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lieux communs (et autres fadaises)

12 février 2023

Malher est bon

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TAR
de Todd Field

Après VIVRE, j'ai enchaîné avec celui-ci. de l'Angleterre à l'Allemagne, avec une cheffe d'orchestre allemande (fictive), interprétée par Cate Blanchet, impériale, avec une assistante italienne (jouée par une française, Noémie Merlant, dont le rôle rappelle un peu celui de Kristen Stewart, par rapport à Juliette Binoche,  dans le SILS MARIA d'Assayas) avec qui elle a noué semble-t-il de tendres liens, et une épouse (jouée par Nina Hoss), violoniste dans son propre orchestre. Et voici que va débouler une jeune violoncelliste russe... Carré de dames, donc, qui va bientôt tourner à la bataille rangée.
Beaucoup de musiques, beaucoup de paroles aussi (au début ça parle parle parle beaucoup, façon talkshow, puis ça continue de parler parler parler, cette fois-ci façon masterclass, et après bon quand même ça démarre, mais ça parlera toujours beaucoup. Et ça va pugiler sévère, même si à fleurets mouchetés, en gants de soie (d'une façon fort civile, comme dans Le rat des villes et le rat des champs). Au départ, c'est Lydia Tar qui tient le monde dans sa main, et le film va -spoiler- être le récit clinique -protéiforme- de sa désagrégation... On se dit qu'elle a quand même fait tout ce qu'il fallait faire pour en arriver là, hein...).

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11 février 2023

playground

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VIVRE
d'Oliver Hermanus

Une très belle surprise. Le réalisateur, qu'on connaissait pour deux films (très noirs) traitant de l'homosexualité (et de l'homophobie) en Afrique du sud (BEAUTY en 2011 et MOFFIE en 2021) change radicalement de pays et de thème... Nous voici in England, des employés de bureau en chapeaux-melons, dans un beau récit qu'on pourrait situer entre Brazil et James Ivory (oui, l'écart est grand), le portrait d'un vieux monsieur (le chef des employés du bureau scuté au début) dans un remake d'un film de Kurosawa rescénarisé par Kazuo Ishiguro (auteur du sublime AUPRES DE MOI  TOUJOURS que je ne vous conseillerai jamais assez, au cinéma NEVER LET ME GO).
Un vieux monsieur donc, confit (ranci) dans ses habitudes, dont la vie va changer quand le médecin va lui apprendre qu'il ne lui en reste beaucoup plus, justement, de vie. Et donc va (un peu tard ? mais mieux vaut tard...) commencer à s'intéresser à ce qui se passe autour de lui, et ceux (et celles) qui passent aussi.
Un film magnifique, qui a mis tout le monde d'accord (celles et ceux qui l'ont vu : oui, c'est le mot magnifique qui revient...), réalisé avec beaucoup de délicatesse, de finesse, où la même chanson, chantée par le même personnage à deux moments différents du film, produira le même effet lacrymal (oui je suis sorti avec les yeux rouges et mouillés, et c'était délicieux...)

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10 février 2023

ay maricruz maricruz

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Carlos Saura est mort aujourd'hui, il avait 91 ans
J'ai découvert ses films dans les années 70
Il faisait partie des réalisateurs aimés de ma jeune cinéphilie
Mais surtout, surtout, je lui suis infiniment redevable d'avoir réalisé l'extraordinaire CRIA CUERVOS (Prix Spécial du jury à Cannes 1976, ex-aequo avec LA MARQUISE D'O.)
un film que j'ai vu beaucoup de fois, que je connais presque par coeur.
Un de mes films préférés sur l'enfance.
Associé pour toujours à la jeune Ana Torrent, à Géraldine Chaplin
Associé aussi, bien sûr, à la chanson Porque te vas, par Jeannette
Et aussi (mais je ne l'ai trouvé que beaucoup plus tard) à la très mélancolique Cancion n°6 de Federico Mompou, qu'on entend plusieurs fois dans le film, mais surtout, déjà, sur le sublime générique de début, qui me bouleverse toujours autant (, sur Y*tube dans une version sous-titrée en hébreu me semble-t-il)
CRIA CUERVOS, que je chéris depuis 1976, et qui fait, sans hésiter, partie de mes 10 films préférés (de toute l'histoire du cinéma, oui oui...)

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*

"Y, cuando me iban a matar, me desperté..."

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*

Coïncidence, Tamasa Distribution annonce une re-sortie du film en copie neuve restaurée pour le15 mars, avec une nouvelle affiche...

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10 février 2023

aux bains

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STELLA EST AMOUREUSE
de Sylvie Verheyde

J'avais vu STELLA en 2009, et ça m'avait bien plu (voir). Avec Karole Rocher en maman de Stella et Benjamin Biolay en papa. Hmmm années plus tard, si le papa est resté le même (B.B) c'est désormais la toujours aimée Marina Foïs (dotée d'une création capillaire... intéressante) qui joue la môman, et, bien sûr la jeune Léora Barbara, dans le rôle de Stella, est désormais remplacée par la piquante (et délicieuse) Flavie Delangle, découverte il y a peu dans la série MYTHO.
Le film est construit de la même façon que le précédent (la voix-off de Stella qui fait le lien entre les différentes séquences) sauf qu'on est, cette-fois ci au royaume de l'adolescence, des copines, des premiers émois, du "passe ton bac d'abord", ... et des sorties en boîte. Stella découvre en même temps Les Bains-Douches et le bel André qui y danse toutes les nuits ou presque... Une bande-son qui fera sans doute vibrer le coeur et les oreilles de celles/ceux qui ont connu ces années-là (les 90', en gros), un film (on n'a plus l'habitude) où on allume au moins un million de cigarettes (pour m'autociter "on a l'impression de puer la clope en sortant"). Un film, enfin, gentiment amoral (bon, elle est amoureuse, elle procrastine au boulot ("le trimestre prochain je m'y mets"), et elle réussit quand même à avoir son bac (à l'oral de rattrapage, quand même), on serait tenté de dire qu'il n'y a pas de justice, hein... mais la jeune Stella est tellement mimi qu'on lui pardonne tout, hein...)
Donc on est tout à fait partants pour un troisième opus de la série, genre "Stella se marie" ou "Stella fait du cinéma" (puisque les films de Sylvie Verheyde semblent très autobiographiques...)

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9 février 2023

flammes

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ASHKAL, L'ENQUÊTE DE TUNIS
de Youssef Chebbi

Un film destabilisant. Inquiétant. Un premier long-métrage qui nous met, spectateurs, en situation instable : ça commence comme un polar, avec deux flics (une fliquesse et un flic, plus ou moins bien assortis) chargés de l'enquête sur la mort d'un homme qu'on a retrouvé calciné, mais, très vite, ça évolue vers "autre chose", avec une autre, puis deux, bref la multiplication de morts violentes avec le même mode opératoire, avant de virer (d'obliquer) vers le fantastique (il faut se rappeler -merci gougueul- que la révolution en Tunisie a commencé avec un homme qui s'est immolé par le feu...)
(Celui qui vient avec l'espoir de voir une enquête policière rondement menée, avec coupable arrêté à la fin, mobile explicité et tout et tout risque de se sentir frustré (contrarié)). Ce qui est très fascinant dans ce récit essentiellement nocturne, c'est son décor : un genre de méga-complexe immobilier qui a été commencé, puis brutalement interrompu, créant des images aussi fantômatiques que fascinantes (non seulement le réalisateur a le sens du cadrage, mais on sent qu'il prend un grand plaisir à nous montrer de la belle image.)
J'avoue avoir été un peu décontenancé par la fin -très- ouverte du film.
En tout cas un objet filmique à la fois sombre et brûlant. Dérangeant.

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3 février 2023

comme dans blow up

Paul Vecchiali est mort le 18 janvier 2023, à 92 ans

Comme dirait Luc Lagier, voici un hommage en 10 petites madeleines

1) D'abord Paul Vecchiali ce fut un film, CORPS A COEUR, en 1979, avec Nicolas Silberg et Hélène Surgère. L'histoire d'amour entre un mécano et une pharmacienne, qui commence sur le Requiem de Fauré, avec un fameux "travelling coudé".
(J'y avais été aussi sensible à une autre histoire d'amour, en filigrane, à demi-mot, celle que portait à  ce même mécano  son patron au garage)
J'avais acheté l'affiche et le jeu de photos d'exploitation (que j'ai toujours)

2) Paul Vecchiali, c'était aussi la maison de production qu'il avait créée, DIAGONALE, que j'ai suivie passionnément, de 1975 à 1994, où il permit à Jean-Claude Biette, Jean-Claude Guiguet, Marie-Claude Treilhou, Noel Simsolo, Gérard Frot-Coutaz, et Jacques Davila (particulièrement cher à mon coeur, mais dont je découvre qu'il ne faisait  partie de "l'écurie" Diagonale qu'à travers le film à sketches ARCHIPEL DES AMOURS) de réaliser leurs films...

3) Paul Vecchiali, ce fut aussi une rencontre, un repas à la Tour de la Pelote, pour lequel tout le monde s'était défilé (nous étions quatre, je ne me souviens plus de qui étaient les deux autres) à l'occasion d'un cycle "Cinéma et sexualité" organisé par le CICS.  Je me souviens qu'il avait parlé de pornographie, en évoquant TAXI ZUM KLO qu'il allait bientôt distribuer, et aussi, paradoxalement, en évoquant le fin de GARDE A VUE (de Claude Miller) dont l'ultime arrêt sur image constituait, pour lui, la véritable pornographie

4) Paul Vecchiali, d'ailleurs, a réalisé un film pornographique, interdit aux moins de 18 ans, avec Sonia Saviange et "introducing" (c'est au générique) Jean-Chritophe Bouvet, CHANGE PAS DE MAIN (ou CHANGE PAS DEMAIN), film longtemps pour moi invisible mais qu'à force d'obstination j'ai réussi à voir...

5) Paul Vecchiali, c'était, toujours lors de ce fameux repas à la Tour de la Pelote, la phrase, à propos du sida "Je préfère mourir vivant que vivre mort..."

6) toujours au cours du même repas, les gentils compléments qu'il m'avait faits à propos d'un texticule de présentation que j'avais écrit (dans la brochure annonçant ce Festival Cinéma & Sexualité) à propos de SIMONE BARBES OU LA VERTU, de marie-Claude Treilhou, en mme disant qu'il le lui transmettrait

7) Paul Vecchiali, c'est celui qui m'a permis de découvrir la divine Hélène Surgère (dans CORPS A COEUR, dans FEMMES FEMMES, et dans beaucoup d'autres films de Vecchiali, mais aussi dans LES BELLES MANIERES (de Jean-Claude Guiguet), film dont j'avais aussi acheté l'affiche, et, plus surprenant, dans BARROCO d'André Téchiné, où elle joue l'assistante de Jean-Claude Brialy. Elle a aussi joué dans SALO OU LES 120 JOURNEES DE SODOME, un film que je me suis promis que je ne reverrai jamais...

8) Paul Vecchiali, c'est aussi le réalisateur du très inconfortable LE CAFE DES JULES, où je fis la connaissance cinématographique de Jacques Nolot et de Brigitte Roüan

9) Paul Vecchiali c'était, une autre fois, quelques années plus tard, ma copine Christiane B., directrice de salle à Dijon, qui l'avait reçu, hébergé, et m'avait raconté qu'il "aimait bien aller se promener la nuit dans les jardins de l'Arquebuse..."

10) Paul Vecchiali, enfin, c'est une rétrospective de ce qu'on pourrait nommer la "première époque" (de L'ETRANGLEUR au CAFE DES JULES) deux coffrets chez SHELLAC, de quatre films chacun.

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1 février 2023

janvier 23

dimanche 1er
levé tard, petit-déj, puis le rituel "scrabble du nouvel-an" (on en a fait plusieur)
après le repas ("on finit les restes") on joue encore un peu (le lièvre et la tortue)
je rentre en fin d'après-midi
(non finalement je n'irai pas au cinéma ce soir)

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lundi 2

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une petite visite rapide comme j'aime "pour présenter ses voeux"
puis à 17h45 premier film de l'année RMN (on discute assez longuement ensuite à propos de la fin...)
je m'aperçois que le(s) calendrier(s) que j'ai faits sont faux (j'ai repris le modèle de l'année dernière) et j'en suis consterné

mardi 3

 

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je vais tester "La petite cuisine" où on ira manger jeudi avec les filles
je découvre que le fils de Nicolas et Myriam y travaille
(formule entrée / plat / dessert à 12,50€, rien à dire)
Je passe boire la café chez les Soria et ON JOUE!

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mercredi 4

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Anne-Marie à 8h
à midi à La Petite Cuisine
18h réunion ADC au local (plein de choses à y faire, notamment, à la fin, on mange la galette!)

jeudi 5

à midi à 4 à LPC : Catherine, Isa, Marie (l'après FJT, quoi...)

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vendredi 6

morosité ambiante et soudaine, (presque sans raison), d'ailleurs
bon, je photographie l'amaryllis

samedi 7

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Manue passe à 11h avec (c'est une tradition que nous respectons chaque année) deux parts de galette (griottines / pistache) et c'est moi qui ai la fêve (mais on n'a pas de couronne, c'est très bien comme ça!)

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dimanche 8

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matin un coup de fil de Dominique
dimanche en pyjama (mais les pieds nus, donc je me ré-enrhume)
le soir je regarde SPLIT sur N*tflix

lundi 9
de bonne heure, au labo pour les analyses trimestrielles (hémoglobine glyquée)

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(elle lit le Journal de Mickey)

le matin, un long coup de fil de Malou
à midi à LPC
17h30 : je bois un chocolat au Bureau
je me suis trompé d'heure pour la séance, et finalement c'est à 18h que je vais voir LE SERMENT DE PAMFIR

mardi 10

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matin : à 9h chez Pépin, le premier "café-scrabble" de l'année (OUILLANT, x9)
au courrier un beau t-shirt rouge acheté aux USA par Malou
17h et quelques : ma proprio vient gentiment réparer la lumière du plafonnier de la salle de bains, avec son grand escabeau (et en même temps je fais entrer ma visite en douce, comme dans une pièce de Feydeau)
visite, donc "comme j'aime"
20h30 OÜM au Thé V'

mercredi 11

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 je termine (enfin) REQUINS D'EAU DOUCE de Heinrich Steinfest, commencé depuis fort longtemps
début de la SEM4INE BELGE:
18h : MUSIC HOLE
20h30 : POULET FRITES
après, on offre de la bière aux spectateurs dans le hall du bôô cinéma

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jeudi 12

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à midi avec les copines au Restaurant Inter Administratif (forfait à 12,60) (nous faisons désormais partie du bureau 313 au Conseil Général comme précisé sur notre ticket de caisse)
puis au cinéma avec Manue :
13h45 : HABIB
16h : UNE VIE DÉMENTE
(et pendant ce temps le plombier doit être en principe en train de réparer les fuites dans les tuyauteries de ma salle de bain)

vendredi 13

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rdv à midi devant LPC avec Dominique
Je l'emmène ensuite au cinéma voir un film belge (que j'ai déjà vu) moi je vais voir LES CYCLADES et je la ramène à la gare
bilan de la journée : un t'shirt noir NON (Libé) 4XL, une bouteille de liqueur St Germain (à cause de Marina Foïs), un livre-photo (2022.2), un bouquin de Pasolini (L'ODEUR DE L'INDE), des dosettes d'encre de seiche, et... 4 noix de St Jacques avec lesquelles je ferai une tite poêlée

samedi 14

à 13h30 les Soria sont en bas de chez moi pour m'emmener à Cuse, chez Catherine, où nous passerons l'après-midi et la soirée (galette(s), promenade, jeu, apéro, repas du soir, on a failli rejouer mais il était un peu tard...) repartis à 23h et quelques
(Catherine, Dominique, Françoise, Philippe -sans oublier ce cher Sylvère!-)

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dimanche 15

je suis quand même sorti pour récupérer un paquet (oui le petit Carref*ur au bout de la rue est ouvert le dimanche) et j'en profite pour acheter un truc pour midi (oh oh des croque-monsieur(s))
Je ne ferai pas grand-chose de plus
(si, un peu de rangement)
un dimanche, quoi...

lundi 16

le matin, une petite visite comme j'aime (hi hi ça change, le matin...)
* rdv (gentiment bidouillé le matin par la secrétaire) l'après-midi chez le docteur pour renouvellement ordonnance
* des courses interminables au Super u (seules 2 caisses sont ouvertes, et il y a au moins 50 personnes)
sur les conseils de Manue, je regarde en aparté avec Chiara Mastroianni (j'avais oublié à quel point j'aimais cette dame)

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et je mets en page une nouvelle programmation (assez peu exaltante) qui vient juste de nous arriver transmise par Virginie H. (depuis Douai!)

mardi 17

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13h30 LES HUIT MONTAGNES (5 ème -et dernier pour moi- film de la Semaine Belge)
quand je sors du cinéma, les voitures sont blanges : il neigeouille!
projet de me faire un chocolat chaud (avec la brioche qui va bien avec) mais finalement non)
reçu l'édito d'Hervé, et après quelques tâtonnements, je finalise!

mercredi 18

8h : Anne-Marie aime bien les ferrero roche d'or (en promo Super U) avec le café
je termine EN SALLE de Claire Baglin
je file à repro System pour le tiragede la nouvelle prog
repas complet à LPC
je retourne fissa à la maison où m'attend le monsieur qui doit prendre les mesure pour les poses de rideaux (3 paires) + 1 store dans la chambre
16h : YOUSSEF SALEM A DU SUCCES (séance à 2, avec Zabetta)

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jeudi 19

le matin : 9h à la manif' sur le pont de la 19a (avec les filles, et beaucoup de monde)
à midi : (et quart, plutôt) repas à LPC, avec les filles
à 13h30 : LA CONSPIRATION DU CAIRE (Festival Téléramuche)
à 18h : réunion de mizenplis au local (d'où je sors un peu désublimé)

vendredi 20

de bon matin, touché par un très beau numéro de BLOW UP sur (qui l'eût cru ?) Le foot au cinéma...

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je passe à la Poste déposer les progs à cette chère Mme S.
13h30 : BABYLON
20h : je me décide et me rachète -enfin!- un nouveau téléphone, l'ancien est quasiment mort (je passe du S5 au S10!)

samedi 21

les courses du samedi matin
il refait froid c'est bien ("un temps de saison", etc.)
je fais une lessive (notamment de pantalons) donc je reste en négligé et je ne ressors pas
le soir je regarde DRÔLE sur Netflix (3 premiers épisodes d'affilée)

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(tiens il a reneigeouillé un peu...)

dimanche 22

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(la fenêtre des voisins, la nuit)

un coup de fil de Dominique le matin
un coup de fil d'Emma l'après-midi, (j'ai un peu honte, c'est presque toujours elles qui appellent)
j'essaie de présenter l'un à l'autre deux amis virtuels que, séparément j'aime beaucoup, mais ça ne se passe pas si bien que j'avais escompté...
je regarde les trois derniers épisodes de DRÔLE

lundi 23

à 8h je manque de me faire arnaquer téléphoniquement
au tarot, plus tard, je finis 1er sur 100 (à 4!)
16h : Emma passe boire le café
pour l'apéro le soir je prépare des palmiers vache qui rit / chèvre

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(pas mal, mais pas assez de fromage...)

mardi 24

à LPC il n'y avait plus de table libre, mais une dame qui mangeait seule sur un "mange-debout" m'a fait signe que je pouvais venir partager sa table
j'ai loupé la livraison de mon téléphone (ah, DPD...) mais je le refais livrer demain en relais
j'ai pensé -ouf!- à fêter l'anniversaire de Philou
je ne sais pas pourquoi mais j'ai -comme ça- commencé à me sentir de+ en + de bonne humeur
le soir je vais voir CHAMONIX par les 26000 couverts (quasiment tout le mieux-disant culturel vésulien s'y presse...)

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(la fin des haricots pour l'amaryllis)

mercredi 25

à midi, au CAFÉ CAFÉ avec Dominique (cuisse de canard aux épices et semoule à l'orange et en dessert fromage blanc avec crème de marrons et pommes caramélisées)
puis je découvre la nouvelle bouquinerie (tout à 3€, 4 pour 10)
je trouve ensuite, à la librairie (la "vraie") exactement le bouquin que je voulais offrir à Philou pour son anniv'
15h40 : ASHKAL, au Victor Hugo
17h30 je bois un grand crème au Bar de la Poste (désert), et je vais prendre le bus de 18h10 (où, inexplicablement, comme hier à la même heure je ressens -sans raisons particulières- un sentiment de bien-être (endorphines ?))

jeudi 26

le matin, une partie et demie de scrabble avec Pépin
(je vais chercher mon nouveau téléphone)
à midi, avec les copines à LPC
le soir Isa passe à la maison pour me donner un coup de main pour démarrer mon fameux nouveau téléphone (c'est pas gagné!)

vendredi 27

(à midi j'ai cuisiné des vieux légumes du panier anti-gaspi acheté à Monop' (2kg pour 3€) et je fais une vieille soupe (navet / poireau / oignon) pas mal du tout
14h chez les Soria, café, j'offre à Philou son cadeau d'anni acheté à Besac mercredi (Les Anachroniques, d'Eric Holder, au Dilettante), et on joue au SkyJoe (et on rigole beaucoup -ça fait du bien-)
je continue la prise en main de mon NT (nouveau téléphone)
le soir je me bats avec ma box, mon décodeur, et ma télé (1-0, victoire des machines) j'en dors du coup assez mal

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(le monsieur, l'oxalis, et la vitre sale)

samedi 28

- un cable HDMI défectueux à un bout (serait-ce de là que venait la panne ?)
- un flacon de I12 de Halston (l'eau de toilette que je mettais il y a bien 30 ans) commandé il y a peu et reçu ce jour
- une modification de contrat / changement d'offre signé ce matin chez SFR (raccordement à la fibre mercredi matin)
- un "menu étudiant" récupéré dans Libé que je vais préparer demain midi
il neigeote, quasi imperceptiblement

dimanche 29

le matin en cuisine (rillettes de maquereau / morteau aux lentilles / gâteau aux pommes à la poêle)
à midi je mange ce que j'ai préparé (comme les recettes sont données pour 4 j'ai une quantité phénoménale de lentilles)
l'après-midi, toujours en pyjama je joue (et je perds) au tarot
je continue d'apprivoiser mon téléphone
le soir je recycle une partie des lentilles en soupe : très bien!

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lundi 30

ce midi à LPC, en rafale : "La blonde" m'invite à sa table (sa copine n'est pas là), puis le maire arrive, lui souhaite bon appétit et va s'installer pour manger, avant que n'arrive une "table de 3" qui s'installe juste à côté de nous et où je reconnais, de dos, l'ami Bébert (avec sa chaise) que je salue...
13h40 : STELLA EST AMOUREUSE

mardi 31

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non sans une certaine mauvaise conscience (mais pas trop quand même), je ne suis pas allé manifester, et à la place je suis allé au cinéma :
13h30 : VIVRE
15h30 : TÁR
(où, à ma grande surprise, je suis rejoint par Manue (et Claude W. qui, elle, arrive de la manif'))

(bye bye janvier!)

 

 

 

 

 

 

 

27 janvier 2023

serpent à sonnette

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BABYLON
de Damien Chazelle

3h09. Waouh. Le voilà dans le bôô cinéma, en sortie nationale, avec même quelques (faut pas exagérer, hein...) séances en VO! Je m'amusais à lire sur touitter depuis quelques temps les écharpages et crépages de chignons ou autres accessoires capillaires entre ceux qui adoraient et ceux qui détestaient... et j'ai donc préféré y aller et me faire mon opinion!
C'est vrai qu'au début c'est un peu excessif (en moins de cinq minutes un éléphant a fait un énorme caca et une nymphette a fait pipi sur le ventre d'un gros libidineux) et qu'ensuite ça braconne un peu sur les terres tarantinesques (Margot Robbie qui passe de Sharon Tate à Nelly LaRoy, et Brad Pitt de Cliff Booth à Jack Conrad), mais la démesure de la chose fait que je n'ai pas fermé l'oeil une seconde (alors que, juste avant le film, pendant les pubs, je dodelinais et j'ai failli m'endormir directos...)
Hollywood, années 20, le monde du cinéma muet, de la démesure (et de la débauche qui va avec). On va suivre les destinées de plusieurs personnages emblématiques : un acteur célèbre, une débutante ambitieuse, un mexicain qui l'est tout autant, un black qui est trompettiste, une asiatique lesbienne qui calligraphie des intertitres (ces deux derniers un peu moins bien traités par le scénario, un peu plus par-dessous la jambe) et, last but not least une vieille critique reine du gossip, et leur quasi parallélisme (ascendantes puis descendantes, grosso-modo). A cause (ou grâce à, ça dépend pour qui) du passage du muet au parlant (oui, oui, comme évoqué dans SINGING IN THE RAIN, par ailleurs assez largement évoqué...) Un film plein de bruit et de presque autant de fureur, plein de cinéma à ras-bord (une ultime séquence que j'ai trouvée inoubliable), un film, enfin, qui ne peut laisser indifférent quelqu'un qui aime le cinéma (se définit comme cinéphile).
Rien de forcément nouveau, mais démesurément.
Un éblouissement, quasi.

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26 janvier 2023

sem4ine belge 4

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MUSIC HOLE
de Gaëtan Liekens & David Mutzenmacher,

C'est vrai, j'appréhendais un peu... Le trash à la belge, ça peut être déstabilisant. Et le début du film m'a encore un peu plus inquiété... Mais bon, ce qui semblait, au départ, partir dans tous les sens, se structure sur la durée... C'est trash, c'est belgissime, (on a le droit de penser à DIKKENEK) avec des rebondissements improbables, des têtes coupées dans les congélateurs, des petits biscuits au chocolat, de la bière, et bon on y rit, c'est indéniable, même si parfois jaune, et on s'attendrit devant les coquetteries de montages tout autant qu'on se bidonne devant les dialogues -ou les situations- qui dépotent...

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POULET FRITES
de Jean Libon & Yves Hinant

Plusieurs personnes nous l'avaient demandé, et c'est le film qui a fait la soirée d'ouverture, une enquête policière belgissime, en noir et blanc, où on a le plaisir de retrouver la juge qu'on avait beaucoup aimé dans NI JUGE NI SOUMISE, mais qui là n'a pas la place centrale, c'est un flic qui l'occupe... une enquête donc, avec des vrais flics, des vrais interrogatoires et des vrais indices, et des ordinateurs antediluviens qui permettent de dater le film à quelques années (-lumière) en arrière... Plaisant, drôle, attachant, certes, mais n'a pas réussi à m'empêcher de piquer du nez...

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HABIB
de Benoît Mariage

C'est Dominique qui l'avait repéré (dans le festival bisontin de films africains), et donc, nous avons (entregent zabettien oblige) réussi à le caser dans notre programmation, toujours en avant-première. Un jeune rebeu un peu lunaire (joué d'ailleurs par un acteur pas rebeu mais avec des airs de Barton Fink, ce pour quoi le réalisateur l'a casté) galère pour trouver des rôles au cinéma, en même temps qu'il peine pour incarner François d'Assise dans un pièce montée par un metteur en scène tête à claques... Et voilà qu'il a soudain la possibilité de tourner une scène avec Catherine Deneuve... C'est drôle, c'est tendre, c'est émouvant, bref j'ai beaucoup aimé ça...

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UNE VIE DÉMENTE
de Ann Sirot & Raphaël Balboni

Vu juste après HABIB (on se dit au départ que la concurrence va être rude, mais finalement les deux films génèrent le même genre de plaisir.) Un jeune couple consulte pour avoir un enfant. La mère de lui, une femme fantasque directrice de galerie, comment à présenter les premiers symptomes de dégénérescence mentale. Alzheimer point, et la vie de nos tourtereaux va en être chamboulée, sous la surveillance bonhomme de Kévin, le garde-malade aux t-shirts de métalleux. Une façon originale (un ton particulier) pour aborder le problème, avec un soin extrême apporté aux couleurs et aux décors (un travail exceptionnel)).

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LES HUIT MONTAGNES
de Charlotte Vandermeersch & Felix Van Groeningen

Dernier film vu (cinquième sur les 6 de la programmation), film dont les échos critiques étaient si variés (grand écart) qu'ils me laissaient un peu perplexe, comme d'ailleurs le projet du film : un livre italien adapté, en Italie, avec des acteurs italiens, par un réalisateur belge et sa copine itou. On avait d'ailleurs failli le programmer dans notre Settinana Italiana! Une histoire d'amitié virile (aaaaah) qui dure toute la vie, sur une looongue durée (2h30) (aïe), où on se demande où est-ce que tout ça va nous mener, et surtout combien de temps ils vont-ils mettre (les deux amis) pour ne pas y arriver. Me restera du film l'image -jolie-  de deux BAB (barbus à bonnet) à moto, et surtout l'ennui (l'inintérêt plutôt) qui m'a plombé pendant toute la dernière heure... Avec quarante minutes de moins, c'eût été mieux...

1921210

25 janvier 2023

chapeau(x) rouge(s)

009
LA CONSPIRATION DU CAIRE
de Tarik Saleh

Enfin! Nous l'avons demandé, en vain, un certain  nombre de fois (au programmateur), et voici que le Festival Téléramuche nous l'apporte enfin! (le film est sorti en octobre). Tarik Saleh on l'aime depuis son puissant LE CAIRE CONFIDENTIEL (2017) ,  et donc on piaffait, légitimement. Le réalisateur enfonce le clou sur ses personnages de flics corrompus (mais pas qu'eux, tout le monde ou presque l'est, là-bas, en Egypte, corrompu). Une intrigue complexe (il est question de toutes les magouilles, manoeuvres, et manipulations mises en oeuvre avant l'élection du prochain Grand Iman) où l'utilisation d'un personnage de Candide (un fils de pêcheur qui a obtenu une bourse pour entrer à "la" grande école coranique) va nous aider à naviguer à vue dans les noeuds de l'histoire. Il est beaucoup question de religion, de corruption, de pouvoir (pour résumer c'est comme si chacun des protagonistes en tenait un autre par les couilles (et pas tendrement), mais était lui-même tenu (aux couilles) par un autre,au-dessus de lui. C'est douloureux, mais aussi sans espoir. Mais le réalisateur réussit la prouesse de ne pas terminer son film dans le noir total (oui, il y aurait presque une petite lueur d'espoir...)
Mais bon pendant tout le film, en plus d'essayer de tout comprendre, je n'ai pas cessé de m'interroger :  "Mais qui est-donc cet acteur ?" dès que j'ai vu apparaître dans le film le personnage (pas très sympathique) de Soliman

Capture d’écran (2846)

... non seulement je savais que je le connaissais, mais son visage, malgré le personnage,  m'inspirait une indéniable sympathie... Je me suis dit qu'il jouait peut-être dans le précédent film du réalisateur, mais non, c'est, plus tard,  allocinoche qui m'a aiguillé sur la bonne voie : il s'agit de Sherwan Haji, acteur né en Syrie mais désormais de nationalité finlandaise, découvert dans le sublime L'AUTRE CÔTE DE L'ESPOIR d'Aki Kaurismaki...

Le film confirme -avec, ce qui ne gâche rien une incontestable maestria cinématographique- que la situation en Egypte est assez irrespirable (pour ne pas dire délétère), mais que les hommes en blanc (ou noir) avec un chapeau rouge, en grand nombre, sont extrêmement cinégéniques...

Capture d’écran (2852)

Capture d’écran (2854)

 

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