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lieux communs (et autres fadaises)

8 mars 2023

ficââââ 2023

J1

035
QUAND LES VAGUES SE RETIRENT
de Lav Diaz
sortie : "prochainement"

****

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Très bien en premier film de la semaine : 3h10 du maître Lav Diaz (noir et blanc impeccable, sauf qu'il aurait pu raccourcir un chouïa les scènes de danse hein)

036
15 : THE MOVIE
de Royston Tan

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bon j'ai détesté (et je suis resté uniquement parce que le film suivant devait être projeté dans la même salle, mais, double peine, il a été changé de salle! Et j'ai donc dû sortir et refaire la queue)

*

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YUMURTA
de Semih Kaplanoglu

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*****

une merveille (toujours aussi bien, voir ), premier film de "la trilogie de Yusuf", (avec SÜT et BAL) mais dernier dans l'ordre chronologique

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NO END
de Nader Saivar
(en compétition)

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****

En Iran, ça rigole pas avec la police, surtout quand on va les chercher sur leur propre terrain. Itinéraire d'un brave pauvre type, qui voulait juste au départ que son beau-frère ne le dépossède pas de la maison qu'il occupait depuis 20 ans (ou "tel père -au début-, tel fils -à la fin"). Produit par Jafar Panahi

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LOVE LIFE
de Koji Fukada
sortie 14 juin 2023

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***

bon j'ai dormi tout au début, ce qui fait qu'après j'ai passé mon temps à recoller les morceaux et reconstituer l'histoire, mais cette bluette ne m'a pas passionné (un "truc de filles" hihi ?)

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RETOUR A SÉOUL
de Davy Chou

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***

c'est fort, l'actrice principale porte le film, avec des rebondissements et des changements capillaires ( "2 ans plus tard", "5 ans plus tard", "1 an plus tard") formellement impressionnant même si un peu glacial

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APPRENTICE
de Boo Junfeng

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****

un film efficace, sur (contre ?) la peine de mort (à Singapour, ça ne rigole pas) avec une fin insupportablement ouverte, et un beau travail de mise en scène (en son aussi)

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COMMITMENT ASLI
de Semih Kaplanoglu

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****

une première image qui est aussi la dernière (on la comprend mieux, d'ailleurs), un film "de femmes", de mères plutôt d'ailleurs, avec les problèmes qui en découlent (à propos des montées de lait notamment), ai trouvé ça un peu longuet, mais toute la gent féminine a a-do-ré, en l'état

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BURNING DAYS
d'Emin Alper

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celui que j'avais le plus envie de voir sans doute de cette programmation 2023, et qui m'a donc laissé un peu sur ma faim (j'imaginais ça beaucoup plus torride), puis dérangé dans sa partie "Scènes de chasse en Bavière", mais dont la toute fin ne m'a pas plus gêné que ça (au contraire)

****

044
MEE POK MAN
d'Eric Khoo

mee pok

****

en copie restaurée, le premier film (1995) du réalisateur de BE WITH ME, dont il me manque hélas quelques clés puisque j'ai un peu dormi au début, mais j'aime plutôt beaucoup ce que j'ai vu ensuite, même si je ne comprends pas tout (les deux strates temporelles notamment, faudra que je demande à Hervé)

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046 (cest normal qu'il y ait un décalage dans les numéros,  hier soir j'ai vu un -très beau- film hors festival)
FEAST
de Brillante Mendoza

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une grosse pâtisserie multicolore et fluo, un mélodrame dans tous ses excès, saupoudré de kilos de bondieuseries... bof bof bof (le point positif : on y donne le nom des plats et les éléments qui le composent)

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ANGEL'S FALL
de Semih Kaplanoglu

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****

un beau film un peu abscons et assez profondément triste (j'ai pensé à Sharunas Bartas) et qui a fait pas mal cogiter les spectateurs quant à sa construction (la qualité de la photo mettant par contre tout le monde d'accord)

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AWAY FROM HOME
de Semih Kaplanoglu

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****

le premier film du réalisateur, avec un trio plus ou moins bien assorti, une vieille maison, un film un peu à part dans la filmographie de Semih K. mais plutôt agréable à regarder

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CAIN ET ABEL
de Lino Brocka

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 **

bon ok le film a 40 ans, mais valait-ce vraiment la peine de le remastériser ? une histoire de famille avec frères ennemis où tout le monde va mourir, les un(e)s après les autres, guerre des gangs, et quand tout le monde est mort le film s'arrête (ah et aussi, on voir un solex!)

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12 STOREYS
de Eric Khoo

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vu ? pas vu ? j'ai eu du mal à trancher ; des choses très bien mais des scènes dialoguées beaucoup beaucoup trop longues (un joli personnage de fantôme)

***

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MEMORY BOX
de Johana Hadjithomas et Khalil Joreige

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*****

revu avec un très grand plaisir (je l'avais mis dans mon top 20 quand même hein...) j'aime toujours autant la musique (et notamment le One way or another de Blondie, qui m'a remis la larme à l'oeil)

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L'ADIEU
de Lulu Wang

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*****

une excellente surprise (un film, au départ, choisi juste en "bouche-trou", qui s'est révélé être une excellente chronique familiale sino-américaine, avec une scène de mariage très réussie comme j'adore

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TATSUMI
d'Eric Khoo

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***

revu pour finir la journée, et finalement ça m'a un peu déçu par rapport au souvenir que j'en avais...

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LA PARTICULE HUMAINE
de Semih Kaplanoglu

remplacé par
BLUE BAYOU
de Justin Chon

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****

le hasard à bien fait les choses, sinon je serais passé à côté de ce film bouleversant (dont le héros est pourtant tatoué jusqu'au menton, ce qui ne m'avais pas donné envie de le voir quand nous l'avions programmé...)

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MILK
de Semih Kaplanoglu

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*****

celui qui me manquait de la trilogie, quand Yousouf est adolescent, que j'ai beaucoup aimé, qui est très lent, pas bavard, mais splendide (avec toujours du vent dans les arbres)

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PERFUMED NIGHTMARE
de Kidlat Tahimik

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***

une curiosité, une rareté, un film réalisée entre 72 et 74 par un mec tout seul, joyeusement allumé, amateur de ponts et de Werner Von Braun, le film, qui permet de revoir le Paris de 1974, fut produit par Werner Herzog (on comprend un peu pourquoi en le regardant...)

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KISAPMATA
de Mike de Leon

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 **

dernier film (déjà!) un truc my-my et philippin, réalisé et sorti quasiment en même temps que le Lino Brocka, et basé, finalement sur le même principe : à la fin tout le monde est mort, et le film s'arrête... bof bof

*

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et hop! c'est déjà fini
(ça passe très vite une semaine de festival)
que retiendra-t-on de cette édition ?

* cette année c'était "mon" année d'accréditation (comme toutes les autres "associations de cinéphiles" (mais quelles sont-elles ?) nous n'avons droit qu'à UNE accréditation (donc, la prochaine pour moi sera en ... 2026!
* encore une fois, un énorme merci à Marielle, sa gentillesse,  son professionnalisme, zon efficacité
* j'ai réussi à ne pas saluer les T. une seule fois de la semaine (en plus, ça n'est pas très gentil, mais dans ma tête je les avais surnommés les Ceaucescu...)
* j'ai eu le plaisir de (mal) manger, plusieurs midis,  trois fois avec les W., deux fois avec Christine P., et une avec les B., et c'était très agréable de parler de cinéma, tout en (mal) mangeant
* tiens, ils ont renouvelé (et rajeuni) l'équipe des bénévoles et/ou techniciens (depuis l'an dernier semble-t-il) parmi lesquels évoluaient plusieurs BAB (barbu à bonnet) ou autres BAC (la même chose mais à casquette) plutôt mimis
* l'appareil-photo de mon nouveau téléphone est beaucoup plus performant que l'ancien
* la nouvelle lubie des changements de salle en cours de journée est assez agaçante
* les films que j'ai préférés sont, en grande majorité, ceux que je connaissais déjà (et qu'on avait programmé aux ADC, ce que je ne me suis pas privé de faire savoir dans les files d'attente)
* l'intégrale Kaplanoglu était vraiment une excellente idée
* si je n'ai pas égaré de ticket, je suis allé :
3 fois à la 2,
6 fois à la 3,
9 fois à la 4,
4 fois à la 5,
1 fois à la 10,
soit un total de 23 séances
* c'est dommage qu'au Bureau, le matin, avec le café, ils ne proposent pas de croissants (mais juste des crêpes)

6 mars 2023

ichtyologie

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SIGNES PARTICULIERS : NEANT
de Jerzy Skolimowski

Toujours sur MUBI, et toujours dans la même rubrique que le film de Fatih Akin, voici le premier film de Jerzy Skolimowski, sorti en 1964 (mais inédit chez nous). Dans un beau noir et blanc charbonneux comme on aime, on va suivre Andrzej, un jeune homme (interprété par le réalisateur lui-même) pendant quelques heures, entre le conseil de révision et le départ pour l'armée.
Un film très "nouvellevaguesgue", à l'image de son jeune héros :alerte, sautillant, imprévisible. Amer, aussi. Une curiosité.

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3 mars 2023

altona

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L'ENGRENAGE
de Fatih Akin

Si je vous mets ces captures d'écran, vous allez vous imaginez un certain film :

Capture d’écran (34)

Capture d’écran (33)

Capture d’écran (28)

si je vous rajoute celle-ci (attention les chastes yeux) vous pouvez partir sur une autre hypothèse

Capture d’écran (30)

mais si j'ajoute celle là, ça rigole moins, hein...

Capture d’écran (36)

MUBI propose (depuis un certain temps déjà) une section "PREMIERES FOIS" avec les premiers films de réalisateurs de tous pays. Ici c'est donc le premier de Fatih Akin (quand même un peu disparu des radars, ces derniers temps...) Il est question de trois potes : un grec, un serbe, et un turc. Costa, Bobby et Gabriel. Qui se retrouvent (au mariage du frère de Gabriel) alors que Gabriel sort tout juste de prison et a l'intention de se tenir à carreau, que Costa, (qui sort avec la soeur de Gabriel), prend -justement- des bonnes résolutions et décide d'arrêter de voler et de fumer du shit, tandis que Bobby, lui, au contraire, envisage de se faire embaucher par un parrain mafieux local albanais... J'ai rarement vu un film où les mecs se font autant de hugs et de bisous (c'est charmant a priori), surtout dans la première partie, mais les choses vont vite partir en couilles (il faut se souvenir que quelques années plus tard, Fatih Akin réalisera HEAD ON, dont les éléments caractéristiques (la violence, l'acool, et les trucs illégaux) sont déjà bien présents dans ce premier film (à propos duquel les critiques ont écrit "à la façon de Scorsese", mais, n'étant pas amateur de films de mafia, je ne peux pas juger). Des bisous, oui, mais pas mal de coups, de sang, et plusieurs flingues aussi... Les mecs ne se refont pas, hein. A mâle dominant, mâle dominant et demi, hein... Le virilisme, chez Fatih Akin, a toujours été de rigueur. Heureusement il y a les dames, qui viennent mettre un peu de baume au coeur et nettoyer les plaies à l'alcool. Un film... efficace, "viril mais correct", quoi. Le film a été Léopard de bronze à Locarno en98, quand même...
Et merci MUBI!!!

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2 mars 2023

bolex/arriflex

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THE FABELMANS
de Steven Spielberg

(des effets insidieux de la propagande de masse)
Si Spielberg a été un des piliers de ma cinéphilie adolescente (grosso modo jusqu'à E.T (1982), fidélement, puis jusqu'à LA LISTE DE SCHINDLER (1993), avec des trous, de plus en plus conséquents), le dernier film vu de lui était LA GUERRE DES MONDES, en 2005, c'est dire si ça faisait un certain temps qu'on ne se fréquentait plus trop...
Et voilà que depuis quelques mois a été orchestré  un battage médiatique conséquent, qui enfle, de plus en plus insistant et dithyrambique, (wow wow wow ce matin tout le monde ou presque était à *****!) qui a fait que je ne pouvais qu'y aller dès la première séance en VO dans le bôô cinéma, ce jeudi à 13h30...
Pourquoi celui-ci et pas ceux d'avant ? Parce qu'on m'a, d'une certaine façon, forcé la main (les yeux plus tôt), on m'a obligé, oui, moi, pauvre victime innocente des médias sans scrupules et sans états d'âme. Je n'avais pas le choix...
On était une petite dizaine dans la salle 11 (celle avec les sièges qui s'allongent en chaises-longues et je me suis donc mis en position). Je n'ai (encore) lu aucune critique, pourtant je sais qu'il s'agit de son film le plus autobiographique, qu'il s'agit d'un hommage à ses parents (à sa mère surtout), que ça raconte comment lui est venu le goût du cinéma, qu'il est aussi question de sa judéité, que ses parents sont joués par Michele Williams et Paul Dano, que ça se passe dans les années 50/60, aux Etats-Unis, et voilà. (Déjà pas mal!)
Ca démarre, la famille Fabelman va au cinéma, et emmène le petit pour son premier film en salle : SOUS LE PLUS GRAND CHAPITEAU DU MONDE, et du traumatisme initial subi par le gamin en visionnant une certaine scène...
Puis, lors d'une scène de repas en famille, assis à table, un certain tonton Bennie, mailleur ami du papa, en lequel je reconnais, avec un peu de mal... Seth Rogen (que j'adore, même si je ne l'ai pas vu depuis des lustres) méconnaissable tellement il est adulte et sage et bien coiffé et bien rasé... (je regrette quand même un peu le joyeux histrion barbu velu rigolard et amateurs de pétards  découvert dans 40 ANS ET TOUJOURS PUCEAU, (2006) par exemple...).
C'est du beau cinéma. Incontestablement. Spielberg réalise un genre d'autobiographie, explique le pourquoi et le comment de sa passion pour le cinéma (ah le tout premier film sur l'accident de train, comme un écho de celui entrant en gare de la Ciotat, l'instant primordial), mais aussi les è-coté, qu'il n'y a pas que le cinéma dans la vie : la famille, les déménagements,  l'adolescence, les premiers émois, la judéité, l'antisémitisme, la violence (celle des coups et celle des trahisons), et la fascination pour cette mère "instable" (Michelle Williams , en Louise Brooks blonde, y est magnifique)...
Un film parfaitement dosé, (ni trop ni trop peu), puissant, (je me souviens que j'ai eu les larmichettes aux yeux plusieurs fois même si, hors contexte, je ne peux pas me rappeler devant quelles scènes).
Et je me souviendrai d'une scène, que je trouve extraordinairement réussie, celle dans les vestiaires, après la projection du film d'été, où le bully engueule tendrement le jeune réalisateur, ne comprenant pas pourquoi il l'a ainsi magnifié, alors que lui, dans la réalité, n'aura passé son temps qu'à lui pourrir la vie, et le jeune Fabelman lui répond que ce n'est pas lui, c'est juste la caméra...
grand cinéma ou pas, ce film aura au moins eu le mérite de me donner envie de revoir les films de Spielberg que j'ai déjà vus, mais surtout de voir ceux que je n'ai pas encore vus..
.

 

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1 mars 2023

février 2023

mercredi 1er

(le technicien pour la fibre)
Son arrivée était annoncée "entre 8h et midi", il est arrivé à 11h25. Impressionnant (une tête de plus que moi), gabarit Denis Ménochet, pas bavard, (un je ne sais quoi d'accent des pays de l'est peut-être), très calme, très pro, il a fait tout ce qu'il fallait faire, proprement (dehors on ne voit rien, à l'intérieur juste deux petits trous et un petit boîtier), après il a réussi à remettre en route la télé ("il faut être patient" a-t-il commenté, tandis que je piaffais), et, à ma demande expresse, a même supervisé la reconnection de mon ordi à la box par wifi (en me disant qu'"en principe il n'était pas censé faire ça"), et puis il est reparti, en déclinant poliment le café que je lui proposais.

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jeudi 2

(les catalogues)
j'étais dans le hall du cinéma et j'attendais Catherine, je l'ai vu arriver portant un gros sac plastique de supermarché  visiblement très lourd, j'ai ouvert la porte et la lui ai tenue (en le saluant) pour qu'il puisse passer sans encombre. Je l'ai suivi jusqu'au guichet où il a posé son gros sac et a commencé à en déballer le contenu : des catalogues du prochain FICÂÂÂ. et des dépliants avec toutes les séances de la semaine, par jour, pour faire sa programmation, j'en ai pris un de chaque (non, réflexion faite j'ai pensé à Catherine P et je suis allé en rechercher un de chaque) et suis allé m'asseoir sur le banc dans le hall pour commencer à le feuilleter...

vendredi 3

(la famille)
à l'arrêt Justices sont montés dans le bus (dans cet ordre) un gros papa, une grosse maman, un gamin pas très gros mais avec un énorme nounours (gamin qui ne quittera d'ailleurs pas son bonnet et sa capuche de tout le voyage, sauf à deux minutes de l'arrivée), et une grosse belle-maman : il ne restait plus que trois strapontins disponibles au centre du bus, plus une place à côté de moi et une autre à côté du jeune homme de l'autre côté de l'allée : j'ai proposé la place à côté de moi au papa, qui l'a proposée à la maman, qui l'a déclinée en disant qu'allait arriver une personne handicapée (la bonne-maman), qui elle aussi  a décliné à son tour en disant qu'elle préférait s'asseoir sur un strapontin, en chassant le papa qui est venu du coup s'asseoir à côté du jeune homme (et donc personne n'est venu s'asseoir à côté de moi) en continuant joyeusement la conversation avec la grosse maman et la grosse belle-maman

samedi 4

(le câble)
depuis que le technicien de la fibre est venu, je n'avais plus de tonalité sur mon téléphone fixe (alors que tout le reste fonctionne ma foi très bien), j'ai lu des tutos, j'ai procédé par élimination, j'ai bidouillé débranché rebranché, tout ça ne pouvait  venir que du vieux cable de mon téléphone qu'il avait raccordé à la box fibre (alors que lesdits tutos sur internet préconisent l'utlisation d'un cable rj11, mais que celui-ci est désormais non fourni par ces rats de SFR), je suis donc allé voir chez Catherine comment elle avait branché ses trucs, elle s'est souvenue qu'elle avait eu aussi des problèmes de téléphone, m'a proposé de venir chez moi  dans l'après-midi avec "son" cable (le fameux rj11), pour l'essayer : quand on l'a branché eh bien tout allait bien la tonalité était revenue! je suis donc allé chez D*RTY pour en acheter un (et j'ai même 5m de cable!)

dimanche 5

(les beignets)
j'avais acheté les premiers il y a une dizaine de jours, le mercredi soir , en sortant du cinéma, à la boulangerie 1904 à nos jours, avant de prendre le bus ; ensuite, les jours d'après,  j'en ai vus à la boulangerie St Martin (en sacs de 100g ou 200g) mais ne les ai pas trouvés à mon goût (des carrés qui avaient l'air assez gras), n'empêche que les jours suivants, quand je me suis décidé, chaque fois que j'arrivais, le comptoir était vide et les beignets tous vendus. Le mercredi suivant, j'ai racheté une boîte à la même boulangerie (que j'ai rangée dans mon sac puis consommée à la maison, j'ai même pris une photo), le samedi matin, j'en ai acheté un petit sac chez mon boulanger, que j'ai apporté chez Catherine (ils étaient plutôt bons mais très gras), ce dimanche à Gy, j'ai goûté ceux que Dominique avait apportés d'une autre boulangerie bisontine, très bons (mais, le matin même, en achetant les gâteaux pour midi, j'en avais acheté un petit sachet chez (anciennement) Quévy, -on pouvait même les goûter et je les ai trouvé exquis-, sac que j'ai laissé sur la table de la cuisine chez moi et que j'ai retrouvé le soir, impeccable, pas gras du tout (et j'ai tout mangé). Bilan des courses : les meilleurs ? indiscutablement ceux de chez Quévy!!! (presque aussi bons que ceux du FJT, qui restent les plus chers à mon coeur)

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 lundi 6

(le loup déguisé en grand-mère)
dans les rayons du Super U j'ai croisé deux anciens élèves, Loutfi G. et Yannice B., qui ont d'abord tourné devant moi dans un rayon sans me voir. Un peu plus tard, alorsque j'attendais à la caisse, ils sont repassés, Loutfi m'a salué par mon prénom, je lui ai répondu avec le sien, et j'ai fait de même avec Yannice, qui en a eu l'air tout étonné, et qui (je l'ai guetté du coin de l'oeil) continuait de me regarder lui aussi en coin en attendant à sa caisse. Je les ai trouvés très beaux, ces deux jeunes hommes (qui font désormais une tête de plus que moi). Et je n'ai pas pu m'empêcher de penser (c'est plus fort que moi, quand je crois deux anciens élèves ensemble) qu'ils étaient peut-être désormais, oui,  ensemble, et qu'ils faisaient leurs petites courses en amoureux...)

mardi 7

(la manif, évidemment)
j'étais devant la gare à 10h (avec le souvenir joyeux de plusieurs autres "grandes manifs" précédentes), il faisait très froid, j'ai croisé Maria avec qui j'ai bu un café, puis quand la manif a commencé a avancer j'ai appelé Catherine (qui m'avait déjà laissé un sms) qui m'a répondu qu'elles étaient "au rond-point suivant, à droite", où je suis allé les retrouver (il y avait derrière nous -brrr- un flic en t-shirt!) avant de les laisser repartir, avancer avec le gros de la manif, vers le rond-point suivant, et j'ai -tristement- tourné à droite, remontant la rue que bloquait le flic en t-shirt, marchant doucement (ma jambe me faisait mal) dans cette rue vide, faisant ainsi en quelque sorte  ma toute petite manif à moi, à mon rythme (mais qui aurait certainement autant d'effet que la grande)

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mercredi 8

(le bouquin)
ce livre à propos duquel je me suis fait tout un cinéma, parce que j'ai d'abord cru ne pas l'avoir commandé (alors que finalement si, il était dans mon panier et quand j'ai cliqué pour commander autre chose (un câble!) il s'est du coup commandé tout seul), et je pensais que le vendeur (Gibert pour ne pas le nommer) avait voulu se faire pardonner mes trois critiques "déçu" concernant ma dernière commande... Je puis donc passé le chercher en allant à LPC, l'ai sorti du carton, mis le carton dans la poubelle, le livre dans mon sac, et j'ai pu, du coup, en lire une bonne partie en attendant ce midi au restau... Le livre, c'est Petit éloge de la gourmandise

jeudi 9

(manger)
ça m'a pris sur le coup de 11h30, une furieuse envie de steack/frites, je suis donc sorti spécialement pour, j'ai acheté des frites "spécial micro-ondes" au petit Carrefour (ils n'en avaient hélas pas des à cuire au four), et j'ai poussé jusque chez mon boucher pour une entrecôte, espérais-je, mais il n'avait que du faux filet, mais bon (ça m'allait), et je suis vite rentré me préparer ce festin impromptu

vendredi 10

(le cake au citron bergamote)
la recette précisait "façon Pierre Hermé", mais ce fut plutôt "à ma façon à moi" : 200g de sucre ? non, 120 suffiront. 190g de farine ? idem, 150 suffiront. Crème fleurette ? bah non  du beurre suffira bien! 2 cuillères à soupe de rhum ? à quoi bon... Par contre pour le sirop (pour imbiber le cake à la sortie du four) j'ai respecté respectueusement les proportions : 30g de sucre, 75g d'eau, et trois cuillères à soupe de jus de citron bergamote. Et le résultat fut par-fait!

samedi 11

(à l'improviste)
Catherine P. me téléphone à 10h et quelques pour me demander si j'ai quelque chose de prévu à midi, et, comme non,  m'invite à venir manger à Cuse avec les Soria et Dominique, comme je suis encore en pyjama (enfin, en t-shirt) je dois faire fissa pour appeler Fran pour fixer un rdv (Philou vient en vélo), appeler Quévy pour réserver des beignets, me doucher me raser m'habiller, passer chez Quévy, passer au tri pour déposer un paquet dans la boîte, et oufff! on avait dit 11h25 et j'arrive à 27! (mais on arrivera les premiers, puisqu'en fin de compte c'était à midi trente le rdv et pas à midi!)

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dimanche 12

(regarder quoi ?)
me suis retrouvé devant la télé vers 21h en me demandant ce que j'allais bien pouvoir regarder :  STARSHIP TROOPERS ? déjà vu et trop hyper-réaliste à mon goût, ALIBI.COM ? je mate quelques minutes et ça ne m'arrache pas un sourire, LES CHORISTES ? pas vu et toujours pas envie de voir, je zappote, et je finis devant mon ordi ou je regarde le premier épisode d'une série españole et polaire, THE HEAD

lundi 13

(deux alexandrins)
"Mes voisins du dessus sont partis en vacances
me voici désormais seul dans le bâtiment..."
(qui me sont venus en montant au grenier pour suspendre ma lessive, et auraient pu constituer le début d'un beau poème épique, mais que j'ai préféré laisser en l'état)

mardi 14

(clés usb)
je les avais commandées -en Chine- il y a quelques temps, et j'avais fini par me résoudre à l'idée que je ne les recevrais jamais : eh bien si! ce fut hier chose faite : une vache marron, une vache orange, un mouton, une poule, un coq, un zizi, un biscuit, un cran de chocolat, un hamburger... pour 2€ en moyenne chacun(e)

mercredi 15

(chocolats)
cette boîte de chocolats que m'a tendue, hier soir à l'improviste, le joli jeune homme (barbu à bonnet mmmmh) qui fait des travaux juste à côté "en dédommagement du préjudice", (quand il avait tapé à 3h du matin), boîte qu'il a sortie de sa voiture, en s'excusant "que ce n'étaient pas les meilleurs", boîte que quelqu'un donc avait dû lui offrir plus tôt dans la journée, que j'ai donc ramenée chez moi, en remerciant, et que, après réflexion (et lui avoir raconté toute l'histoire, en disant que je ne trouvais pas ça  très poli de ma part) j'ai offert(e), le matin suivant, à mon aide-ménagère, qui en a été enchantée

jeudi 16

(la manif, bien sûr)
rendez-vous était pris à 17h30 sur la Place Pierre Rénet, pour un rassemblement qui précédait une "marche aux flambeaux", j'étais content -et un peu ému- de me retrouver là, avecmes copines de toujours,  les anciennes de la Maternelle du Montmarin (Catherine, Marie, Manue, -Isa en Suisse avec ses enfants avait un billet d'excuse-), et de pouvoir ainsi me régaler à tester les possibilités de l'appareil-photo de mon téléphone (qui me semble plutôt doué...) Bref c'est beau une manif la nuit, surtout avec ces centaines de torches...

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vendredi 17

(zic)
commencer la journée "bien" (en écoutant de la musique) : découverte, d'abord, de Martin LUMINET, dont j'aime autant les morceaux que les clips, et, de fil en aiguille, finir par retomber (ah les suggestions y*utube) sur ONE WAY OR ANOTHER, de Blondie, découvert dans MEMORY BOX de Khalil Joreige et Joana Hadjithomas, que j'ai tellement aimé (surtout de voir danser dessus deux fois les mêmes personnes, à des dizaines d'années d'intervalle)

samedi 18

(boulanger)
je ne savais pas ce qu'était le "pain Georges" avant que Catherine ne m'en parle, à la manif, à propos de ce boulanger qui venait de reprendre ("il bosse tout seul") la boulangerie fermée depuis quelques temps, avec "un concept inédit" (farines bios et locales) et des horaires qui le sont aussi (les jours de marché de 8h à 12h30, les autres jours à partir de 16h), et donc ce matin j'y suis allé à 8h et quelques : quatre personnes dans le magasin, et autant qui attendaient sur le trottoir, et dedans un petit boulanger (tout seul) très sympathique

dimanche 19

(salade)
d'une boîte de pois-chiches cuisinés "graines de courges et touche de romarin", améliorée d'un oignon rouge, d'une orange cara-cara (les suprêmes et le jus), de crevettes fraîches, de persil (déshydraté), de cumin, de graines de fenouil, de feuilles de coriandre, de graines diverses (lin, sésame, tournesol, courge, sarrasin) assaisonnée d'un trait d'huile d'olive et d'un autre de vinaigre de cidre

lundi 20

(vêtements)
voici revenu le temps déjà (avec un mois d'avance, d'habitude c'était plutôt mi-mars) où "on ne sait plus comment s'habiller", entre les petits matins frisquets où l'on supporte encore bien la polaire et les après-midis très ensoleillés où on serait quasiment prêt à se mettre en t-shirt. Quand on part pour la journée, c'est cornélien...

mardi 21

(re-boulanger)
à 16h j'y suis retourné (je trouve ça incroyablement courageux -ou inconscient ?- de se lancer dans cette aventure, au moment, justement où la plupart des boulangers pleurent misère et appellent à la révolte), j'ai pris un morceau de "blé rouge", un morceau de "grand raid" (épeautre avec fruits secs) et, après coup, un truc délicieux, dont j'ai oublié le nom, à base de pâte à pain à laquelle il a ajouté du sucre de canne et du chocolat), que j'ai mangé tout entier pour le goûter

mercredi 22

(programmation)
beaucoup de coups de téléphone avec Hervé à propos de cette fichue programmation de mars (déclinée en trois volets : 16 pages de programmation "normale", 8 pages pour la Semaine Latino 11, et 4 pour le Festival Diversité, avec des mises en pages qui ont changé plusieurs fois, à cause, souvent, d'un programmateur qui s'en fout (je dirais même qui s'en contrefout))

jeudi 23

(sénescence)
quel idiot fais-je! je me suis installé tout frétillant sur le canapé, devant ma téloche à 9h, content d'avoir réussi à tenir les horaires, j'ai zappé sur la 4, et, tiens, ce n'était pas du tout le programme attendu, tiens tiens... après vérification sur l'ordinateur, il s'est avéré que j'étais juste en avance d'un jour : les César, c'est demain!(et du coup j'ai éteint la tévé.)

vendredi 24

(beignets, der)
ça n'était pas prévu, mais en partant pour Gy (et en passant devant chez Quévy) j'ai décidé d'entrer pour acheter, au cas où, les derniers beignets de l'année ; il n'y avait personne dans le magasin, un pâtissier rondouillard (et jovial) est venu me prévenir qu'il n'allait pas me servir parce qu'il ne savait pas le faire, mais que la patronne était au téléphone... Au bout de quelques minutes, il est revenu avec un sac duquel il a tiré une poignée de quelque chose qu'il m'a tendu et mis dans la main "pour patienter.." C'étaient des petits ronds de chocolat noir "bio" m'a-t-il précisé

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le dernier beignet!

samedi 25

(fenêtre / frénette)
les deux choses que je retiendrai du goûter d'anniversaire chez Dominique, c'est que je n'aurai pas pu voir le visage de René qui était assis en face de moi, à contre-jour devant la fenêtre, et que la frénette que Dominique nous a fait goûter est potentiellement aussi explosive que la nitroglycérine

dimanche 26

(ampoule)
l'ampoule du salon, qui me semblait avoir rendu l'âme il y a quelques temps déjà au moment où j'appuyais sur l'interrupteur (et que je n'ai pas changée parce qu'elle est trop haute), s'est soudain rallumée,  mais "à moitié", pas complètement, et l'effet est assez inquiétant (heureusement que ça ne s'est pas produit en pleine nuit)

lundi 27

(météo)
tiens il refait froid! Alors que le grand soleil de la semaine dernière appelait plutôt le t-shirt, la bise polaire nous contraint à remettre les quatre couches règlementaires (il faisait même froid dans la salle de cinéma!)

mardi 28

(à l'improviste)
j'avais téléphoné à LPC pour réserver pour une personne, mais, à côté de ma table, il y en avait une de quatre, avec une place libre, et parmi les  trois dames qui mangeaient l'entrée  j'ai reconnu Laurence H., qui m'a invité à leur table, et, avec les deux jeunes collègues (une instit' et une membre du RASED) nous avons évoqué mon ancienne école (qui est désormais la leur) et nos connaissances communes, (notamment l'odieuse O., qui continue de l'être, et de faire chier des générations de gamins, année scolaire après année scolaire)

28 février 2023

on ne meurt plus d'amour

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DES GARCONS DE PROVINCE
de Gael Lépingle

(entregent) oh oh on avait dans nos méls, grâce au distributeur,  le lien de visionnement, et j'en ai donc profité (on avait aussi reçu le dossier de presse au local). je suis gay mais hors ghetto (ce qui signifie que je suis aussi invisible qu'un cafard qui se carapate le long d'une plinthe.) je suis un mec qui aime les mecs "normaux" (donc ceux qui en principe ne sont pas intéressés par les mecs comme moi, mais c'est une autre histoire), pas les follasses, pas les travelos, pas les drag-queens, pas les ceux/celles qui surjouent. ce qui fait qu'au début de ces Garçons de province, j'ai un peu peur. Toute une troupe de follasses, travelos, etc. tout comme la liste du dessus, qui débarquent à la gare de pétaouchnok, pour y jouer le soir lur spectacle dans une boîte locale. C'est comme PRISCILLA FOLLE DU DESERT, en à peine moins tonitruant. On vient les chercher à la gare en pick-up, on les amène à l'hôtel, ils sont "pris en charge" par un jeune black qui est le copain du patron de l'hôtel (qui doit bientôt racheter la boîte) et qui va tomber amoureux d'un(e) des artistes... Ca c'est la première histoire. Dans la deuxième, un jeune homme gracile en mini short en jeans va se prendre d'affection pour la très féminine paire de sandales à semelles compensées qu'il rapportait à une amie, les chausser, et passer avec tout l'après-midi, sillonnant le village et suscitant  regards et  commentaires. Avant la troisième histoire, qui va mettre en scène un autre jeune homme, qui vient chez un inconnu (en bus, sous la pluie) pour poser pour des photos "artistiques", et de ce qui va leur arriver ensuite, toujours dans le même genre de petit patelin bien "France profonde"...
J'aime la façon de voir (et donc, de montrer) du réalisateur, cette façon d'être à la fois "dans" le folklore et le cliché, et, subtilement (subitement) à côté, un pas de côté. il ya du strass des plumes et des paillettes (surtout dans le premier segment), mais il ya aussi des histoires, simplement, de désir et d'amour.
Comme l'écrit ce critique des Inrocks "ces trois courtes histoires teintées de mélancolie tchékhovienne forment un kaléidoscope enveloppé de douceur sur l’expérience homosexuelle dans un cadre rural."
Bref on est simplement séduit.

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l'affiche n'est pas terrible je trouve c'est dommage

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première histoire

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deuxième histoire

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troisième histoire

27 février 2023

gilet hanté

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PROYECTO FANTASMA
de Roberto Doveris

(sur MUBI)

Un film chilien LGBT un peu... décousu, à propos d'un jeune homme dont le précédent coloc vient de déménager (en lui laissant ses plantes vertes et un gilet hanté, oui oui) et qui doit donc en retrouver vite un(e) autre. Le jeune homme, qui est acteur, intervient aussi dans des cours avec de futurs médecins, (où il interprète des rôles de malade, en répondant aux questions de l'aspirant-toubib) mais voudrait être "vraiment" acteur. Le fantôme du gilet intervient, et a aussi sa place dans cette histoire (il a la particularité d'être juste dessiné, ce qui produit d'assez plaisants effets) et on a le plaisir de réentendre LUKA, de Suzanne Vega, dans une jolie version envoyée en vidéo par la voisine, pour s'excuser de faire trop de bruit...
Décousu, oui, mais attachant. (all*cinoche indique "prochainement" pour la sortie... Semaine Latino 12 ?)

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(en español, fantasma signie fantôme...)

proyecto

le fantôme

Capture d’écran (8)

Capture d’écran (9)

 

26 février 2023

se mordre jusqu'au sang

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FALCON LAKE
de Charlotte Le Bon

Mouais.
Je me sentais un peu honteux vis à vis du film, que j'avais vu en avant-première à Belfort (au Festival Entrevues), mais c'était le 6ème de la journée, et j'avais le sentiment de m'y être endormi très vite, et de ne m'être réveillé qu'à la toute dernière image, et donc de n'en avoir rien vu ou presque. Et de me sentir un peu frustré au vu (au lu) des critiques plutôt élogieuses que le film avait ensuite suscitées.
J'ai profité que nous le programmions dans le bôô cinéma pour tenter de réviser mon jugement (ou plutôt de m'en faire un tout court) en le voyant "en entier".
Sauf que.
J'ai réalisé que je n'avais pas tant dormi que ça, et qu'il y avait une majorité de scènes dont je me souvenais. Un adolescent et une adolescente, un lac au Québec (au Canada ?), des premiers émois, un (faux) fantôme, d'autres adolescents, de nouveaux émois... Rien de très nouveau, et, bon, un sentiment... mitigé.
Le film est "maîtrisé", incontestablement, les ados (le couple vedette) jouent juste, mais (re)bon. Ca ronronne, pour moi, quoi...
J'aime bien la scène finale, et beaucoup la dernière image, même si je ne suis pas sûr de comprendre sa signification (ni les intentions de la réalisatrice)...

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25 février 2023

le petit cirque

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LA GRANDE MAGIE
de Noémie Lvovsky

J'ai discuté avant  la séance avec Caroline, la caissière/projectionniste, et j'ai conclu en disant que j'aimais tellement Noémie Lvovsky que j'étais prêt à être indulgent. C'est vrai que le film est peut-être foutraque (le terme revient dans plusieurs critiques), bancal, inégal, soit, l'argument est tiré d'une (j'imagine) vieille pièce de théâtre, mais c'est une des premières fois où je suis ravi, comme ça, par l'excellence de l'intégralité d'une distribution. Mon dieu que tous ces gens-là sont bien, et me touchent, et m'émeuvent. Le film, de ci de là, (cahin-caha, va chemine va trottine...) est parsemé de numéros musicaux un peu casse-gueule, fragiles, incertains (vous souvenez-vous de la chorale qui tenait lieu de choeur dans LES SENTIMENTS, de la même Noémie Lvovsy ?) mais a l'excellente idée de se terminer par le plus réussi d'entre eux (la fin, c'est vraiment un délicieux grand beau moment de cinéma, le plus beau peut-être du film).
Le film est en trois actes. Une épouse (Judith Chemla, ah on l'aime celle-là...) profite d'un numéro de magie un peu miteux (le magicien s'est Segi Lopez, son assistante Noémie Lvovsky, eux-aussi on les aime) pour disparaître réellement (et échapper à un mari jaloux, incarné , comme les ongles du même nom, par Denis Podalydès, bien aimé lui aussi). Le mari harcèle le magicien pour récupérer sa femme, qui (le magicien) lui donne alors une boîte dans laquelle il affirme que sa femme est enfermée, mais qu'il ne doit l'ouvrir que lorsqu'il aura vraiment confiance en elle. Dans ce petit cirque interviennent aussi une jeune fille (l'exquise Rebecca Marder), que, dans un roman du début du siècle on aurait qualifié de chlorotique, ainsi que deux très aimables zigotos (dont on ne sait pas trop la fonction, et c'est ça qui est un peu dommage : l'excellent François Morel (qui aura droit à la chanson du Cerf) et le non moins excellent Damien Bonnard dont le moins qu'on puisse dire est qu'il n'a, hélas, pas grand-chose à jouer... mais on est ravi qu'il soit là!)
Quatre années passeront (un intertitre nous le précisera) et la situation aura un peu été modifiée, dans un chateau cette fois, accentuant encore le caractère théâtral de l'entreprise... et, oui oui la fameuse boîte finira par être ouverte (sans que je ne vous précise davantage dans quelles conditions), et l'on aura vu passer encore une belle pléthore d'acteurs...
Jusqu'à cette splendide scène finale. Qui emporte véritablement le film, et nous embarque sur les routes avec ce chouette petit cirque...

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24 février 2023

madame irma suite et fin

les Cesar : avant/après

(au début j'avais tout faux, à la fin j'ai eu tout juste!)

Meilleur film

Meilleure réalisation

Meilleure actrice

Meilleur acteur

Meilleure actrice dans un second rôle

Meilleur acteur dans un second rôle

Meilleur espoir féminin

Meilleur espoir masculin

Meilleur scénario original

Meilleure adaptation

Meilleurs costumes

Meilleure photographie

Meilleurs décors

Meilleur montage

Meilleur son

Meilleurs effets visuels

Meilleure musique originale

Meilleur premier film

Meilleur film d'animation

Meilleur film documentaire

Meilleur film étranger

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