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lieux communs (et autres fadaises)

2 avril 2024

photos de mars

un joli avocat

un joli avocat

from Frenzy, (Hitchcock, 1972)

from Frenzy, (Hitchcock, 1972)

un (joli) fumeur

un (joli) fumeur

des poules dans un film latino, j'ai pensé à Manue...

des poules dans un film latino, j'ai pensé à Manue...

au M*cDo

au M*cDo

à gauche, le genou du jeune homme impossible à photographier

à gauche, le genou du jeune homme impossible à photographier

anthurium : 4 fleurs

anthurium : 4 fleurs

le couvreur

le couvreur

toile cirée à Gy

toile cirée à Gy

en attendant le 201 de 19h10

en attendant le 201 de 19h10

s'il a rajouté ça sur la boîte c'est qu'il a quelque chose à se faire pardonner, non ?...

s'il a rajouté ça sur la boîte c'est qu'il a quelque chose à se faire pardonner, non ?...

aux Abattoirs

aux Abattoirs

reflet

reflet

un rendez-vous galant, si si

 

(Pâques oblige...)

(Pâques oblige...)

les petites fleurs de Manue

les petites fleurs de Manue

Coffee Song

Coffee Song

à vendre...

à vendre...

1 avril 2024

mars 2024

vendredi 1er

l'envie me vient de très bonne heure de faire une tarte aux myrtilles (j'ai tout ce qu'il faut au frigo) / comme je n'ai pas de poudre d'amandes, je passe au mixer un sachet de noix nobles (noix noisettes amandes noix de pécan) qui feront très bien l'affaire... / je suis allé jusque chez Bill*tte voir s'il y avait des faïencines : il y en aura à partir du 14, je me suis donc rabattu sur Azouz, comme d'hab'/ (deux gendarmes en tenue, plutôt agréables à l’œil,  sont entrés à ce moment là dans la boutique, qui voulaient un renseignement sur (je n'en ai pas su davantage, puisque je sortais) tandis que le troisième, barbu, les attendait sur le trottoir) / 12h30 chez Zabetta, avec Jean-Fran, et Jacques est là, aussi (mais c'est comme si il n'était déjà plus tout à fait avec nous...) / je passe l'après-midi à jouer au scrabble, j'alterne les parties gagnées et les perdues, comme si le logiciel ne voulait pas me laisser dépasser les 9860 (j'y parviendrai pourtant : 9863 ouf!) / sur wh*tsapp avec Manue (rdv au Breuil demain matin), Isa (à propos du film Jeunesse), et... N. qui me souhaite bon appétit, (pour amorcer une conversation plus... intime, qui durera jusqu'à 23h...)

samedi 2

un rêve assez épique ("les diapos") dont je m'éveille à bout de souffle / j'ai commencé MENTEURS AMOUREUX de Richard Yates (cette fois, ce sont des nouvelles) / rdv avec Manue à 9h30, je passe avant chez le boulanger, puis au marché rapidos, et comme je suis très en avance, finalement je rapporte les courses chez moi et je reviens les mains vides, c'est plus simple / la rue du Breuil est toute en chantier donc pas de terrasse / j'entre et je commande un grand crème (les meilleurs grands crèmes de Vesoul) et j'y suis rejoint assez vite par Manue / on papote... (les rdv du samedi matin qui recommencent, ça veut dire que le printemps revient...) / reçu les deux premiers volumes de la collection Perec 53 (ce projet éditorial un peu fou de publier 53 livres de 53 pages en demandant à des artistes d'évoquer "leur" Perec, découvert grâce au blog "bonheur portatif" qui me donne de ses nouvelles -hebdomadaires désormais- tous les dimanches  / envisagé d'aller au cinéma, mais finalement non / regardé la dernière partie de ce programme "grand public" avec ce présentateur agaçant, mais pas réussi à répondre à la question à 1% /

dimanche 3

(un sommeil plus confortable, même si entrecoupé toutes les deux heures environ) / des velléités de rangement qui ne se concrétiseront pas vraiment / feuilleté les deux premiers volumes de la collection Perec 53 / mangé à midi du gigot avec des haricots (mais, étrangement, pas des flageolets, plutôt des haricots genre cassoulet), de chez l'autre boucher, puisque le mien était en vacances / joué au scrabble jusqu'à ce que je finisse par gagner une partie (ce qui m'a pris un certain temps, et coûté quelques dizaines de points...) / échange whats*pp avec Frédérique qui me confirme sa venue quelques jours ici / pas envie de cuisiner alors je grignote un peu n'importe quoi (en buvant la moitié d'une Délirium (8°5) / le soir je revois LE SENS DE LA FÊTE (025 ?) avec ce cher Bacri /

lundi 4

réveillé d'abord sur un cauchemar à la Dario Argento (têtes coupées qui roulent...), puis rendormi sur la confection -minutieuse et complexe- d'une soupe chinoise / scrabble : je bats l'ordinateur (youpi!) puis un "vrai" joueur, et donc, j'arrête là / j'appelle aux Abattoirs (le restau) pour réserver, mais le patron ne prend même pas mon nom parce que "il y aura de la place..." / E2 me contacte sur c*co, il aurait envie de passer en fin d'après-midi / 12h : au Restaurant des Abattoirs, je retrouve Dominique / J'aime bien l'endroit, le menu, et le patron aussi, je vais le proposer aux copines du jeudi... / 13h30 LA BÊTE (026?) (on est une dizaine dans la salle) / je ramène Dominique au "Pôle Multimodal" / à 16h45, E2 est là comme annoncé, c'est plaisant mais je m'ennuie un peu au bout d'un moment (il n'aime que se laisser faire, c'est un peu frustrant) / je tombe sur COUP DE FOUDRE (027 ?) de Diane Kuris, et suis toujours aussi épaté par le quatuor Miou-Miou / Huppert / Marchand / et encore ce très cher Bacri / et je chatte avec N. sur wh*tsapp en même temps / je désinstalle Scrabble pro une nouvelle fois (parce que trop addictif)/

mardi 5

(le sommeil et trois réveils, comme d'hab' ou presque) / je vais prendre mon rdv pour ce scanner du rachis, je passerai du centre d'imagerie médicale à la clinique voisine, au sous-sol de laquelle je trouverai le secrétariat de cette "unité indépendante" : ce sera le 12 avril à 8h (j'ai choisi l'heure), et, bien sûr, il est tout de suite question d'un éventuel "dépassement d'honoraires" tss... / je passe a Esprit Paysan, puis à Super U / à la maison, j'inspecte ma cicatrice (ça tirait un peu...) et je m'aperçois que la "grosse croûte" est partie (mais qu'il en reste une autre, plus petite, au fond du nombril / repas spécial "trucs en solde"  :saumon fumé (4 tranches) sur pain aux céréales grillé, salade de cervelas (ça ça n'était pas soldé), gnocchi bio à poêler, et yaourt fermier aux mûres) / je propose aux copines d'aller manger jeudi aux Abattoirs, et elles acquiescent toutes trois/ sur les P., V. me demandent si je suis dispo ce soir, et, de son côté, L. me demande si je connaîs V. hmm hmm/ embouteillage de conversations entre Les P. et wh*tsapp avec L. (sur les deux), V. sur le premier, N. sur le second, et J. un nouveau venu du Doubs qui me bassine pour me rendre visite, un peu complexe à mener de front / finalement V. me recontacte in extremis en me demandant si je veux passer chez lui (sa femme est absente) et bien sûr j'y vais... / j'ai pris le temps au préalable de mettre au four un riz au lait "Lacroix" en cocotte dont j'ai eu la recette dans Libé, (et qui se révèlera cuit à la perfection à mon retour) / en sortant je me sens un peu... honteux ? (je ne trouve pas le terme exact, je dirais plutôt "coupable")

mercredi 6

(plutôt pas mal dormi, avec les deux réveils règlementaires) / N. est réveillé de très bonne heure, et nous chattons un peu avant de retourner à nos sommeils respectifs / je vais -enfin- chercher cette ceinture lombaire à la pharmacie / je suis branché par N. à propos de ma soirée d'hier : il est tombé sur V. avec qui il a chatté, et lui a raconté notre soirée d'hier (mais il n'est pas du tout agressif, il évoquerait même l'éventualité d'un plan à 3...) / du coup, j'en ai assez de ces histoires de coucheries de dragues et de mensonges, et sur mon pseudo j'écris juste "je fais une pause..." / je commence à préparer un "gratin de céleri-boule et céleri rave aux pommes et au morbier" qui sera prêt pour ce soir / re whats*pp N. que je sens très "en demande" et qui a envie de jouir (je fais ce que je peux, et l'aide à parvenir à ses fins) / Hervé au téléphone, à propos de la Semaine latino 12 (il m'apprend le décès de la maman de Dominique) / j'appelle Frédérique pour convenir d'un rdv "tour de lac et café" : ce sera demain matin à 9h45 / je pensais que j'allais m'affaler dans mon canapé devant K*h Lanta, et je réalise que c'était hier / je chatte un moment avec N. de façon assez plaisante (galamment? de façon  paisible en tout cas) et je vais me coucher le cœur en paix /

jeudi 7

je voulais goûter le super muesli, mais quand j'ai versé le lait il était caillé (beurk) et donc j'ai tout jeté / 9h45 : je récupère Frédérique comme prévu et nous allons au Lac / Un tiers de tour et retour, hein, ça suffira (j'ai mal à la jambe) / je l'amène boire un crème à la boulangerie à côté de T*utoccase / je la ramène chez Bernadette, et je repars aux Abattoirs / Dans la voiture, r*kuten m'informe que mon "souhait est exaucé" à propos de LA LOTERIE de Shirley Jackson, que j'espérais depuis un certain temps, et donc je le commande... / Nous ne serons que 3 ce midi aux Abattoirs (Marie a pris rdv chez son médecin pour une problème de soudaine hypertension) / Couscous (délicieux) + tarte maison + un verre de rouge + un café (la totale, quoi) / 13h40 : WALK OVER (028?) (où je suis rejoint par Emma, qui me paye ensuite un crème au Bureau avant sa séance suivante) / 20h30 LA TENDRESSE au ThéV' l'avant-dernier spectacle de l'année (j'achète le texte) / Catherine me ramène gentiment à la maison (j'ai mal à la jambe) / N. fait une apparition sur wh*tsapp et on se souhaite nonne nuit

vendredi 8

de bonne heure je passe au local pour dégotter une carte des ADC pour Frédérique / 9h30 rue Miroudot pour un café-scrabble avec Pépin : 3 parties, comme d'hab', et je repars joyeux (comme un poisson rouge) parce que j'ai gagné la dernière / 13h30 : MAY DECEMBER, (029 ?) et, ce qui n'était pas vraiment prévu, à 15h30 j'enchaîne sur BOLÉRO (030?) / au courrier, une belle "vraie" lettre de Philou, à propos du bouquin de Robert Bober que je lui ai offert pour son anniversaire (ça c'est de l’assonance...) /19h45 je passe chercher Frédérique et 20h : IL RESTE ENCORE DEMAIN (031?) (catastrophe le film -en partenariat avec les Italiens- est en VF!)

samedi 9

de très bonne heure (4h) je commence à visionner LOS DELINCUENTES (lien aimablement fourni par le distributeur), dont je regarde les deux premières heures...) / petit tour boulanger / marché du samedi matin / 13h50 : le bus pour Besac (je suis allé à la gare en voiture, pour cause de douleur de jambe) / à la sortie, le chauffeur interrogé me confirme ce que je craignais : le samedi, pas de 201 à 18h10 (il faut attendre le suivant, à 19h10) / d'abord un tour chez ma copine bouquiniste (je bouscule mon emploi du temps!) d'où je ressors -exceptionnellement) sans RIEN avoir acheté / comme je suis un peu en avance, je m'arrête au salon de thé où je m'offre un grand crème (double expresso) accompagné d'un opéra (que je trouve décevant) / 16h : LA VIE DE MA MERE, (032) au Victor Hugo / en sortant je vérifie, au cas où, les horaires du 202 : bingo! il y en a un qui part à 18h20 (soient 50 minutes d'économisées), et j'y vais donc... / deux jeunes et jolis barbus avec des gros sacs en plastique à l'arrêt du 202 (ils descendront -dans la nuit- à Voray) / je suis content d'avoir pris ma voiture / le programmateur a envoyé les séances pour la semaine latino, mais je ne comprends pas tout à fait son codage (M pour Mardi et pour Mercredi...) / je regarde le jeu avec l'animateur énervant sur la 2, je trouve 3 des a questions à 5% mais pas celle à 1% (le candidat, si!) / je ne finis pas tout à fait LOS DELINCUENTES, (je commence à piquer du nez) je le "finirai complètement" demain matin...

dimanche 10

comme prévu je termine LOS DELINCUENTES (033) / pour changer, tiens, je vais petit-déjeuner avec  Spicy chai et du "chocolate bread" de mon boulanger d'amour / je vais chercher LA LOTERIE au point dépôt, je l'ouvre en arrivant chez moi, et je suis surpris (écœuré) par l'état dégueulasse du bouquin (je mets *  -sur ***** = "je suis très déçu"- au vendeur, Ammareal, chez qui je me promets que je  n'achèterai jamais plus rien) / à midi les "pommes de terre à la suédoise" ne sont pas concluantes, mais la petite salade de mâche et les (premières) fraises chantilly sont tout à fait à la hauteur / je lis la première nouvelles du recueil "La Loterie" qui est, en effet, impressionnante / pour le goûter je me fais du popcorn au micro-ondes / je fais un peu de rangement / Je m'installe devant INSOMNIA, de Christopher Nolan, mais, contrairement à Al Pacino, malgré mon intérêt pour le film, hop! je m'endors assez vite (sur le canapé)

lundi 11

dormi 8h30 en 3 épisodes, j'étais content de me réveiller du dernier, puisque j'y avais cassé mon téléphone en le laissant tomber... / j'envoie un mél au programmateur (à propos des horaires des séances de la semaine latino), qui me répond assez vite que "je me suis trompé" : M à gauche = mardi, et M + à droite = mercredi! (Ben voyons!) / je discute un peu sur c*co avec M, qui me dit qu'il passera peut-être jeudi matin (il va chez le médecin) / Aucune nouvelle de personne (j'ai une théorie : N. est un "bipolaire du cul", je prends donc mon mal en patience) / j'envoie un sms à Pépin pour un café-scrabble vendredi, et il me répond tellement vite que j'en suis surpris / je continue de lire des nouvelles de LA LOTERIE (j'ai rarement vu un bouquin dans un état aussi répugnant...) / je passe à l'imprimerie pour commander les papiers pour le prochain envoi : lilas pour la semaine latino et vert pour la prog "normale" / je vais racheter une cartouche pour faire de l'eau gazeuse (les beaux jours approchent) / je fais du coup quelques courses (notamment du lubrifiant, puisque V. a mis le mien à la poubelle) / une petite soupe de légumes verts pour le soir (mais j'ai envie de cochonneries à manger)

mardi 12

(plutôt bien mal dormi (hihi) : juste deux réveils) / à 10h30 chez la coiffeuse pour un "rafraîchissement" printanier / un repas un peu à la va-comme-je-te-pousse / je vais à la poste pour envoyer un cadeau (d'anniversaire, m'a-t-on appris) à Riri La Gâchette (un coffret Jean-Patrick Manchette) / j'ai décidé de faire un genre de "sèches" avec le rouleau de pâte feuilletée que j'ai dans mon frigo / je mangerai ça pour le goûter (pas mal du tout) / je commence l'énorme O (1000 pages!) de Miki Liukkonen (suicidé depuis) / le soir je me suis installé devant K*h Lanta mais ça n'est pas très passionnant (mon préféré s'appelle Ricky et il a mal au genou) / d'autant plus que je reçois -tiens!- une photo sur wh*tsapp beaucoup plus intéressante : c'est N., bien sûr, sorti des limbes (il confirme qu'on devrait se voir le 19...)

mercredi 13

(dormi en 4 fois, petit-déjeuné à 8h, et recouché à nouveau) / à 10h dring! c'est E qui entre (je viens juste de me réveiller) / moment intense (mais rapide) / à midi et quelques, me prend l'envie d'aller manger aux Abattoirs (une petite table dans la première salle, boudin aux deux pommes, un verre de vin, tarte aux pommes et un café, et zou!) / 13h30 : LES ROIS DE LA PISTE (034), de Thierry Klifa (le film n'est pas labellisé ADC, mais le caissier-propriétaire me demande pourtant 6€ -gentil de sa part- tandis que sur le billet est imprimé le tarif "famille", à 5€ -tout le monde y gagne, tout le monde est content!- ) / 18h30 : réunion de programmation en tout petit comité (Benoît Hervé et moi) : trop de films pour peu de places disponibles!

jeudi 14

à midi retour au Globe avec les copines (paleron de porc et petits légumes / j'ai dû tourner longtemps avant de trouver une place (je suis garé presque devant les Abattoirs!) / je prends ma place pour GWENDOLINE à la Rodia, au mois d'octobre (d'après un tuyau d'Emma) et je préviens Manue (qui va prévenir J-H) / le soir, repas léger : patates à l'eau + brousson de brebis (boîte au four) : exquis! / le soir je re-regarde CONSTANCE AUX ENFERS (avec Miou-Miou et Salim Kechiouche) tout en chattant avec N. (la rencontre du 19 se confirme...) / il aurait eu un créneau demain, mais hélas c'est le seul jour de la semaine où je ne suis dispo ni le matin ni l'après-midi... "C'est dommage" / j'ai fini par couper les deux grandes feuilles de l'amaryllis qui n'en pouvaient plus de pousser désespérément dans le vide comme ça

vendredi 15

(réveillé vraiment beaucoup de fois, recouché à 6h et quelques, et réveillé à 7h et quelques...) / 9h30 : Pépin me sms qu'il sera "un peu en retard" / café-scrabble, je gagne la première et lui les deux autres / en discutant avant qu'il s'en aille  on s'aperçoit qu'on vient de commander le même livre en ligne : DAIMLER S'EN VA de Frédéric Berthet / (pour midi je réchauffe le reste de fromage et les patates d'hier soir) / 13h40 : JEUNESSE (PRINTEMPS) (035) de Wang Bing (3h35 et on est 4 dans la salle!) / pour le soir, une mini-raclette au micro-ondes (avec une demi patate!) / je me couche assez tôt

samedi 16

de bonne heure je me décide à aller en bus à Besac cet aprèm' et j'en informe Dominique, qui me répond qu'elle y sera aussi / je vais chercher ma dernière commande de livres (dont DAIMLER S'EN VA, que je commencerai à lire dans le bus) / 13h50 : dans le bus (qui est plein ou presque) / je passe faire un tour chez ma bouquiniste, je trouve juste un petit album jeunesse joli / 15h15 : rdv au café des Beaux-Arts avec Dominique (et Michel C.)  pour un café / verre d'eau en terrasse / 15h40 : CHRONIQUES DE TEHERAN (036) dans la salle 3 (beaucoup de monde) / 17h40 : DANS LA PEAU DE BLANCHE HOUELLEBECQ (037) / ( je partirai 1/4 d'heure avant la fin pour pouvoir aller tranquillement prendre le bus de 19h10 ;  (je retournerai le voir en entier dans le bôô cinéma dans quinze jours) / en rentrant je me fais un chocolat chaud avec des tartines / le soir un doc sur Jane Birkin, suivi d'un autre sur Brigitte Fontaine (que je ne verrai hélas pas jusqu'au bout)

dimanche 17

dormi 8h30 en quatre fois, réveil à 8h30 (avec pourtant une pause ordi sur le coup de 6h...) / Emma téléphone en fin de matinée pour m'inviter à Gy cet aprèm' pour le goûter (on mangera des gaufres) / je fais cuire des patates à l'eau pour encore un repas de simili-raclette au micro-ondes / pour le dessert une des pommes jaunes vendues par la dame du Val d'Ajol (qui ne s'avèrera pas aussi bonne qu'espérée : trop farineuse) / 16h à Gy comme annoncé, Thérèse et René sont déjà là, je me gare à 20cm devant leur bagnole... / on mange des gaufres avec plein de bonnes choses : chocolat, chantilly, lemon curd, confiture de cynorrhodon, etc. / moment très agréable que ce goûter saupoudré de souvenirs réciproques /18h : je reprends la route / je reviens à la maison en portant une gaufre enveloppée dans une serviette en papier et une pile de sous-bocks de 1992 / Hervé à envoyé nos souhaits au programmateur pour la prochaine prog, et je me risque à des pronostics... (en prenant les films dans l'ordre) / je termine DAIMLER S'EN VA, de Frédéric Berthet /

lundi 18

(je dors plutôt bien, bien que par tranches de deux heures...) / dans le bouquin de Nicolas Comment  CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE je découvre un duo que je ne connaissais pas entre Yves Simon et Françoise Hardy, Aux fenêtres de ma vie / aucune nouvelle de N. depuis plusieurs jours, et je commence à me poser sérieusement des questions à propos de demain... / sur la nouvelle programmation du bôô cinéma, à partir de mercredi prochain, je coche neuf films à voir, jusqu'au 24 mars... / étrange : j'ai systématiquement des problèmes pour appeler Hervé sur son portable / à midi je mange des moules marinière (sous vide) à consommer jusqu'au 16.03 (2 jours de dépassement, vais-je mourir ?) / sur c*co, E2. me confirme qu'il ne pourra pas passer aujourd'hui comme annoncé / toujours aucune nouvelle de N. (je suis dans l'expectative) / j'ai commencé LA PROCHAINE FOIS QUE TU MORDRAS LA POUSSIERE, de Panayotis Pascot / j'ai survécu à mes moules de midi... / je prépare une soupe "de restes" (reste de sauce marinière (sans moules), reste de crevettes thaï (sans crevettes), une patate solitaire, et quelques galets d'épinards surgelés ; je chauffe, je mixe, je rajoute de la crème et c'est très bon /

mardi 19

j'envoie trois messages (calmes et courtois) à N. sur wh*tsapp, pour lui faire remarquer qu'il me plante encore une fois et que je n'en comprends pas la raison... / j'échange avec E2. sur c*co, qui me gratifie d'un mini-show privé / je passe à Repr*system pour imprimer, dans un premier temps, la brochure Semaine Latino 12 (sur papier lilas), et les affiches qui vont avec / je profite que j'ai un peu de temps pour passer à la clinique pour "faire" mon admission pour les opérations de la cataracte (en juin) (mon dieu quelle montagne de paperasse!!!) / j'ai reçu un bref message de N. me précisant la raison de l'ajournement de notre rdv / (décidément, on n'a vraiment pas de chance, chaque fois qu'on planifie un truc survient une catastrophe...) / du coup, tiens, je vais manger aux Abattoirs (un plat / une tarte / un verre de Côtes / un café) / l'après-midi je me retrouve un peu... désemparé (normal j'avais prévu "autre chose"...) / je finis ma soupe verte d'hier (et je trouve toujours ça aussi bon / je regarde un peu de K*h Lanta mais bof bof bof  je prends à peine deux trois photos (j'irai me coucher avant même de savoir qui est éliminé) / je ne comprends pas pourquoi des trucs que j'avais écrits hier ici et que je pensais avoir enregistrés ont pourtant disparu... je réécris donc

mercredi 20

mais mais mais ... "C'est la fin de l'hiver", oui,  réminiscence d'un rituel et d'une époque où j'étais bien bien plus jeune... / je préviens de bonne heure Dominique que je viendrai à Besançon cet après-midi mais elle me répond qu'elle mange avec Catherine P. / j'arrive très tôt pour le bus, et, aubaine, j'en profite pour prendre copieusement en photo le couvreur qui m'avait tapé dans l’œil hier / dans le bus de 11h25 je retrouve Geneviève C. qui part à Besançon, nous piapiaterons agréablement pendant tout le trajet - qui passe du coup encore plus vite - / midi trente à l'Iguane, premier repas en terrasse de l'année! / 13h20 : UNE FAMILLE (038) de Christine Angot / (en allant  chez la bouquiniste -où je ne trouverai rien mais je croiserai Alex avec un copain, je croise François et Isa / 15h40 : BIS REPETITA (039) d'Emilie / 17h35 : je monte dans un 201 presque vide dont je ne soupçonnais pas (ou j'avais oublié)  l'existence à cette heure / j'échange avec N. qui m'envoie une agréable photographie ; il aimerait "se changer les idées"... / je propose de passer demain après-midi... il me préviendra quand son ex sera partie, le programme m'enchante / le soir je regarde T*p Chef mais bof bof... je coupe avant la fin

jeudi 21

réveillé de bonne heure / je passe récupérer un bouquin commandé (INÉDITS de Edouard Levé) et j'en profite pour passer à la boulangerie acheter des petits gâteaux pour cet après-midi (malgré l'épée de Damoclès de "la malédiction des gâteaux" ) / je réserve au Globe pour 3 (Isa est "positive à la grippe") sous la véranda... / à midi, repas avec Marie et Catherine (dans l'ordre d'arrivée), nous mangeons trois choses différentes / à la table à côté vient s'asseoir d'abord un monsieur qui me salue par mon prénom mais que je ne reconnais pas (Catherine m'éclaire : il s'agit de Jean-Claude B.) bientôt rejoint par un très mimi jeune homme barbu en short (que je n'arriverai pas à photographier), puis un second jeune barbu mimi (que, lui, j'immortaliserai) / je reçois un msg de N. : c'est annulé pour cet après-midi... / 13h30 : L'EMPIRE (040), au cinéma, comme j'avais envisagé de le faire dans un premier temps / je réalise que "la malédiction des petits gâteaux" à encore frappé... / en allant à Esprit P*ysan, j'essaye d'entrapercevoir mes couvreurs, en face de la gare, mais le toit est vide (et le soleil cogne fort) / je suis presque saisi par une crise d'aquoibonisme, mais je résiste / je me souviens des gâteaux au frigo : je mange un des éclairs au café (et je me filme pour envoyer la vidéo à N. plus tard) et je jette les autres gâteaux à la poubelle / je vérifie, dans ma bibliothèque, ce qui me tournicotait dans la tête depuis deux jours : oui, j'ai DÉJA les Inédits d'Edouard Levé... / je papote avec N. sur wh*tsapp, qui m'envoie des photos sympathiques et souhaiterait que je vienne le chercher pour l'emmener faire un tour...

vendredi 22

(à 3h du mat' je me réveille déjà pour la deuxième fois...) / je suis branché de bonne heure par M. qui me dit "Viens" mais je lui dis que ce matin je ne peux pas, on en reparlera demain... / je passe chez Qu*vy pour acheter des trucs au chocolat pour le café-scrabble qui va suivre  / résultat des courses : je gagne les deux premières, et je me prends une déculottée pour la troisième (Pépin commence par deux scrabbles, ça "met en confiance...") /13h40 : SHIKUN (041) d'Amos Gitaï / je vais au McD* boire un café latte (j'adore), où je suis rejoint par Emma, avant d'aller à 16h voir LA SALLE DES PROFS (042)/ à la sortie je discute un peu avec le grand A. qui m'annonce qu'il a une tumeur à la gorge / repas : carottes râpées / avocat / salade de cervelas / une pomme (un peu plus tard je fais cuire du popcorn au micro-ondes, et, bonne surprise, j'en perçois l'odeur! )(oui, bon signe) / rien de rien à la tévé / pas de nouvelles de N. / mais par contre E2 serait partant pour demain après-midi, tandis que M. plutôt pour le matin... oh oh on fera le point...

samedi 23

un rêve de troisième partie de nuit qui me marque tellement que je suis obligé de l'écrire (le discours) / je suis branché de très bonne heure sur c*co par M. qui finit par me dire "viens" et je réponds j'arrive, en lui demandant de me préparer un café (un long) / après le café (un long) on va dans la chambre gentiment s'ébattre / après il me propose un autre café (un court, je demande) et nous parlons un moment, principalement de médecins et de rendez-vous) / 9h : je suis chez moi... (j'écris mon résumé de ce  matin) / circuit habituel du samedi matin : boulanger / marché (je fais la queue partout) / je rentre avec du pain au chocolat, du saucisson aux girolles (tranché), des acras de morue, des olives de kalamata (dénoyautées), du brie truffé... / je m'arrange pour ne pas être devant l'ordi à 14h30 (et ne pas être tenté face à E2)., deux mecs le même jour, ça serait trop) et donc, je fais la vaisselle / je termine LA PROCHAINE FOIS QUE TU MORDRAS LA POUSSIERE, j'en recopie même un passage / un peu par hasard, je commence à regarder LE PROBLEME A TROIS CORPS, sur N*tflix, les deux premiers épisodes / Emma m'apprend qu'elle a, je ne sais comment, réussi à obtenir une place pour le concert d'Eddy de Pretto à la Rodia , je suis content pour elle /

dimanche 24

(je me suis, encore une fois, beaucoup réveillé, avec des périodes de sommeil de moins de deux heures...) / je discute avec M. sur c*co qui, visiblement, ne serait pas contre le fait que je repasse chez lui ce matin, mais je dis "la semaine prochaine..." / j'ai dans la tête le titre d'un roman de John Dickson Carr, CLÉS D'ARGENT ET FIGURES DE CIRE, mais je ne l'ai pas dans ma bibliothèque, alors je commence à (re)lire CELUI QUI MURMURE, du même / je cuisine un peu pour le repas (laver et équeuter  des radis, cuire des patates pour une salade de cervelas améliorée, éplucher à cru une orange pour une salade de carottes améliorée, et, sans rien à faire d'autre, mettre à réchauffer au four une douzaine d'escargots en croûte croustillante de Frasne le Château (un délice) / je lis les 30 dernières pages du Dickson Carr et je trouve ça très (trop) emberlificoté / au moment du café, je remets la suite de la série commencée hier soir (épisodes 3 et 4), une pause (j'en profite pour écrire ceci) / puis 5 et 6, et encore une pause / et le soir le 7 et le 8 et hop c'est fini! (je me suis endormi un peu sur la fin et j'ai dû re-regarder le dernier quart d'heure) /

lundi 25

(je suis sorti du tout dernier rêve, celui après le recouchage à 4h30, d'excellente humeur : j'y discutais musique -live ou studio- avec Jean-Pierre Bacri, qui lui aussi avait l'air plutôt de bonne humeur ) / reçu l'édito d'Hervé et donc finalisé la nouvelle programmation -après relecture particulièrement attentive- / porté la prog à Repr*system et dans la foulée, tiens, je m'offre un repas aux Abattoirs (tartiflette / salade, et la tarte, bien sûr, -dont le patron me fait encore une fois l'éloge... -) / Printemps du Cinéma : 13h30 je retourne voir LES ROIS DE LA PISTE (043) / un moyen café latte au Mc Do / 16h HEUREUX GAGNANTS (044)/ devant le cinéma je croise le grand S. qui m'annonce, de but en blanc que, dans 15 ans, il sera mort (à cause de l'amiante dans son école...) / 18h NE VOUS FIEZ PAS TROP A LA FIN DU MONDE (045) / 21h : je grignote à la maison (un peu n'importe quoi)

mardi 26

de très bonne heure j'écoute L'Impermanence, le dernier album d'Alain Chamfort / je vais faire des grosses courses au Super u (70€!) / en rentrant je discute un peu avec ma proprio, qui me complimente sur mes baskets ("C'est le Bleu Klein...") / toujours le silence radio de N. (il n'a pas lu mes messages depuis jeudi soir) / tiens je vais faire un peu de ménage ça va me faire du bien... / E2. me branche sur c*co, il aimerait passer en fin d'aprèm , du coup je fais un peu de ménage ds la cuisine / il est là comme annoncé une demi-heure plus tard, mais finalement on n'utilisera que la salle de bains / en repartant, il croisera dans l'escalier la voisine du dessus, qui arrive, avec qui je l'entendrai échanger quelques mots... / je mets un peu d'ordre sur le blog (enfin, j'essaie...) / je pensais m'avachir devant K*h lanta mais y a du foot... alors je me rabats sur N*tflix, et je regarde le PRESQUE de Panayotis Pascot (que j'avais, en fait, déjà regardé -j'aime bien quand sa maman, qu'il fait très bien, l'appelle Panayou...-) /

mercredi 27

(quatrième réveil à 8h30, pas mal...) / à 10h dring! tiens... C'est E. avec son parapluie (ça tombe bien j'étais encore en pyjama), pour une séance intense mais, encore une fois, un peu courte à mon goût (mais bon) / pour midi je prépare les quenelles de brochet (achetées au poissonnier) au four, (elles ne gonfleront pas assez mais c'était bon quand même) / je tombe sur le BLOW UP sur l'année 1989 () qui me met presque la larme à l’œil (et me donne envie de voir ZANZIBAR de Christine Pascal) / à part ça, alors que je serais plutôt plus enrhumé que la semaine dernière, il semblerait que mon odorat revienne un peu, de-ci, de-là (cahin-caha, bien sûr...) ce qui est plutôt une bonne nouvelle /  18h30  réunion de mizenplis assez joyeuse (on est 6, Hervé a déclaré forfait à cause d'une cruralgie)

jeudi 28

("nuit en rondelles, la journée sera belle" : proverbe du jour) / à midi repas "spécial Pâques " à LPC, avec Isa, Marie, et Catherine : beaucoup de monde (c'est complet) mais on réussit à manger "dans les temps" / 13h30 : DANS LA PEAU DE BLANCHE HOUELLEBECQ (046) dont je n'avais pas vu la fin la première fois / Hervé souffrant toujours, nous devons adopter un nouveau fonctionnement pour la soirée de demain (autour de PIERRE FEUILLE PISTOLET) c'est moi qui suis chargé d'aller réceptionner la cinéaste ACID venue pour présenter le film, de la prendre en charge jusqu' à l'heure de la séance (ça ne me ravit pas et j'appelle J-C au secours, qui répond présent, fidèle à son habitude...) / divers appels et sms pour mettre tout ça sur pied / je finalise aussi deux planches de magnets photos à 50% (c'est ph*tobox qui me rappelle que mes crédits seront bientôt épuisés) et je progresse dans mon livre-photo 2024.1 (janvier à avril)

vendredi 29

(à mon deuxième -ou troisième- réveil de la nuit, je tombe sur N, me disant que c'est le seul moment de la journée où il peut se mettre "un peu à l'aise..." et j'en profite pour le faire un peu avec lui) / 9h30 : Pépin arrive pour notre café-scrabble habituel (il en gagne une et moi les deux autres) / échanges au tel avec Hervé, puis Jean-Claude, au sujet de la soirée de ce soir / 17h10 je récupère la réalisatrice à la gare et je la conduis à son hôtel / 18h45 je passe la récupérer à l'hôtel (nous mangerons ensemble avant le film, Jean-Claude nous y rejoindra, et donc nous pourrons ainsi voir le film / dans le parking du cinéma, elle me complimente sur mes baskets... (décidément, ce bleu plaît aux dames hihi)  repas bof au Bureau /20h15 PIERRE FEUILLE PISTOLET (047) / (le film est bien en VO mais ces benêts ont oublié de mettre les sous-titres! Récriminations immédiates de notre part, et le film redémarre,dûment sous-titré cette fois) / J'ai lâchement abandonné à J-C la présentation au micro de la soirée (et il s'en sort très bien) / beau moment d'émotion après le film avec le témoignage d'une jeune ukrainienne qui nous explique comment elle a vécu sa fuite du pays / on boit un dernier verre au bureau avec J-C et la réalisatrice (tiens c'est moi qui régale) / et je la ramène à son hôtel...

samedi 30

j'ai vraiment du mal à me lever pour aller au rdv avec Manue à Coffee Song... (je descend du lit à 9h03) / je fais la queue très longtemps chez le boulanger d'amour (de 9h15 à 9h40 grosso-modo! ("comme pendant la guerre" hihi) et, tiens, Pâques oblige, en plus du demi-Georges graines, j'achète un pannetone gianduja / 9h45 à Coffee Song donc, je commande mon grand-crème et le patron m'apprend qu'il ferme définitivement samedi prochain... mais, conclut-il, "la vie continue..." / Manue m'a apporté des œufs de ses poules (Pâques oblige...) et des petites fleurs / elle m'annonce que ses deux filles ont un amoureux chacune (pas le même lol) / la rue du Breuil est un véritable champ de bataille... / au marché j'achète une tranche de foie de veau et (Pâques oblige) une tranchinette de foie gras (que je paierai un prix exorbitant) / au courrier, une belle "vraie lettre" de Philou que j'ouvrirai demain avec le cérémonial requis (Pâques oblige hihi) / N. se manifeste brièvement en fin de journée disant "qu'il me recontactera plus tard" / comme il n'y a rien à la tévé je butine sur MUBI et je re-regarde une grande partie de SILS MARIA qui quitte leur site demain (je suis toujours aussi fasciné par le duo Binoche / Stewart) / je vais me pieuter en disant à N. "peut-être à cette nuit" /

dimanche 31

nuit du changement d'heure, pas de nouvelles de N (tant pis pour lui hihi) / un coup de fil pascal (et dominical) de, justement Dominique / pour le repas de midi, je prépare des petites tuiles au morbier au four pour l'apéro, après j'ai ma tranchinette de foie gras, et mon foie de veau que je poêlerai (avec une petit purée en accompagnement / pour accompagner ça, je retrouve une demi-bouteille de Côtes de Bergerac moelleux 2001, dont g*ogle m'apprend qu'il s'agit d'un cru exceptionnel (mais je ne sais plus d'où il me vient : Jacques ? les étudiants de Bozarts en 2005? Toujours est-il que je remercie le(s) donateur(s), il est délicieux...) / après le repas où tout est délicieux (j'ai gardé la moitié du foie gras pour demain) je commence GROS PROBLÈME, de Dave Barry, un roman drôlissime, dans le sillage de Carl Hiaasen (j'adore Carl Hiaasen, je ne le répéterai jamais assez...) / le soir je mange léger / je me cale sur W9 (des tunnels de pub d'une longueur incroyable) pour mater GHOST (qui -ouf!- est en vo mais dont je n'arrive pas à savoir s'il a bien vieilli ou pas) / Et voilà déjà la fin du mois de mars!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

31 mars 2024

double séance pas complètement satisfaisante

038
UNE FAMILLE
de Christine Angot

Au Victor Hugo, à la 3, on est peu, (et je suis le seul garçon.)
A priori je n'avais pas envie de le voir, et puis j'ai lu le 4 pages de présentation du film, et j'ai eu envie de. Même si je n'ai lu aucun livre de la réalisatrice, je sais qu'à 13 ans elle a été victime d'inceste de la part de son père, et qu'elle a parlé de ça dans ses livres). Même si le sujet est (un peu) sensible pour moi (pour des raisons qui me sont personnelles) je suis resté plutôt "à distance" de ce film qu'on peut qualifier d'auto-fiction, comme ses livres, puisque Christine Angot va, à l'occasion d'un voyage dans l'Est, retourner sur les lieux (et rencontrer les gens) qui lui sont proches, et sont en relation avec cette relation incestueuse. On ne peut que ressentir un profond malaise face à tout cela (pas seulement les faits, mais l'ensemble du film).
La critique est très élogieuse (des *****, et une majorité de ****, quand je relis les extraits sur allociné, je ne peux qu'être d'accord avec tout ce qui est écrit ()) et donc j'ai du mal à m'expliquer pourquoi je suis resté autant sur la défensive... Oui, à distance.

039
BIS REPETITA
de Emilie Noblet

Une "comédie élégante", annonçait la pub (ou la bande-annonce ?), je me suis donc installé salle 1, au milieu d'une assistance nettement plus fournie. "Dans les meilleures dispositions", donc, et pourtant j'ai assez vite déchanté. Le personnage principal est une prof de latin (Louise Bourgoin, mimi) qui a "baissé les bras" et, au lieu de faire cours, met des 19 aux élèves de l'option à condition qu'ils lui fichent la paix (en cours), et va se retrouver embringuée avec ses (cinq) élèves dans un concours de latin, en Italie, qu'elle doit impérativement faire gagner à sa classe. Elle est accompagnée par Rodolphe, un théseux qui a pondu un pavé sur la pratique du latin par immersion, qu'il voudrait faire lire à tout le monde. Un théseux, mais très bavard. un peu schtroumpf à lunettes... Et, sur place, le responsable des jeux latins est un bellâtre rital a fort quotient de testostérone... Il va s'agir de tricher pour gagner, mais aussi gérer les flèches décochées par Cupidon... "Comédie élégante" ? J'ai trouvé que le qualificatif convenait cent fois mieux à l'excellent LES ROIS DE LA PISTE. Tout ça est, quand même, très mollasson (j'avais un copain qui disait, il y a longtemps "mou du genou", et ma copine Dominique parle de "deux de tension", ce qui conviendrait pas mal aussi...) Bref c'est quand même un peu poussif, SAUF QUE (midinet un jour midinet toujours) j'ai trouvé les dix dernières minutes excellentes.  (Rendons à César etc.) et j'aurais souhaité que tout ce qui précédait fût du même acabit...
Ce qui compromet le film, dès le départ, c'est que le personnage de la prof n'est vraiment pas sympathique. (Les gamins, par contre, sont excellents).  Si j'étais resté lors du film précédent "sur la défensive", à l'issue de celui-ci je suis juste resté "sur ma faim..."

30 mars 2024

double séance incomplète

(j'ai beaucoup de retard, donc je ne chroniquerai pas tout par le menu...)

 

036
CHRONIQUES DE TÉHÉRAN
de Ali Asgari & Alireza Khatami

Beaucoup de monde dans la salle trois du Victor Hugo.
Quand on va voir un film iranien, on sait, à de rares exceptions près, qu'on ne va pas se taper sur les cuisses de rire... Neuf petites histoires bien iraniennes donc, toutes utilisant le même dispositif : un personnage, face caméra, répondant aux questions d'un interlocuteur(/trice) invisible, à propos d'une situation (et donc d'un problème) précis, juste pour nous montrer qu'au pays des Mollahs, TOUT est prétexte à soupçons, inquisition, cherchage de petite bête, réprimande, punition, mépris, refus, humiliation, enfin bref, quand par malheur vous avez affaire à "eux" (les fonctionnaires zélés de tous poil) vous pouvez déjà vous dire -a priori- que vous l'avez dans le baba, que vous avez tort, que vous avez mal fait, que vous méritez d'être puni, que vous allez être puni... C'est terrifiant, et pourtant les réalisateurs traitent ça avec une certaine délicatesse, et, oui, un certain... humour (on peut se demander si le réalisateur prénommé Ali qu'on voit avoir des problèmes avec son scénario ne serait pas, justement un des réalisateurs du film en question.) Et ils ont la bonne idée de finir avec la plus "légère" des neuf histoires, celle du chien, où, in extremis, pour une fois, la plaignante obtient "à demi" réparation, ce qui est déjà une petite victoire...

037
DANS LA PEAU DE BLANCHE HOUELLEBECQ
de Guillaume Nicloux

Deux heures plus tard, toujours dans la même salle 3, mais cette fois quasi déserte. J'ai cru que j'allais avoir droit cette fois à une séance privée, mais deux dames sont venues s'installer, juste avant que Caroline ne vienne nous donner le signal que la séance allait commencer.
On change complètement d'univers : Houellebecq, Gardin, Nicloux, dans un film -vraiment- brindezingue où tout peut arriver (pour une fois, les bandes-annonces ne mentent pas...) C'est TRES perché. Tout peut arriver (et presque tout arrive, d'ailleurs) dans ce joyeux bordel. La Guadeloupe, le concours de sosies, les champignons, Francky Vincent (qui va chanter, mais pas Tu veux mon zizi), les coups de machette dans la tête, les menottes, les roucoulades improbables, on aura droit à tout (tout, et le reste...).
J'ai préféré quitter la salle (après avoir mûrement réfléchi) un quart d'heure avant la fin, (une histoire d'horaire de bus ric-rac, qui, si je le ratais, m'obligeait à rester une heure de plus, besac by night de 19h à 20h), en me disant que je reverrais le film en entier 15j plus tard, quand nous le programmerions dans le bôô cinéma, eh bien ça y est, c'est demain! )

29 mars 2024

lempicka

033
LES ROIS DE LA PISTE
de Thierry Klifa

Il y a une semaine, je ne savais même pas que ce film existait...
J'ai vu l'affiche dans le hall du bôô cinéma, et les noms m'ont attiré l’œil (pas l'affiche, hein, qui est vraiment très très laide, mais, en même temps, intriguante) : Fanny Ardant, Mathieu Kassowitz, Nicolas Duvauchelle, Laetitia Dosch et Michel Vuillermoz, du beau linge, quoi. Plus le jeune Ben Attal, que je ne connaissais pas vraiment, mais dont on ne peut pas ignorer qu'il est le fils d'Yvan Attal et de Charlotte Gainsbourg : vous prenez le visage du papa, vous y ajoutez les yeux de la maman, et hop, le voilà! Dans sa voix aussi, il tient quelque chose de sa maman. En plus, avec sa jolie barbe, il est mimi comme un cœur, et devient, bien sûr, un atout supplémentaire pour voir le film -une autre bonne raison-).
Fanny Ardant y est, inutile de le dire, impériale (comme le furent récemment la Balibar dans BOLÉRO ou la Dalle dans LE BONHEUR EST POUR DEMAIN. Ces femmes-là sont sublimes. Icônes. Point barre. Chapeau.) Même si on n'est pas ici, au démarrage, dans le glamour le plus glamoureux : Fanny est bonniche, elle sert chez des bourges le goulash qu'elle a préparé, mais aussi cheffe de gang : ses deux fils et son petit fils, quand le film démarre, sont en train de cambrioler, plus ou moins adroitement, l'appartement d'en face, qu'elle peut donc surveiller depuis la fenêtre de la cuisine, mais c'est le décrochage non planifié d'un tableau (de Tamara de Lempicka) qui va déclencher un beau bazar de flicaille, de sirènes, de sauve-qui-peut,et envoyer le plus jeune (le petit-fils) en taule pour quelques années. Fin du premier acte.
Trois ans plus tard (annonce l'intertitre), le jeune sort de prison, et on retrouve son père (Kassowitz) venu en taxi, et sa grand-mère (Ardant)  en camionnette. Le jeune homme est vénère, mais il va accepter de monter avec la grand-mère. La question du jour étant : où est passé le second frère (Duvauchelle) et qu'a-t-il fait du tableau ?
Une mystérieuse carte postale va envoyer tout le monde dans le Cotentin, à Barfleur plus précisément, où ils sont suivis par une détective aux bottes rouges (Laetitia Dosch, magnifica), acolytée par le sieur Vuillermoz Michel, toujours bien comme d'hab'...
Qui cherche quoi ? Qui trompe qui ? Les choses, bien sûr, vont se compliquer, et les relations entre les divers personnages aussi.  A la je te tien tu me tiens par la barbichette. Plus le film progresse, et plus on ne sera plus sûr de rien. Du grand art. Une comédie policière familiale alerte, aux dialogues très écrits et qui font pschitttt! , des surprises (je ne dirai rien de plus), des rebondissements, et en plus le Cotentin, souvenir d'un agréablissime périple  (on parle même de St Vast!), une musique d'Alex Beaupain (avec deux chansons, une dans le film, inattendue, et une au générique de fin), et des fruits de mer, du champagne, bref ce film a tout pour plaire!!! Que du bonheur, et voilà!

lempicka

042

J'y suis retourné pour le Printemps du Cinéma, et j'y ai repris autant de plaisir. J'adore ce film, tout fonctionne, chacun(e) est à sa place, joue sa partition (certaines seront un peu... inhabituelles), c'est un engrenage minutieux, un entrelacs de film de famille, de polar, de comédie sentimentale, de comédie tout court, drôle, tendre, vachard, émouvant, chéper, et de très belle manière, ça vole très haut, impeccablement, à la hauteur de ses ambitions, pour notre plus grand plaisir de spectateur...
Top 10

 

27 mars 2024

les courses

(un rêve dont je me souviens encore le lendemain)

J'ai invité des gens à manger, pour le repas de midi. Beaucoup de gens, qui commencent à arriver chez moi (un lieu avec beaucoup de pièces, qui ne ressemble à rien de connu), et je réalise que je dois absolument aller faire les courses pour ce repas (comment ai-je pu encore procrastiner à ce point ?) pour faire les courses, il faut déjà que je retrouve mes baskets (que je me souviens d'avoir vues plus tôt dans la salle de bains)
Parmi les gens il y a Paule, qui a gardé en apparence ses cheveux d'avant sauf qu'il n'y en a plus qu'une épaisseur, et que, si elle les soulève elle laisse voir en dessous son crâne lisse et très tatoué (ça me dégoûte, et j'en parle d'ailleurs avec Dominique...)
Je cherche mes baskets, quand je retourne dans la salle de bain, il y a Paule, allongée dans la baignoire (je ne vois que sa tête et ses épaules qui dépassent de l'eau savonneuse), mes baskets ne sont plus là, mais il y en a, par contre, plusieurs vieilles paires (vraiment vieilles) que je vais devoir me résoudre à mettre.
J'appelle Pépin pour savoir s'il a vu mes baskets, comme il ne répond pas je me mets à lui hurler dessus en l'insultant quasiment
Qu'est ce que je vais bien pouvoir acheter pour manger ce midi, qui ne soit pas trop long à cuisiner ?
Je suis dans la rue, j'ai à la main mes deux cachets du matin (un rond et un petit long), je dois les prendre, mais je réalise alors que la paume de ma main est noire de suie... les cachets sont tous sales, et d'ailleurs ils roulent de ma paume et tombent. Ça ne fait rien, je les prendrai plus tard..

27 mars 2024

signification de l'oeillet

032
LA VIE DE MA MERE
de Julien Carpentier

(C'est drôle, j'étais persuadé d'avoir commencé à rédiger un truc mais je ne le retrouve plus...Tant pis alors, je recommence!)
Une très jolie affiche, rose et joyeuse, dynamique, nous présentant les deux personnages principaux du film Agnès Jaoui, en manteau rouge, mère de William Lebghil, fleuriste de son état. Deux acteurs/trices que j'aime depuis bien longtemps. La maman est bipolaire, et vient de fuguer de l'institution où elle était soignée (la bipolarité, au cinéma, ça n'est jamais très facile, ça implique une interprétation sur le fil, et bien entendu, Agnès Jaoui fait ça mieux que très bien...). Pierre (le fleuriste, ce cher William, donc) bosse avec Ibou (l'exquis Salif Cissé, découvert dans A L'ABORDAGE! de Guillaume Brac) et éprouve des sentiments pour la jeune et jolie Lisa (Alison Wheeler) avec laquelle il a une relation surtout téléphonique.
Pierre s'engage auprès de sa grand-mère à ramener sa mère à l'institut dont elle s'est barrée en douce, et, bien entendu, ça ne va pas du tout être aussi facile que prévu...
Un film touchant, attachant, adorable... Agnès Jaoui, impériale une nouvelle fois, en fait juste pas trop, et William Lebghil nous prouve qu'il est capable de sortir de son rôle habituel de bon pote éberlué, élargissant ainsi singulièrement la palette de son jeu. (On en est ravi, mais on le savait, on le pressentait en tout cas).
Certaines scènes sont "attendues" (et fonctionnent parfaitement), d'autres le sont moins (et provoquent encore plus notre enthousiasme et notre adhésion -la scène, notamment, où le fiston va acheter de la beuh pour sa mère, grandiose- et la très très touchante scène de karaoké sur Fais moi une place, qui justifient déjà à elles deux d'aller voir le film...)
Je suis allé jusqu'à Besac pour le voir, et je compte bien y retourner quand on le programmera dans le bôô cinéma!
Machine à gifles spéciale pour Libé :
"Dévoué à la performance tout feu tout flamme d’Agnès Jaoui en femme bipolaire, le premier film de Julien Carpentier fonce dans les écueils de la tragi-comédie ultra scénarisée, entre road trip de circonstance et clichés indigestes."
Pfff.
PS : le programmateur du bôô cinéma ne semble pas, pour l'instant, décidé à le programmer, honte à lui!

 

signification de l'oeillet
signification de l'oeillet
signification de l'oeillet

26 mars 2024

sans drillon (2)

(avec une pensée amicale pour Marie...)

"La cigarette d’après le petit déjeuner, la cigarette d’après le concert (le théâtre, le film), la cigarette d’après l’amour, la cigarette d’après le bain de mer (la piscine), d’après l’effort, d’après les larmes, d’après la dispute, d’après le déchiffrage fervent, fanatique, hirsute, du prélude et fugue en ut mineur pour orgue BWV 546 de Johann Sebastian Bach dans la transcription de Franz Xaver Gleichauf pour piano à quatre mains (éd. Peters), la cigarette d’après les nymphéas, sur le trottoir de la rue de Rivoli, celle qu’on fume en sortant du cimetière ou de chez le médecin, ou quand on a fini son travail et que l’imprimante crache les pages, la dernière cigarette avant de s’arrêter de fumer (et l’autre, qu’on achète dix euros à un clochard, la symétrique, la première, quand on rechute), la cigarette de l’attente, de la satisfaction, de l’excitation, la cigarette tout seul dehors pendant que les autres en sont à l’Agnus Dei, la cigarette sur l’aire d’autoroute, la cigarette sur le télésiège, là-haut, la neige passant silencieusement dessous, celle qu’on allume en pensant qu’elle va vous réchauffer sur le quai de gare venteux (illusion), ou qu’on fume quand on a fini un paragraphe de Proust et que la phrase achève de se poser à terre (…d’invisibles et persistants lilas), la cigarette devant le feu de cheminée, la cigarette avant de remonter dans la chambre d’hôpital où meurt son père, la cigarette qui aide à réfléchir ou à ne pas réfléchir, la cigarette sur le balcon, la cigarette pendant la lettre de rupture, la cigarette avec le café, la cigarette à l’entracte, la cigarette qui calme ou excite, selon le besoin, la cigarette avant de monter dans le taxi, à l’aéroport, la cigarette de trop, qui rend nauséeux ou migraineux, la cigarette d’après la séance chez l’analyste, d’après la rencontre qui va changer sa vie, d’après l’entretien difficile, d’après l’épreuve de littérature française (la soutenance de thèse, le grand oral de Science Po), celle qu’on fume quand on n’arrive pas à commencer et que l’idée fuit devant soi comme l’horizon de la mer, la cigarette au bec en tournant la polenta (la fondue savoyarde, l’aïoli), ou en soudant le neutre sur sa borne, la cigarette d’après le sandwich tout en haut du mont d’Arbois, la cigarette à la porte de la chambre du petit, ou avant d’entrer chez le dentiste, la cigarette de l’insomnie, la cigarette qu’on tape à la baby sitteur, la cigarette qu’on fume après avoir signé un contrat, ou qu’on offre à la fille qu’on drague (on la lui allume avec son briquet et elle met ses mains autour de la flamme, et on touche sa peau), la cigarette en sortant de scène, quand la salle est encore en train d’applaudir, la cigarette qu’on tire avec soulagement de son paquet quand on voit son hôte en allumer une, celle qu’on se roule en voiture, volant coincé sous un genou, celle qu’on fume en attendant que l’autre con ait fini sa tirade imbécile, la cigarette fumée dans les cinq mètres carrés autorisés, en compagnie de sept ou huit types aussi honteux, la cigarette d’après la petite faim de minuit, à la cuisine, avec saucisson et vin rouge,

Et puis les non fumeurs. Dont le sang est pur et l’aorte lisse."

25 mars 2024

brouillons

(dans un film) il écoute le message qu'une fille a laissé pour lui sur son répondeur : "T'es parti comme un voleur ce matin. Pas un bisou, pas un mot, pas un doigt..."

 

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Croisé une dame comme déguisée en Pacoune : Même taille, même coiffure (sauf que ses cheveux à elle étaient gris), mêmes lunettes (sauf que les siennes étaient rose pétant) et même genre de robe...

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Dimanche, 8h du mat' à peine, ils remontent la rue St Georges avec une certaine difficulté. Un garçon et une fille. Il est tellement bourré qu'il semble avoir vraiment du mal à marcher. Arrivé presque au coin de la rue, il s'arrête au milieu du trottoir, commence à déboutonner son jean, elle le tire et le retourne pour qu'il soit face au mur et non face à la rue, elle l'aide à pisser contre le soupirail d'une cave, peut-être aussi à se rhabiller, et ils repartent tout deux, lui de façon toujours aussi instable, et elle qui le soutient et l'aide à avancer.

 

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au restaurant des Abattoirs, c'est encore mieux quand on est copain avec le patron : le serveur lui demande (à un client qui, visiblement est un très vieil ami) s'il désire un dessert, propose tarte aux pommes, crème brûlée et mousse au chocolat (la liste "normale", habituelle), et le patron derrière son bar rajoute "Et vacherin!" Bien entendu, le pote du patron choisit le vacherin... J'assiste à ça en mangeant ma tarte maison (qui est très bonne comme d'hab')

 

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coïncidences : je viens de poster un paquet pour Riri la Gâchette, et, en rentrant, je découvre sur le blog qu'il m'a laissé un message en disant qu'il s'était inquiété pour ma santé...

 

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le paradoxe du stationnement : je suis tellement content d'avoir trouvé cette place juste en bas de chez moi hier soir  que du coup j'hésite à prendre la voiture aujourd'hui, parce que ça signifie que je vais la perdre... (stationné un jour, stationné toujours ?)

 

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après analyse, il apparaît que ce sont deux hommes (j'ai bien sûr pensé à FIRST COW...)

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on n'était que quatre dans la salle,et au bout d'une heure ou deux de films, les deux dames ont commencé à discuter, comme si elle étaient dans leur salon (enfin, l'une d'entre elles), à tel point que je finis par me lever pour aller leur demander de se taire... La bavarde s'exécute. Plus de bavardages jusqu'à la fin du film. A la sortie, elle vient vers moi et s'excuse aimablement en disant "je ne pensais pas qu'on parlait aussi fort..." Mais si, mamie, mais si...

 

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"Les gens qui ont des certitudes sont sûrs de se coucher le soir aussi cons qu'ils se sont levés le matin." (Lucien Jerphagnon)

 

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(à propos d'Yves Simon) "Durant le voyage il me raconta qu'il possédait néanmoins une Porsche que lui avait offerte Jane Birkin mais qu'il ne la sortait jamais du garage. Jane, en lui cédant l'engin, aurait cherché à s'en débarrasser, me dit-il, car elle pensait avec malice que Gainsbourg lui avait offert la voiture pour qu'elle... "se tue" au volant." (Nicolas Comment, Chronique du temps qui passe)

 

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Tout seul dans le salon (pas encore ouvert au public), debout face au grand miroir, un sèche-cheveux dans la main gauche et une brosse dans la droite, le jeune coiffeur se refait une beauté capillaire avant l'arrivée des clients.

 

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(café-scrabble 22/03) Avec TRENTE, Pépin a fait 10.

 

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(Frédéric Mitterrand is dead.) Plus que son "Bonsoir!" me restera la phrase "Franck Capra est le cinéaste du bonheur..."

 

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"La dernière fois, juste avant le déménagement, il m'a offert un livre car il a senti que ça n'allait pas. Je l'ai remercié, lui ai dit que c'était tellement gentil. Il m'a répondu sèchement : Tellement gentil ? Ah ben mince alors, quand on fait un cadeau on pense rarement tomber autant à côté de la plaque... Ce n'est pas tellement gentil en fait, c'est Charles Juliet, il était jeune quand il a commencé à écrire et que la dépression le guettait. Tellement gentil... La prochaine fois que tu mordras la poussière, cow-boy, je t'offrirai des chocolats, ça sera tellement gentil." (Panayotis Pascot, La prochaine fois que tu mordras la poussière)

 

23 mars 2024

le discours

(fragment de rêve, à chaud)

Elisabeth a organisé une soirée au cours de laquelle je devrai lire un discours qu'elle m'a demandé d'écrire pour l'occasion.

pour le moment, je cherche où j'ai rangé ce discours, mais aussi mon ordonnance pour mes médicaments...

je cherche dans mon sac, on va bientôt partir, je vois dans le four deux pizzas, qui m'ont l'air un peu brûlées (et pas très garnies) et je m'étonne en pensant que c'est ce qu'on va manger ce soir (n'est-ce pas un peu juste, deux pizzas pour tous les invités ?)

on est arrivés dans l'autre endroit (où doit se tenir la soirée), beaucoup de monde partout, je suis toujours en train de chercher ce fichu discours : j'ai vidé mon sac à dos (dans lequel il y avait vraiment beaucoup de choses) et je trie dans ces choses pour voir si le texte du discours (une petite liasse de A4 pliés en deux) ne s'y est pas glissé. j'ai fait des piles, parmi lesquelles je fouille méthodiquement, j'entends de loin Catherine D. me parler de ses résultats médicaux (de l'année 2023), mais je ne l'entends pas vraiment, je lui dis que ce que je suis en train de faire (chercher le discours) est beaucoup plus important pour moi

(je me dis qu'au pire, au lieu de lire le discours, je pourrai improviser, en racontant aux gens comment j'ai écrit ce fameux discours (je pense pouvoir me souvenir des différentes étapes)

j'ai décidé de repartir à pied vers l'endroit où nous étions avant, que c'est là-bas que je retrouverai le discours, je marche dans les rues d'une ville (que je ne connais pas vraiment (Paris ?)) en me disant que pour revenir ça sera facile, je n'aurai qu'à revenir sur mes pas

je réalise que l'autre endroit est vraiment trop loin pour y aller à pied, et je décide de faire demi-tour, mais, au retour, ça s'avère beaucoup plus compliqué : si à l'aller je n'avais qu'à suivre la route, à marcher tout droit, quand je repars dans l'autre sens la route présente des embranchements, des bifurcations, où je ne suis pas sûr du (bon) chemin à prendre

j'essaie de me rappeler si je suis déjà passé par là à l'aller, de reconnaître des boutiques, des maisons, mais je ne suis plus sûr de rien, d'ailleurs je me retrouve dans ce qui est annoncé comme "un musée de la torture", dont je parcours les allées, sans me rappeler du tout être passé là à l'aller

je commence à m'inquiéter, d'autant plus que je ne sais même pas le nom de la rue où se tient la soirée... je prends mon téléphone pour appeler Elisabeth, et, justement, elle est déjà en ligne (mon téléphone a dû se déclencher dans ma poche), elle me dit qu'elle est contente de m'entendre, qu'ils commençaient à s'inquiéter, et me donne le rom de la rue : c'est rue de la Chine...

j'ai rejoint la soirée (je ne pense plus vraiment au discours) je suis près d'une grande table où se pressent beaucoup de gens (les invités), il a notamment un mec qui fait l'idiot, il a empoigné un gros poska doré (à pointe large) comme on en avait à l'école, et est en train de colorer tout ce qui se trouve sur la table (et il y a bcp de bazar) en doré, à commencer par sa main ( (il a mis dessus un gant en plastique, et c'est ce gant qu'il est en train de colorier en doré... je l'apostrophe, je suis agacé, je lui demande s'il sait combien ça coûte, ces gros marqueurs, qu'il y en a au moins pour 50€ pièce, je me mets à crier sur l'individu, qui, en signe d'apaisement, sort de sa poche une pile de pièces dorées qu'il me tend , comme en dédommagement, mais je continue à lui crier dessus, je le traite de connard

il secoue le marqueur doré en me regardant et projette des gouttes de peinture dorée un peu partout sur la table...

 

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