abord. Je les présente par ordre alphabétique : Valéria Bruni Tedeschi, Aïssatou Diallo Sagna (une "non-professionnelle" très très bluffante), Marina Foïs, Pio Marmaï pour le quarté de tête, (auquel j'adjoindrais personnellement celui qui vient en premier au générique des "écrits en petites lettres", le toujours aussi impressionnant Jean-Louis Coulloc'h, oui celui de L'Amant de Lady Chatterley).
Soient deux bobottes bourgeasses dont le couple bat (sérieusement ? drôlement ?) de l'aile, qui vont se retrouver aux Urgences (l'une s'est pété le coude en voulant rattrapper l'autre, et du coup (!) l'autre l'accompagne, c'est Valeria qui a chu, et Marina qui joue les garde-malades, et toutes les deux semblent en assez grande forme), en compagnie, notamment, d'un routier gilet jaune qui vient de se faire canarder à la jambe dans une manif (Pio Marmaï à croquer avec sa barbe et son bonnet -sans oublier sa grande gueule-). Dans un service hospitalier en pleine surchauffe et carrément au bord de l'asphyxie et de la paralysie, et attention, en plus, la nuit ne fait que commencer... (et, encore, ils ont de la chance, ils ne connaissent encore pas le covid!).
Le film est plein à craquer, de cris, de malheurs, de souffrances, de rencontres, d'affrontements, de chutes, de rebondissements, de chocs, bam bam bam! mais, heureusement, n'est pas non plus dépourvu d'un certain humour (doublé d'une certaine candeur (ou naïveté ?), sans doute aussi), surtout quand il se focalise (à la loupe déformante) sur son couple d'héroïnes (Valeria joue comme un vrai stradivarius la moi je surmédiquée à qui on aurait envie quand même de coller des gifles, hein, et Marina lui fait bravement face, stoïque dans son registre je t'aime / je te quitte / mais je reste quand même, carrément impeccable). Humour qui vient un peu tempérer la violence, de plus en plus invasive (envahissante), exponentielle, jusqu'à un point critique, quasiment apocalyptique (on se croirait quasiment dans Assaut de John Carpenter). Trop, too much, et autres qualificatifs de l'excessivitude, mais on pardonne, on pardonne, on pardonne tout!
C'est un film qui a la force d'être à la fois très réaliste et très irréaliste. (Un film culotté ? inconscient ?) Et c'est sans doute ça qui fait son charme. En même temps les bourgettes et le prolo. En même temps la crise des Gilets Jaunes et les chamailleries d'un couple de meufs. En même temps tout le malheur du monde et les saillies (les mots d'esprits, les traits décochés) qui font éclater de rire. Le glucose de la romance touillé avec l'amertume du constat social. Comme si on avait vissé ensemble, de force Mais ne te promène donc pas toute nue de Feydaux (je schématise) et La Grève d'Eisenstein (je schématise encore). Et l'assemblage tient, et l'empilement des scènes de crise (inside et outside) continue -miraculeusement ?- de grimper, sans que jamais la pile ne s'écroule
Oui ça tient probablement du miracle. Dans d'autres circonstances on aurait ricané sur ce bref plan de Marina Foïs en Mère Thérésa qui, n'écoutant que la voix de Dieu son devoir, aide les infirmières qui n'en peuvent mais en mettant des gouttes dans les yeux d'une patiente, voire sur l'angélisme de cette scène entre Pio Marmaï déguisé en médecin en train d'essayer de se barrer, et un jeune CRS surpris en train d'uriner contre le mur et qui fait alors la preuve que si tous pour un, alors forcément pas tous pourris... Mais là, justement, on l'adore cette scène...
Et c'est comme ça jusqu'à la fin (je vous promets, on n'a pas le temps de reprendre son souffle tellement on affronte les catastrophes comme s'il en pleuvait...), qui, bien vu (la fin), se paye le luxe d'aligner les happy ends (comme les 7 sur les machines à sous) et hop! banco! toutes les pièces qui dégringolent. Même pour celui qu'on avait un peu perdu de vue depuis sa rencontre, justement, avec le CRS séraphin, et qu'on retrouve in fine (on peut dire que pour lui quand même c'est quasiment un happy end, non ?)
(C'est drôle, je repense à la scène de "la leçon de dézinguage", par Vincent Lacoste, dans Les Illusions perdues, la façon dont on peut traiter des mêmes éléments de façon très positive ou bien très négative, selon l'humeur, et je me dis qu'à un autre moment j'aurais peut-être pu le déglinguer ce film, ou le voir autrement  (j'ai beaucoup ri en lisant les critiques très méchantes*, celles à 0* dans all*ciné) alors que là non non, comme je l'ai dit plus haut je lui pardonne tout...).

* dont j'extrais cette perle brute :
"La mauvaise foie du film desserre totalement leur propos et leur combat."
Somptueux, non ?

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(bon, je reconnais quand même que l'affiche est très très moche, hein...)

16 novembre 2021

alors ça

découvert par hasard qu'un autre blog avait choisi exactement la même bannière que moi!

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(c'est fâcheux mais bon je vais m'en accommoder n'est-ce pas...)

16 novembre 2021

c de la b

GARDÉNIA
de Alain Platel & Franck Van Laecke

troisième spectacle de la saison (apres UN POYO ROJO et CAR/MEN) et on continue de grimper ce genre d'escalier de la gayitude, chaque spectacle étant une marche plus haut que son prédécesseur.
Les spectacles d'Alain Platel, je ne les manque pas...
J'ai été subjugué (et souvent submergé par l'émotion). Pourtant les travelos, d'hab' c'est pas trop mon truc. Mais là ça l'est. Sans constestation possible. Le spectacle est construit de façon à ce qu'on passe, comme ça, d'un état à l'autre (le rire, lémotion), comme sur scène, les actrices/teurs passent d'un genre à l'autre (Monsieur / Madame).
Le début est assez malaisant (tous ces personnages sont grisâtres, atones, apathiques, on s'insuiète à l'avance de comment on va pouvoir supporter si ça dure comme ça) et hop soudain on est transporté, tandis que les personnages eux se transfigurent, et que de sous les tristes costumes stricts surgissent des amours de robes fleuries, qu'on accessoirisera bientôt avec les talons-aiguilles, les perruques et les sacs qui vont bien avec.
(un réjouissant Boléro -de Ravel!- en forme de défilé, avec table de maquillage, au fond, et passage obligé de chacun-cune jusqu'à l'avant-scène, à un-e à deux-e, à plusieur-es, avec chorégraphies qui vont bien avec aussi, et à propos de chorégraphie, un moment sublime où le jeune danseur évolue sur la chanson d'Aznavour Comme ils disent, qui pourtant d'habitude m'exaspère, et en fait un moment de grâce absolue)
Un spectacle en forme de feu d'artifice (qui, justement, prend un certain temps pour l'allumage) sur le genre, sur le corps, sur la mémoire, sur la vieillitude, qui explose en un réjouissant bouquet final. Du bonheur, du bonheur, du bonheur que la (re)présentation de cette humanité-là.
Saisissant. (J'adore cette robe bleue...)

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15 novembre 2021

souvenirs souvenirs (je vous retrouve en mon coeur)*

Hier midi c'était repas chez Domi et Alain. (il a fallu un peu de temps pour trouver la date qui convenait à tout le monde...). On ne s'était pas vu(s) depuis un an et demi. Grande table, on était onze : quatre couples (en sus des invitants, il y avait Emma & Régis, Annette & Jean-Pierre, Fran & Phil), et trois célibataires, dont une avec enfant (Pacoune) et deux sans (Dominique et votre serviteur). Des amis d'au moins quarante ans pour la plupart, c'est dire à quel point ces repas de "retrouvailles" sont des moments qui comptent, des moments précieux, aussi précieux que joyeux d'ailleurs.
C'est une invitation tournante, chacun à son tour recevant les autres (plus exactement, chaque couple à son tour, car, même si ça m'embête un peu personnellement, je suis dans l'incapacité matérielle de recevoir onze personnes dans mon petit n'appart' joli...), à tour de rôle. La dernière fois c'était chez les Soria début 2020   (juste avant qu'on se tape -de plein fouet- le premier conconfinement), et cette fois, à la fin du repas, c'est Annette qui a "réservé" pour la prochaine (on a parlé de juin 2022... "si tout était OK..."), grillant sur le poteau Emma (qui, donc, aura son tour en 2023.)
Onze personnes, ça fait déjà du monde, et le seul regret c'est qu'il n'est pas, justement, possible de parler avec tout le monde. Pour l'apéro, on était assis en rond, chacun ou presque champagne en main, et j'étais assis entre Annette et Emma, et c'est surtout avec elles que j'ai conversé. Pour le repas, une fois qu'on est assis à table, c'est encore moins facile (surtout que j'étais assis à un bout, et j'ai donc surtout discuté avec Pacoune (à droite) Domi (à gauche), Jean-Pierre (en face) et Fran (à côté de Jean-Pierre), tout en faisant régulièrement des efforts pour profiter des conversations des autres, à l'autre bout, m'y intéresser voire m'y immiscer.).
Au fil des conversations  vont et viennent les choses dont on parle, ces instants qu'on partage, ces souvenirs communs qu'on ne manque pas d'évoquer (quarante ans, pensez, ça en fait de la matière à anecdotes), qui parfois ne disent rien à certain(e)s (ce fut mon cas, et c'est là qu'on réalise combien la mémoire est personnelle et sélective...), des détails, des expressions, des lieux, des gens (Fifi A. est mort, tiens...), et les petits bonheurs personnels, intimes ou pas (ah les photos des petits enfants qui -plop!- fleurissent sur les écrans des téléphones des copines, les enfants  ont grandi, c'est normal que ceux qui en ont en parlent et donnent de leurs nouvelles, ces enfants qu'on a vu naître et grandir pour la plupart, et qui ont a présent leurs propres enfants, moi je parle d'autres choses, bien obligé, de films et de livres surtout, ce sont  un peu mes enfants à moi...
Le repas suit son cours (au long cours, on restera tout de même quelques heures à table, mais sans que rien ne pèse, bien au contraire) le repas c'est bien, mais j'aime encore mieux, après le café, ce moment un peu informel où les choses se défont (si on avait eu des cravates, on les aurait desserrées), où on réalise soudain que la nuit est déjç tombée (et le brouillard ne se sera toujours pas levé) on change de place, de conversation, d'interlocuteur, de point de vue, on se laisse encore un peu plus aller, on est un peu plus proches, plus attentifs, plus confidents, plus confiants... oui, j'adore ça...

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(il y a sur picasa cet effet appelé "n&b partiel" que j'affectionne, et qui produit son petit effet, justement...)

Comme le résumait Annette "On a encore 18 ans...", et c'est ça qui est un peu magique, un peu sidérant, comme si le fait de se trouver ensemble nous connectait à un autre espace-temps, que nos vieux corps (ne nous voilons pas la face) nos rides nos bobos nos affections plus ou moins bénignes, nos soucis de sexagénaires, étaient comme par magie relégués à l'arrière-plan, pfuit!, évaporés, en suspens et que c'était juste nos mentaux (oui, un mental, des mentaux) qui se connectaient, nos vieux disques durs qui se réinitialisaient sur ces années qui commençaient par 19..., ces années où on n'avait pas vingt ans, (ou tout juste) et où la vie nous semblait encore immense (et pas du tout si pleine de danger que ça...) où tout était encore à venir...
Comme si le fait de se retrouver nous permettait de nous ressourcer (comme dans les films de super-héros, nos énergies mises en commun s'additionnent, on les mutualise...). Magique, non ?

 

* vous avez reconnu la chanson du titre du post bien sûr

"... et vous faites refleuriiiiir
tous mes rêves de bonheur"

14 novembre 2021

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11 novembre 2021

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dans les deux cartons de livres que Manue portait à Emmaüs et qu'elle m'a confiés pour que je les trie au préalable au cas où j'y trouverais quelque chose d'intéressant, j'ai déniché trois romans parus chez Minuit (Les lubies d'Arthur, de Guibert, L'Innommable, de Beckette et La salle de bains, de Toussaint), plus une charmanté édition des Lettres de mon Moulin, en livre de poche, dans une édition semble-t-il d'époque (1969) en excellent état à l'exception de la toute dernière page à laquelle manque le coin inférieur, parce que j'avais très envie de relire Le sous-préfet aux champs

*

 

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où l'élève surpasse le maître, et l'employé (comme me l'a fait remarquer Loulou) est encore plus beau que le patron... Comment s'appelait ce roman déjà ? Ah oui, La vie est brève et le désir sans fin (et je me sens comme une vraie girouette). Amis, continuez de faire des travaux dans vos maisons!

*

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Je suis retourné à happyc*ash, car il y restait encore deux livres de Donato Carrisi que je n'avais pas, et comme le troisième livre était gratuit, j'ai cherché (looooonguement) le troisième livre en question, et j'ai finalement choisi LES PRÉPONDÉRANTS de Hedi Kaddour (dont j'avais tellement aimé LES PIERRES QUI MONTENT)

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avis de passage plus que succinct, à la suite duquel eut lieu un échange de mails aussi ubuesque que kafkaïen

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Je suis un peu... excessif (mais c'est la faute à Philou et à la F.A.L où je n'ai rien acheté ou presque) : finalement j'ai profité d'un avoir sur priceministruche pour acheter 7 (sept!) livres de Alberto Manguel (tous publiés chez Actes Sud) : LA CITE DES MOTS et LA BIBLIOTHEQUE, LA NUIT chez Mom*x, et LE LIVRE D'IMAGES, NOUVEL ELOGE DE LA FOLIE, UNE HISTOIRE DE LA LECTURE, DANS LA FORÊT DU MIROIR (celui-ci en un peu moins excellent état que les autres), et, last but not least, JOURNAL D'UN LECTEUR (par lequel toute l'histoire a commencé) chez L'Harm*ttan (est-ce bien raisonnable ?)

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Ayant revendu au prix coûtant (50€) le coffret de Manu Larcenet (à propos duquel je me suis irrémédiablement fâché avec ma librairie jusque là préférée), avec les sous je me suis, entre autres,  commandé les tomes 2 et 3 de L'ARABE DU FUTUR, de Riad Sattouf, qui me manquaient

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(Je vais lire du Manguel tout l'hiver, et peut-être même davantage)

*

j'ai presque fini le foisonnant rabalaïre d'Alain Guiraudie (il ne me reste plus qu'un peu moins de 250 pages à lre!)

*

 

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les livres de polaroïds de Dash Snow (découvert sur Mubi) se revendent entre 300 et 600€ sur amaz*n

*

(sans rapport avec ce qui précède)

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Tiens, mais pourquoi donc la Lozère est-elle rouge ?
(taux d'incidence 164, tandis que ses voisins sont à 39 (Cantal) et 50 (Gard) ?)

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