mercredi 1er
(le technicien pour la fibre)
Son arrivée était annoncée "entre 8h et midi", il est arrivé à 11h25. Impressionnant (une tête de plus que moi), gabarit Denis Ménochet, pas bavard, (un je ne sais quoi d'accent des pays de l'est peut-être), très calme, très pro, il a fait tout ce qu'il fallait faire, proprement (dehors on ne voit rien, à l'intérieur juste deux petits trous et un petit boîtier), après il a réussi à remettre en route la télé ("il faut être patient" a-t-il commenté, tandis que je piaffais), et, à ma demande expresse, a même supervisé la reconnection de mon ordi à la box par wifi (en me disant qu'"en principe il n'était pas censé faire ça"), et puis il est reparti, en déclinant poliment le café que je lui proposais.
jeudi 2
(les catalogues)
j'étais dans le hall du cinéma et j'attendais Catherine, je l'ai vu arriver portant un gros sac plastique de supermarché visiblement très lourd, j'ai ouvert la porte et la lui ai tenue (en le saluant) pour qu'il puisse passer sans encombre. Je l'ai suivi jusqu'au guichet où il a posé son gros sac et a commencé à en déballer le contenu : des catalogues du prochain FICÂÂÂ. et des dépliants avec toutes les séances de la semaine, par jour, pour faire sa programmation, j'en ai pris un de chaque (non, réflexion faite j'ai pensé à Catherine P et je suis allé en rechercher un de chaque) et suis allé m'asseoir sur le banc dans le hall pour commencer à le feuilleter...
vendredi 3
(la famille)
à l'arrêt Justices sont montés dans le bus (dans cet ordre) un gros papa, une grosse maman, un gamin pas très gros mais avec un énorme nounours (gamin qui ne quittera d'ailleurs pas son bonnet et sa capuche de tout le voyage, sauf à deux minutes de l'arrivée), et une grosse belle-maman : il ne restait plus que trois strapontins disponibles au centre du bus, plus une place à côté de moi et une autre à côté du jeune homme de l'autre côté de l'allée : j'ai proposé la place à côté de moi au papa, qui l'a proposée à la maman, qui l'a déclinée en disant qu'allait arriver une personne handicapée (la bonne-maman), qui elle aussi a décliné à son tour en disant qu'elle préférait s'asseoir sur un strapontin, en chassant le papa qui est venu du coup s'asseoir à côté du jeune homme (et donc personne n'est venu s'asseoir à côté de moi) en continuant joyeusement la conversation avec la grosse maman et la grosse belle-maman
samedi 4
(le câble)
depuis que le technicien de la fibre est venu, je n'avais plus de tonalité sur mon téléphone fixe (alors que tout le reste fonctionne ma foi très bien), j'ai lu des tutos, j'ai procédé par élimination, j'ai bidouillé débranché rebranché, tout ça ne pouvait venir que du vieux cable de mon téléphone qu'il avait raccordé à la box fibre (alors que lesdits tutos sur internet préconisent l'utlisation d'un cable rj11, mais que celui-ci est désormais non fourni par ces rats de SFR), je suis donc allé voir chez Catherine comment elle avait branché ses trucs, elle s'est souvenue qu'elle avait eu aussi des problèmes de téléphone, m'a proposé de venir chez moi dans l'après-midi avec "son" cable (le fameux rj11), pour l'essayer : quand on l'a branché eh bien tout allait bien la tonalité était revenue! je suis donc allé chez D*RTY pour en acheter un (et j'ai même 5m de cable!)
dimanche 5
(les beignets)
j'avais acheté les premiers il y a une dizaine de jours, le mercredi soir , en sortant du cinéma, à la boulangerie 1904 à nos jours, avant de prendre le bus ; ensuite, les jours d'après, j'en ai vus à la boulangerie St Martin (en sacs de 100g ou 200g) mais ne les ai pas trouvés à mon goût (des carrés qui avaient l'air assez gras), n'empêche que les jours suivants, quand je me suis décidé, chaque fois que j'arrivais, le comptoir était vide et les beignets tous vendus. Le mercredi suivant, j'ai racheté une boîte à la même boulangerie (que j'ai rangée dans mon sac puis consommée à la maison, j'ai même pris une photo), le samedi matin, j'en ai acheté un petit sac chez mon boulanger, que j'ai apporté chez Catherine (ils étaient plutôt bons mais très gras), ce dimanche à Gy, j'ai goûté ceux que Dominique avait apportés d'une autre boulangerie bisontine, très bons (mais, le matin même, en achetant les gâteaux pour midi, j'en avais acheté un petit sachet chez (anciennement) Quévy, -on pouvait même les goûter et je les ai trouvé exquis-, sac que j'ai laissé sur la table de la cuisine chez moi et que j'ai retrouvé le soir, impeccable, pas gras du tout (et j'ai tout mangé). Bilan des courses : les meilleurs ? indiscutablement ceux de chez Quévy!!! (presque aussi bons que ceux du FJT, qui restent les plus chers à mon coeur)
lundi 6
(le loup déguisé en grand-mère)
dans les rayons du Super U j'ai croisé deux anciens élèves, Loutfi G. et Yannice B., qui ont d'abord tourné devant moi dans un rayon sans me voir. Un peu plus tard, alorsque j'attendais à la caisse, ils sont repassés, Loutfi m'a salué par mon prénom, je lui ai répondu avec le sien, et j'ai fait de même avec Yannice, qui en a eu l'air tout étonné, et qui (je l'ai guetté du coin de l'oeil) continuait de me regarder lui aussi en coin en attendant à sa caisse. Je les ai trouvés très beaux, ces deux jeunes hommes (qui font désormais une tête de plus que moi). Et je n'ai pas pu m'empêcher de penser (c'est plus fort que moi, quand je crois deux anciens élèves ensemble) qu'ils étaient peut-être désormais, oui, ensemble, et qu'ils faisaient leurs petites courses en amoureux...)
mardi 7
(la manif, évidemment)
j'étais devant la gare à 10h (avec le souvenir joyeux de plusieurs autres "grandes manifs" précédentes), il faisait très froid, j'ai croisé Maria avec qui j'ai bu un café, puis quand la manif a commencé a avancer j'ai appelé Catherine (qui m'avait déjà laissé un sms) qui m'a répondu qu'elles étaient "au rond-point suivant, à droite", où je suis allé les retrouver (il y avait derrière nous -brrr- un flic en t-shirt!) avant de les laisser repartir, avancer avec le gros de la manif, vers le rond-point suivant, et j'ai -tristement- tourné à droite, remontant la rue que bloquait le flic en t-shirt, marchant doucement (ma jambe me faisait mal) dans cette rue vide, faisant ainsi en quelque sorte ma toute petite manif à moi, à mon rythme (mais qui aurait certainement autant d'effet que la grande)
mercredi 8
(le bouquin)
ce livre à propos duquel je me suis fait tout un cinéma, parce que j'ai d'abord cru ne pas l'avoir commandé (alors que finalement si, il était dans mon panier et quand j'ai cliqué pour commander autre chose (un câble!) il s'est du coup commandé tout seul), et je pensais que le vendeur (Gibert pour ne pas le nommer) avait voulu se faire pardonner mes trois critiques "déçu" concernant ma dernière commande... Je puis donc passé le chercher en allant à LPC, l'ai sorti du carton, mis le carton dans la poubelle, le livre dans mon sac, et j'ai pu, du coup, en lire une bonne partie en attendant ce midi au restau... Le livre, c'est Petit éloge de la gourmandise
jeudi 9
(manger)
ça m'a pris sur le coup de 11h30, une furieuse envie de steack/frites, je suis donc sorti spécialement pour, j'ai acheté des frites "spécial micro-ondes" au petit Carrefour (ils n'en avaient hélas pas des à cuire au four), et j'ai poussé jusque chez mon boucher pour une entrecôte, espérais-je, mais il n'avait que du faux filet, mais bon (ça m'allait), et je suis vite rentré me préparer ce festin impromptu
vendredi 10
(le cake au citron bergamote)
la recette précisait "façon Pierre Hermé", mais ce fut plutôt "à ma façon à moi" : 200g de sucre ? non, 120 suffiront. 190g de farine ? idem, 150 suffiront. Crème fleurette ? bah non du beurre suffira bien! 2 cuillères à soupe de rhum ? à quoi bon... Par contre pour le sirop (pour imbiber le cake à la sortie du four) j'ai respecté respectueusement les proportions : 30g de sucre, 75g d'eau, et trois cuillères à soupe de jus de citron bergamote. Et le résultat fut par-fait!
samedi 11
(à l'improviste)
Catherine P. me téléphone à 10h et quelques pour me demander si j'ai quelque chose de prévu à midi, et, comme non, m'invite à venir manger à Cuse avec les Soria et Dominique, comme je suis encore en pyjama (enfin, en t-shirt) je dois faire fissa pour appeler Fran pour fixer un rdv (Philou vient en vélo), appeler Quévy pour réserver des beignets, me doucher me raser m'habiller, passer chez Quévy, passer au tri pour déposer un paquet dans la boîte, et oufff! on avait dit 11h25 et j'arrive à 27! (mais on arrivera les premiers, puisqu'en fin de compte c'était à midi trente le rdv et pas à midi!)
dimanche 12
(regarder quoi ?)
me suis retrouvé devant la télé vers 21h en me demandant ce que j'allais bien pouvoir regarder : STARSHIP TROOPERS ? déjà vu et trop hyper-réaliste à mon goût, ALIBI.COM ? je mate quelques minutes et ça ne m'arrache pas un sourire, LES CHORISTES ? pas vu et toujours pas envie de voir, je zappote, et je finis devant mon ordi ou je regarde le premier épisode d'une série españole et polaire, THE HEAD
lundi 13
(deux alexandrins)
"Mes voisins du dessus sont partis en vacances
me voici désormais seul dans le bâtiment..."
(qui me sont venus en montant au grenier pour suspendre ma lessive, et auraient pu constituer le début d'un beau poème épique, mais que j'ai préféré laisser en l'état)
mardi 14
(clés usb)
je les avais commandées -en Chine- il y a quelques temps, et j'avais fini par me résoudre à l'idée que je ne les recevrais jamais : eh bien si! ce fut hier chose faite : une vache marron, une vache orange, un mouton, une poule, un coq, un zizi, un biscuit, un cran de chocolat, un hamburger... pour 2€ en moyenne chacun(e)
mercredi 15
(chocolats)
cette boîte de chocolats que m'a tendue, hier soir à l'improviste, le joli jeune homme (barbu à bonnet mmmmh) qui fait des travaux juste à côté "en dédommagement du préjudice", (quand il avait tapé à 3h du matin), boîte qu'il a sortie de sa voiture, en s'excusant "que ce n'étaient pas les meilleurs", boîte que quelqu'un donc avait dû lui offrir plus tôt dans la journée, que j'ai donc ramenée chez moi, en remerciant, et que, après réflexion (et lui avoir raconté toute l'histoire, en disant que je ne trouvais pas ça très poli de ma part) j'ai offert(e), le matin suivant, à mon aide-ménagère, qui en a été enchantée
jeudi 16
(la manif, bien sûr)
rendez-vous était pris à 17h30 sur la Place Pierre Rénet, pour un rassemblement qui précédait une "marche aux flambeaux", j'étais content -et un peu ému- de me retrouver là, avecmes copines de toujours, les anciennes de la Maternelle du Montmarin (Catherine, Marie, Manue, -Isa en Suisse avec ses enfants avait un billet d'excuse-), et de pouvoir ainsi me régaler à tester les possibilités de l'appareil-photo de mon téléphone (qui me semble plutôt doué...) Bref c'est beau une manif la nuit, surtout avec ces centaines de torches...
vendredi 17
(zic)
commencer la journée "bien" (en écoutant de la musique) : découverte, d'abord, de Martin LUMINET, dont j'aime autant les morceaux que les clips, et, de fil en aiguille, finir par retomber (ah les suggestions y*utube) sur ONE WAY OR ANOTHER, de Blondie, découvert dans MEMORY BOX de Khalil Joreige et Joana Hadjithomas, que j'ai tellement aimé (surtout de voir danser dessus deux fois les mêmes personnes, à des dizaines d'années d'intervalle)
samedi 18
(boulanger)
je ne savais pas ce qu'était le "pain Georges" avant que Catherine ne m'en parle, à la manif, à propos de ce boulanger qui venait de reprendre ("il bosse tout seul") la boulangerie fermée depuis quelques temps, avec "un concept inédit" (farines bios et locales) et des horaires qui le sont aussi (les jours de marché de 8h à 12h30, les autres jours à partir de 16h), et donc ce matin j'y suis allé à 8h et quelques : quatre personnes dans le magasin, et autant qui attendaient sur le trottoir, et dedans un petit boulanger (tout seul) très sympathique
dimanche 19
(salade)
d'une boîte de pois-chiches cuisinés "graines de courges et touche de romarin", améliorée d'un oignon rouge, d'une orange cara-cara (les suprêmes et le jus), de crevettes fraîches, de persil (déshydraté), de cumin, de graines de fenouil, de feuilles de coriandre, de graines diverses (lin, sésame, tournesol, courge, sarrasin) assaisonnée d'un trait d'huile d'olive et d'un autre de vinaigre de cidre
lundi 20
(vêtements)
voici revenu le temps déjà (avec un mois d'avance, d'habitude c'était plutôt mi-mars) où "on ne sait plus comment s'habiller", entre les petits matins frisquets où l'on supporte encore bien la polaire et les après-midis très ensoleillés où on serait quasiment prêt à se mettre en t-shirt. Quand on part pour la journée, c'est cornélien...
mardi 21
(re-boulanger)
à 16h j'y suis retourné (je trouve ça incroyablement courageux -ou inconscient ?- de se lancer dans cette aventure, au moment, justement où la plupart des boulangers pleurent misère et appellent à la révolte), j'ai pris un morceau de "blé rouge", un morceau de "grand raid" (épeautre avec fruits secs) et, après coup, un truc délicieux, dont j'ai oublié le nom, à base de pâte à pain à laquelle il a ajouté du sucre de canne et du chocolat), que j'ai mangé tout entier pour le goûter
mercredi 22
(programmation)
beaucoup de coups de téléphone avec Hervé à propos de cette fichue programmation de mars (déclinée en trois volets : 16 pages de programmation "normale", 8 pages pour la Semaine Latino 11, et 4 pour le Festival Diversité, avec des mises en pages qui ont changé plusieurs fois, à cause, souvent, d'un programmateur qui s'en fout (je dirais même qui s'en contrefout))
jeudi 23
(sénescence)
quel idiot fais-je! je me suis installé tout frétillant sur le canapé, devant ma téloche à 9h, content d'avoir réussi à tenir les horaires, j'ai zappé sur la 4, et, tiens, ce n'était pas du tout le programme attendu, tiens tiens... après vérification sur l'ordinateur, il s'est avéré que j'étais juste en avance d'un jour : les César, c'est demain!(et du coup j'ai éteint la tévé.)
vendredi 24
(beignets, der)
ça n'était pas prévu, mais en partant pour Gy (et en passant devant chez Quévy) j'ai décidé d'entrer pour acheter, au cas où, les derniers beignets de l'année ; il n'y avait personne dans le magasin, un pâtissier rondouillard (et jovial) est venu me prévenir qu'il n'allait pas me servir parce qu'il ne savait pas le faire, mais que la patronne était au téléphone... Au bout de quelques minutes, il est revenu avec un sac duquel il a tiré une poignée de quelque chose qu'il m'a tendu et mis dans la main "pour patienter.." C'étaient des petits ronds de chocolat noir "bio" m'a-t-il précisé
le dernier beignet!
samedi 25
(fenêtre / frénette)
les deux choses que je retiendrai du goûter d'anniversaire chez Dominique, c'est que je n'aurai pas pu voir le visage de René qui était assis en face de moi, à contre-jour devant la fenêtre, et que la frénette que Dominique nous a fait goûter est potentiellement aussi explosive que la nitroglycérine
dimanche 26
(ampoule)
l'ampoule du salon, qui me semblait avoir rendu l'âme il y a quelques temps déjà au moment où j'appuyais sur l'interrupteur (et que je n'ai pas changée parce qu'elle est trop haute), s'est soudain rallumée, mais "à moitié", pas complètement, et l'effet est assez inquiétant (heureusement que ça ne s'est pas produit en pleine nuit)
lundi 27
(météo)
tiens il refait froid! Alors que le grand soleil de la semaine dernière appelait plutôt le t-shirt, la bise polaire nous contraint à remettre les quatre couches règlementaires (il faisait même froid dans la salle de cinéma!)
mardi 28
(à l'improviste)
j'avais téléphoné à LPC pour réserver pour une personne, mais, à côté de ma table, il y en avait une de quatre, avec une place libre, et parmi les trois dames qui mangeaient l'entrée j'ai reconnu Laurence H., qui m'a invité à leur table, et, avec les deux jeunes collègues (une instit' et une membre du RASED) nous avons évoqué mon ancienne école (qui est désormais la leur) et nos connaissances communes, (notamment l'odieuse O., qui continue de l'être, et de faire chier des générations de gamins, année scolaire après année scolaire)